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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Un monde meilleur est possible
--> Réveillez-vous, vous êtes la clé.
I. Ça pourrait être un roman d'anticipation. Un futur gothique, post-apocalyptique. Quelques survivants, une planète Terre dévastée. Les Hommes qui se retournent sur leur passé, basé sur le profit et l'individualisme depuis des centaines d'années, le capitalisme. Ça pourrait être très moraliste, un peu trop facile, convenu... Ça serait chiant et emmerdant, ça se lirait en quelques heures, on en garderait un souvenir pas trop mauvais, mais ça ne resterait pas dans les mémoires.



II

Essayer de faire changer les mentalités en leur montrant un avenir possible ne mène à rien.Les gens s'offusquent, ils se révoltent quelques secondes et...c'est tout.On pense que c'est un avenir farfelu, imaginé par des gauchistes aigris.Alors que, la plupart des cas, c'est ce qui pourrait arriver à l'humanité si le Capitalisme continue sur sa lancée dévastrice, apportant misère et famine partout dans le monde.
Faut les comprendre, ils ne peuvent rien faire, les gens.
A leur petit niveau, ce ne sont pas des Grands, ils ne peuvent pas changer le cours de la vie, on a toujours été exploité, le capitalisme est là, c'est comme ça.
On leur apprend depuis leur naissance qu'ils sont en bas, que le pouvoir est en haut, qu'ils ne monteront pas et qu'ils n'ont rien à dire.
Fermez vos gueules et travaillez, voilà la litanie des gouvernement libéraux.
Alors ils travaillent...Ils se disent que l'argent fait l'homme, que l'argent est le seul moyen de s'en sortir, et sur ce point ils ont raison.

III

Le problème est que ce besoin d'argent est inhérent à la société capitaliste et au côté individualiste de l'Homme vivant dans une telle société.
L'argent n'a jamais été une besoin naturel, il ne faut pas croire qu'il doit forcément faire fonctionner le monde.
C'est un moyen d'échange, celui qu'on a trouvé pour afficher sa supériorité sur un autre, afficher sa classe sociale, son « rang ».
Il se pourrait qu'un jour l'Homme cesse de croire que l'argent est le sang de sa réussite sociale.
Si le régime capitaliste prenait fin, je pense que les biens matériels, que ce soient les biens essentiels ou les produits de divertissement ou encore l'art, lui aussi avili par l'argent, soient créés sans qu'on se demande combien ça va rapporter, ce qu'on pourra se payer, ce qu'on aura de plus que le voisin.

IV

L'individualisme de l'homme dans la société capitaliste a créé une rivalité avec ses proches, tout aussi humains que lui.
L'être humain ressent le besoin d'avoir plus que l'autre, une plus grande maison, une plus grosse voiture, etc.
Et cette rivalité s'accentue avec la différence de salaires, l'argent est réparti inégalement des grands patrons aux ouvriers qui travaillent à la chaîne toute leur vie.

V

Dans une nouvelle société, une société autre que le capitalisme créateur de gouffre entre les différentes classes sociales, on pourrait imaginer que tout un chacun possède à peu près tout ce dont il a besoin pour vivre mais aussi le superflu sans pour autant avoir à se poser la question de l'argent, car l'argent n'est en rien une réalité naturelle, c'est uniquement une notion omniprésente depuis des siècles, ce qui peut laisser croire que ça ne changera jamais.

VI

Réduire à néant l'individualisme est nécessaire pour que l'humanité progresse.
N'en déplaise à certains, l'humanité est concentrée sur une planète, la Terre.
Cette planète est un grain de sable dans l'univers.
Rester diviser, penser à son profit à tout pris,mène innéluctablement l'humanité dans le mur...Tant que l'Homme ne se rendra pas compte que nations et religions sont des concepts inventés par lui-même il restera divisé.
Tant que la division restera on ne pourra pas "travailler" main dans la main, mettre en commun les idées, les ressources.
Il ne faut pas pour autant plonger dans le communisme de base et abolir toute propriété privée ou détruire toute culture, c'est infaisable et détuire les cultures rendrait l'humain terne, neutre et uniformément plat.
Il serait donc normal d'abolir la notion d'argent et la notion de nations.
Les frontières sont dans les esprits des hommes qui raisonnent par rapport à des principes d'individualisme, de supériorité sur l'autre, de rivalité égoïste.

