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Justice pour Aubonne − Le combat continue !

Lu sur : Indymedia.ch « Les recours contre la décision du juge, qui blanchit la police, dénonce l’illégalité de l’intervention policière sur le pont de l’Aubonne et réclame un complément d’enquête.

Action au Château: Martin Shaw et Gesine Wenzel exigent des sanctions disciplinaires à l’encontre des policiers en cause, ainsi que des dommages et intérêts pour le préjudice subi. Leur recours contre la décision du juge, qui blanchit la police, dénonce l’illégalité de l’intervention policière sur le pont de l’Aubonne et réclame un complément d’enquête.

Aujourd’hui, les militants de l’action sur le pont de l’Aubonne, qui avaient failli être tués par la police après qu’un de ses membres eut coupé la corde à laquelle ils étaient suspendus dans le vide, ont demandé au Conseil d'Etat du canton de Vaud qu’il endosse la responsabilité de la «bavure» commise par ses forces de police. Le document produit par leur avocat réclame des sanctions disciplinaires à l’encontre de Michael Deiss, le policier qui a coupé la corde, et de son supérieur hiérarchique, Claude Poget, pour leur intervention illégale. Jusqu’à présent, l’Etat persiste à ignorer qu’ils ont tous deux violé la doctrine d’engagement officielle durant le G8 et négligé leur devoir de protéger la vie humaine. Rien n’a été fait à propos des dysfonctionnements évidents de la hiérarchie policière. La doctrine d’engagement stipulait que la police devait gérer les actions spontanées «de la même façon qu’une manifestation autorisée, le contact avec les organisateurs devant être recherché sur le lieu du rassemblement.» Tout le personnel policier devait respecter le principe de proportionnalité et «tenir compte de la nature légitime de l’expression d’opinions par la voie de la manifestation»

Parallèlement, des dommages et intérêts ont été demandés, pour les blessures et les souffrances endurées par les grimpeurs, conformément à la Loi sur la responsabilite de l'Etat, des communes et de leurs agents. L’Etat a été invité à engager des porte-parole pour entamer des négociations.

Un recours de 23 pages contre la décision du juge d’instruction de blanchir la police a été déposé auprès du Tribunal d’accusation du tribunal cantonal vaudois, demandant l’inculpation de Poget et de Deiss pour mise en danger de la vie d’autrui et lésions corporelles graves sur Martin SHAW et lésions corporelles simples sur Gésine WENZEL, ainsi que de Poget seul pour faux témoignage. Ce dernier a fait plusieurs faux témoignages en contradiction criante avec la preuve vidéo.

Considérant que le juge d’instruction a ignoré les demandes d’enquête déposées par les plaignants, les questions en suspens ont été réitérées auprès du Tribunal d’accusation. Comment est-il possible que des patrouilles engagées ne puissent pas communiquer entre elles et que les membres d’une même patrouille soient incapables de communiquer entre eux? Les policiers suisses alémaniques avaient-ils une permission renforcée, bien qu’ils n’aient même pas pu comprendre les ordres ou les informations? Quel était le contenu de la conversation téléphonique de Poget, avant le sectionnement de la corde? Dans quelle mesure la barrière linguistique a-t-elle posé problème? Quels ordres et quelles informations ont été donnés, quand, par qui et à qui ?

L’ordonnance du juge d’instruction a été critiquée pour sa partialité. Elle contient des éléments arbitraires et en contradiction avec le dossier. Le juge a décidé que la témérité The judge had ruled that the temerity of the activists were the main cause for the incident. Martin Shaw rectifie: «Notre plus grande a été de croire que les policiers suivraient les ordres !»

Malgré la longue tradition d’impunité dont jouit la police en Suisse et la recrudescence généralisée de la répression à l’encontre des dissidents politiques, Gesine Wenzel s’étonne encore: «Comment se peut-il que nous ayons été condamnés pour avoir mis en danger la vie des automobilistes, alors que la police, qui a failli nous tuer, s’en tire s’en même un procès? Comment les gens peuvent-ils encore croire qu’ils vivent dans un pays démocratique et neutre, quand on y rend de toute évidence une justice arbitraire.» Martin Shaw est certain que «l’heure est venue pour l’Etat d’admettre sa responsabilité politique. »

Aubonne Group

Aubonne Support Group

Contact: 0041 (0)78 683 6405, aubonne@no-log.org

www.aubonnebridge.net

(avec film vidéo de l’action, 8 min)

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Fil infos

Une banderole a été posée sur une grue à Lausanne en soutien aux inculpé-e-s du pont d'aubonne

Aubonne - Procès du 28 juin à Nyon (Suisse) et suite

G8 Evian – Suite du pont d’Aubonne (Suisse), contre la répression et l’impunité

Trois activistes devant le tribunal ce 28 juin

Genève – Rassemblement anti-répression autour du procès Aubonne

L’activiste anti-G8 blessé est sorti de l’hôpital après un séjour d’un mois

Ecrit par Mirobir, à 14:39 dans la rubrique "International".



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