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Maxi-livres condamné sur toute la ligne
--> Arrêt du 18 novembre 2004 de la 18ème Chambre de la Cour d'Appel de Paris (TGI)
Lu sur Indymédia Paris : "La direction de Maxi-Livres a perdu l'Appel qu'elle avait intenté contre un précédent jugement des Prud'hommes favorable à Latifa Abed, déléguée syndicale CGT. Plus lourdement condamnée que la première fois, la direction se voit de plus contrainte de lui verser des dommages et intérêts pour le préjudice subi.



Le 14 octobre dernier, Maître Cyril Catte, avocat de la direction de Maxi-Livres (société Prolibra) avait tenté de convaincre le Juge du Tribunal de Grande Instance de Paris de casser un jugement du Tribunal des Prud'hommes de Créteil favorable à Latifa Abed.

Le 28 octobre 2003, celle-ci avait en effet gagné le paiement d'éléments de salaire que son employeur refusait de lui payer du fait de son inactivité forcée pendant sept mois, suite à la fermeture en décembre 2002 de son précédent lieu de travail au Maxi-Livres de Montreuil (1).

La plaidoirie de M° Catte consista une fois de plus à discréditer Latifa Abed. L'avocat demanda au Juge de reconnaître le caractère abusif de la procédure, qualifiant ses demandes de "hautement farfelues", affirmant cyniquement que Latifa Abed était elle-même responsable de ses mois d'inactivité parce qu'elle avait refusé plusieurs propositions de postes (alors qu'il s'agissait de postes sous-qualifiés, à temps partiel ou éloignés géographiquement). Il parvint à faire rire l'assistance à ses dépens quand il évoqua mystérieusement " la mouvance… le réseau " qui entourait Latifa Abed et qui n'aurait d'autre but que de " dénigrer " Maxi-Livres. La salle rit encore plus fort quand il affirma qu'au cours de la grève du Maxi-Livres de la Gare de Lyon (postérieure aux faits contestés !), il y avait eu " tentative de séquestrations de ses dirigeants ", faisant allusion à un simple rassemblement devant le siège à l'appel de la CGT Paris au cours duquel la jeune Responsable des Ressources Humaines totalement dépassée par les événements avait obstinément refusé de recevoir une délégation conduite pourtant par un représentant de l'Union Départementale des plus pacifiques (2).

Carlos Rodriguez, défenseur CGT de Latifa Abed, convaincant, rappela simplement les faits, apportant tous les éléments de preuve des éléments de salaire réclamés, établissant que ces demandes n'étaient pas loin d'être farfelues étaient " parfaitement mathématiques ". Il rappela que c'est Latifa Abed elle-même qui avait mis fin à ses mois d'inactivité en réclamant le poste de responsable du Maxi-Livres de la Gare de Lyon alors libre, contrairement à une précédente fois où la direction se proposait de licencier la salariée en place au bénéfice de Latifa Abed qui, devant cette sinistre machination, avait été naturellement contrainte de refuser. Il informa enfin le Juge qu'il avait fallu faire appel à un huissier pour que le jugement des Prud'hommes soit effectivement appliqué par la direction de Maxi-Livres.

Par un arrêt du 18 novembre 2004, la 18ème Chambre de la Cour d'Appel de Paris a entièrement donné raison à Latifa Abed en confirmant non seulement la décision des Prud'hommes, mais condamnant encore plus lourdement la direction de Maxi-Livres : obligation de payer au surplus d'autres éléments de salaire, de tout faire apparaître sur les fiches de paie ce que refusait de faire la direction de Maxi-Livres, lourde condamnation aux dépens et 300 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi.

Au-delà de la victoire personnelle que cela représente pour Latifa Abed, c'est un encouragement pour tous les salariés qui n'ont pas d'autres choix que de se taire devant les agissements délictueux de leurs employeurs.

Latifa Abed remercie toutes celles et tous ceux qui continuent à lui témoigner leur soutien.

D'autres rendez-vous judiciaires sont en cours puisque la direction de Maxi-Livres poursuit son acharnement envers une déléguée syndicale résolument du côté du droit, qui n'a pas peur de s'exposer personnellement pour dénoncer l'inacceptable. En effet, la direction de Maxi-Livres attaque au Tribunal Administratif la décision de l'Inspecteur du Travail ayant refusé le licenciement de Latifa Abed pour faits de grève. A suivre…

Latifa Abed est par ailleurs membre active du Réseau Stop Précarité.

(1) Pour en savoir plus, lire le communiqué " Maxi-Livres perd aux Prud'hommes contre Latifa Abed " 27.11.2003 http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=3635 (2) Voir communiqué du 26 mars 2004 sur la page Grève Gare de Lyon sur le site du Maxisyndicat http://lemaxisyndicat.site.voila.fr

Latifa Abed tel. 06 83 56 34 57 cgtmaxilivres@voila.fr http://lemaxisyndicat.site.voila.fr
Ecrit par libertad, à 22:46 dans la rubrique "Social".



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