VII

Il est impossible de décider du jour au lendemain que l'argent n'existe plus, qu'il faut simplement se "serrer les coudes" et continuer à créer des oeuvres d'art, des produits commerciaux, de la nourriture, comme si de rien n'était.
Il semble qu'Il faille passer par une prise de conscience générale des peuples.
Les Hommes civilisés, depuis quelques siècles, ont tendance à avoir besoin d'une récompense pour le "travail" effectué.
Or cette récompense est symbolisée par l'argent qui, comme nous le savons maintenant avilie et pousse l'homme dans un processus de supériorité/infériorité.
D'un autre côté, en cherchant un tant soit peu, on remarque que dans chaque époque il y a eu des hommes qui ont tenté de faire avancer le monde, l'humanité, sans chercher d'abord au profit.
Des noms comme Leonard De Vinci,William Shakespeare Gutemberg ou Thomas Edison viennent tout de suite à l'esprit.
Et ces personnalités, ces êtres humains hors du commun, n'avaient pas ça inscrit dans les gênes, c'est une certaine mentalité qu'ils ont développé qui leur a permis d'aller au-delà de leur profit personnel, de leur bonheur éphémère.
Ils ont eu la chance d'être éduqués, de s'éduquer, de manière à penser par eux-mêmes, au-delà des principes de l'époque, peut-être au-delà de la bienséance, des moeurs.
Car les moeurs évoluent, ce sont ceux qui font vivre les moeurs qui les font également évoluer, n'importe qui, se prenant en main, se rendant compte de leur humanité particulière.
Si chaque être humain se rend compte qu'il peut réfléchir par lui-même et faire évoluer les choses à son niveau, réussir à convaincre des gens qu'une autre façon d'appréhender le monde est possible alors...Nous pouvons espérer le meilleur.

VIII

Voyez M. Lambda. M. Lambda est un honnête travailleur. Oh ! non bien sûr il n'est pas très riche...Mais il a de quoi vivre...il gagne sa croûte comme on dit. N'étant pas riche il ne vit pas très confortablement, il a même le minimum du confort. Mais il a de quoi vivre grâce à son travail. Cela lui suffit puisque de toutes façons comme on lui a toujours dit, et il en est lui même persuadé, il ne peut pas, il n'a pas les moyens de mieux vivre. Donc il s'en contente, il est « heureux ». Heureux comme il le peut, car il sait que d'autres sont plus heureux que lui, mais ceux là sont plus forts, plus talentueux ou plus intelligents que lui...mais c'est comme ça que va le monde et Mr Lambda, il va pas changer ça lui...non il peut pas...même si il serait bien à la place d'un de ces patrons surpayés...il a pas les moyens pour ça. Il le sait on le lui dit tous les jours. Oh non pas explicitement hein...non on lui dit pas « t'es qu'une merde reste à l'usine », non. Mais on se charge de le lui faire comprendre par des moyens détournés. Et ça marche car Mr Lambda se contente de son petit bonheur à lui.

