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Violente expulsion de l'occupation "Sonho real", terrain occupé par 3000 familles dans l'état de Goias au Brésil
Lu sur Indymédia Paris : "Le réveil de plus de 3000 familles s'est effectuée au son des tirs, des gazs et des coups de matraques à l'aube de ce mercredi 16 février dans l'état de Goiana au Brésil. La police militaire s'est pressé, au petit matin de ce mercredi 16 février, à exécuter une ordonnance gouvernementale qui vise à expulser un terrain occupé par plus de 3000 familles dans la zone industrielle Parc Ouest de l'Etat de Goias.

Cette occupation est la plus grande occupation jamais connue de toute l'histoire de l'état de Goias.



Sous l'impulsion de Marconi Perillo, Iris Resende, respectivement gouverneur et préfet de l'état de Goias ce sont 2500 hommes mobilisées,répartis entre un groupe d'opération tactique spéciale, et des rondes de milices spéciales, qui ont été chargés de l'application de l'opération "Triomphe".


Genêse de l'occupation :

L'occupation du "Sonho Real" a commencé sur un terrain de l'état de Goias en mai 2004, après que le dit lieu eut été inoccupé pendant plusieurs années.

Les propriétaitres initiaux ont abandonné le terrain en question, devant à l'état de Goias plus de 3 millions de réals d'impôts.

Jusqu'à l'occupation de ce terrain par les familles du "Sonho Real", il n'y avait aucune initiative déclarée d'exploitation ou d'aménagement quelconque, de la part de l'état de Goias ou d'éventuels spéculateurs immobiliers.

"Sonho Real" s'est agrandit en rassemblant bientôt plus de 3000 familles sans toit devenant ainsi la plus grande occupation illégale de terre jamais connue alors dans cet état.

Il y a peu de temps se souviennent les familles, en janvier dernier, Lula était de passage dans la région et elles avaient manifesté pour obtenir un plan de relogement décent ne rechignant pas à quitter les lieux si cette alternative leur était dûment proposé et appliquée.

Le président brésilien n'a eut aucune réaction face à la situation de ces familles.

Dans le même temps et face à cette rapide expansion du nombre de familles sans abris de "Sonho Real", la justice a ordonné la désoccupation totale de cette zone, entrainant les 3000 familles du "Sonho Real" à subir des attaques répétées de plus en plus intensives et violentes ainsi que bon nombre de menaces de la part de la police militaire.

- Vendredi 11 février : première "véritable" attaque officielle,avec utilisations de gazs au piment, gazs lacrymogènes et tirs de balles en caoutchouc.

Un enfant fut légèrement blessé.

Cette attaque marquait le début de l'opération "Triomphe"aux bons soins de la police militaire.

- Mardi 15 février : une nouvelle attaque qui se distingue de celle du 11 février par l'utilisation cette fois d'armes d'attaques "conventionnelles", dispersions de vrais balles, fini le caoutchouc et encore des gazs.

Deux personnes furent blessées.

A l'aube de ce mercredi 16 février, le nouvel assaut de la police militaire a engendré 2 morts, 10 blessés grave et plus de 800 arrestations dont 2 membres du réseau Indymedia, l'un du Centre de Média Indépendant de Goias et l'autre de celui de New York.

Les instances médiatiques, politiques et policières locales prônent la défense de l'action de la police militaire prétextant une réaction violente et agressive des sans abris face à la "demande" de désoccupation du terrain.

On se demande bien qui peut bien avoir eut les moyens d'adopter une atitude agressive entre des sans abris qui ont a peine de quoi poser un toit de fortune sur leurs têtes et des milices armées jusqu'aux dents.

Pour répondre à la résistence des familles, le secrétaire de l'état de Goias cherche l'appui du gouvernement fédéral de l'état de Goias afin de renforcer et soutenir la police militaire par l'investissement conjointement à celle ci de la police fédérale.

Vous pouvez soutenir les familles du"Sonho Real", et aider à lutter pour la libération des prisonniers en harcelant les instigateurs suivants :

Gouverneur de l'état de Goias :
Marconi Ferreura Perillo junior
Tél : (62) 213-1456 r. 231
Fax : (62) 213-1479 ou 213-1481
E-mail : governador@palacio.go.gov.br

Secrétaire de sécurité publique
Jonathas Silva
Tél : (62) 265-1000 ou 265-1002
Ecrit par libertad, à 23:58 dans la rubrique "International".



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