Seulement, si Mr Lambda prenait la peine de réfléchir par lui même, de se dire « Attends une minute mon vieux...ce qu'on te dit, c'est pas forcément la vérité. Est ce que c'est eux, en haut, qui détiennent la vérité ? », et bien si il prenait la peine de se dire tout ça, Mr Lambda pourrait regarder le monde tel qu'il est réellement. Simplement Mr Lambda, il est trop fainéant pour ça. Mais si par chance un jour, il tombe sur cette réalité, pas celle qu'on lui impose, non, celle qui s'impose d'elle même à lui, si il tombait sur cette réalité, il jetterait un coup d'œil, au moins par curiosité hein, un tout petit coup d'œil. Et là ce qu'il y verrait ce serait un monde, un monde oui, mais pas un monde comme il le conçoit d'habitude, un monde où tout reste à faire. Et là il jetterait aussi un coup d'œil en arrière. Il verrait là le monde qu'on lui a donné à voir. Ce monde où on a le bonheur assuré, un bonheur plus ou moins important selon sa classe sociale et son argent, certes, mais un minimum de bonheur assuré, sauf pour ceux qui n'ont pas été assez bons pour se hisser même au grade le plus bas de cette société assurant un revenu. Et M. Lambda dans cette histoire, il préfère avoir le bonheur tout de suite, même s'il doit se contenter de peu. Il préfère mettre son cerveau en veille, aller travailler tous les matins à 6h et rentrer à 19h pour toucher son salaire, aller faire les courses au supermarché du coin et manger à sa faim mais sans plus. Voilà ce qui lui convient.

Parce que s'il essayait de se bouger le cul, M. Lambda, il pourrait construire ce monde où tout le monde pourrait vivre aussi heureux les uns que les autres sans avoir besoin d'être le meilleur pour être le plus heureux des hommes puisque tout le monde serait le plus heureux des hommes. Mais se bouger le cul et construire ce monde, ça voudrait dire regarder l'autre côté, celui où tout reste à faire. Ca voudrait dire en baver pendant un moment, ne pas forcément vivre dans le bonheur, même s'il est précaire. Et en plus, en y pensant, c'est pas sûr et certain que ça réussisse ce changement...ou peut être que M. Lambda ne sera plus là pour le vivre quand il réussira. Dans ce cas là, il aura sacrifié son bonheur pour quelque chose qui ne lui aura as profité, à lui...Pas qu'il soit individualiste M. Lambda...Oh non ! Ca il s'en défend même ! Mais quand même ça l'embêterait ça, de se sacrifier sans pouvoir tirer profit de ses sacrifices, simplement aider les autres...

Donc M. Lambda choisit de rester dans son monde en gardant bien au chaud son misérable bonheur, ce bonheur auquel il tient tant qu'il ne voudrait pas risquer de le perdre pour l'améliorer. Et ce M. Lambda a des enfants...et d'ailleurs je vais vous conter l'histoire de son fils, qu'on appellera aussi pour plus de facilité M. Lambda.

Vous pouvez maintenant relire ce texte pour connaître l'histoire du fils de cet homme qui aurait pu, s'il l'avait décidé, changer le monde avec l'aide d'autres personnes telles que Mme Untel ou M. Truc, mais qui a choisi, tout comme ces personnes, de vivre dans la merde qu'on leur a donné, ce qui est au final tellement moins fatigant et moins risqué.

Cador,
Contre-exemple montrant malheureusement trop bien que beaucoup d'êtres humain ne sont pas prêts de changer de monde...Certains mêmes seraient prêts à mourir pour rester dans ce monde.

IX

Les meilleurs moyens pour cette prise de conscience sont les médias.
Télévisions, journaux, Internet et la radio sont les moyens qui touchent le plus de personnes, ils touchent véritablement les masses.
Mais éduquer les masses n'est pas possible, il faut s'entendre sur une chose; chaque être humain est unique et perçoit la possibilité d'un nouveau monde différemment.
Et c'est là que l'on se différencie des programmes actuel, la plupart des programmes dits divertissants abrutissent l'être humain.
Même les informations sont axées de manière à orienter la pensée des Hommes.
Les journaux télévisés ne sont plus neutres, on accorde de l'importance à un fait divers, on n'étudie qu'une seule vision d'une guerre, d'une opinion politique, on fait tout pour éviter au peuple de penser.
Et c'est malheureusement un des médias qui oriente le plus les résultats élections.
Loin de considérer la télévion comme un outil diabolique, nous pouvons quand même penser qu'il est préférable de la transformer, de la rendre plus ouverte, de laisser l'homme penser quand il la regarde, de ne plus véritable regarder la télévision mais d'y participer, d'être impliqué.
Mais avoir accès à ce média pour permettre de développer cette pensée nouvelle n'est pas chose aisée, sauf si c'est sur une petite chaîne, et si c'est le cas personne n'en saura rien...
Internet est le média le plus simple à toucher.
N'importe quel sujet peut y être traité.
Mais cela peut s'avérer dangereux, il faudrait que les propos explicités ici restent tels quels, n'ondulent pas avec la Rumeur, ne soient pas pris comme des propos extrémistes.
Nous souhaitons un monde meilleur allant vers une planète Terre libre de toutes nations, argent, individualisme, capitalisme, pas une guerre par les armes, pas de violence, nous n'appelons personne à prendre les armes, il ne faut pas que nos propos soient déformés.
Faire passer ce manifeste sur des forums de discussions serait un début, peut-être faudrait-il faire un site web pour développer plus concrètement, pour ne pas risquer de paraître confus et vague.
Les grands quotidiens ou hebdomadaires pourraient être faciles à toucher, si tant est que l'on choisit bien notre cible.Essayer de faire passer nos pensées dans un journal tel que Le Figaro reviendrait à leur donner les armes pour nous tuer dans l'oeuf.
La radio, au même titre que la télévision, est un média difficile à toucher au rang national...

X

Notre vision du monde qui pourrait nous attendre peut être résumée en quelques points, pour simplifier.
- L'être humain doit prendre conscience de son potentiel réel, personne n'est grand personne n'est petit, tout le monde peut tout changer, peut-être que des informations devraient circuler, des moyens d'éducation, sans faire les démagogues pour autant, si l'être humain voit mieux le monde dans lequel il vil il est à même de le vaincre.S'il se base sur des préjugés, il ne peut rien.
- Abolition du capitalisme par la suppression même des systèmes monnaitaires renforçant l'individualisme et les différences sociales.
- Abolition des frontières, l'être humain a besoin de prendre conscience qu'il ne fait qu'un sur cette planète et que les notions de nations, rivalités, guerres, conflits, ne peuvent pas exister.Nous devons tous travailler ensemble pour faire renaître l'humanité de ses cendres.
- Parvenir à stopper toute forme d'individualisme, on peut très bien faire toutes les ressources dont on a besoin, tant essentielles que culturelles, artistiques, divertissantes.Comme il dit plus haut, l'argent n'est pas une nécessité.Tout le monde peut tout avoir.Là où le communisme a échoué, nous réussirons.
- Ne plus avoir de nations définies ne signifiera jamais un effacement totale des différentes cultures, seules les barrières sautent, les hommes ne deviennent pas une masse informe pour autant, bien au contraire.


Neo


Ceci n'est en rien propos d'idéaliste ou de révolutionnaire à la mords-moi le noeud, ni même une petite révolte d'une nuit.
Basée sur des réflexions saines et sur une prise de conscience développée, l'humanité peut très vite changer...A vous de voir.
Pour me contacter : antoine.collin@wanadoo.fr

Ecrit par , à 12:59 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  libertad
09-11-04
à 13:33

Texte intéressant mais je ne partage pas sa critique de l'individualisme qu'il identifie à l'individualisme bourgeois. Pour l'anarchisme il s'agit de libérer l'individu de toutes les formes d'asujettissement.
Répondre à ce commentaire

  marchal
09-11-04
à 18:16

Effectivement c'est une bonne réflexion, mais j'aurai également une certaine retenue sur la critique de l'individualisme telle qu'elle est présentée, bien qu'au passage, la libération de l'individu tel qu'il est aujourd'hui, me pose le même problème. Il faut encore y réfléchir. Malheureusement pour cela nous avons le temps, si nous sommes la clé, de toute évidence nous n'avons pas encore trouvé la serrure.
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