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L'En Dehors


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Who is Chomsky ?

Lu sur : Hemsidor Torget « Noam Chomsky est probablement l'anarchiste américain le plus connu. Le fait curieux est qu'il est politiquement un gauchiste-libéral, et considéré comme un réactionnaire dans sa spécialité académique, la linguistique. Chomsky est également, pour beaucoup de gens, un activiste inlassable, infatigable, généreux et sincère. Ce qui, malheureusement, n’assure pas sa pensée à valeur libératoire.

En lisant ses livres et ou interviews, on recherche en vain l'anarchisme (Ou l’anarchiste) dans n'importe lesquelles de ses critiques. En lui demandant de mettre les points sur les « i » ; « Les gouvernements sont-ils en soi mauvais ? » sa réponse est non (28 janvier 1988). Il critique les politiques des gouvernements, pas le gouvernement lui-même, motivées par son « devoir en tant que citoyen. » Le leitmotiv constant dans son travail est une intervention en faveur de la démocratie : « De la vraie démocratie », « De la vraie participation », « De la participation active » et de tout le semblable.

Son but a pour objectif « un degré significatif de démocratisation », pas le remplacement de la règle politique par une condition sans règle dénommée « anarchie ». A peine étonnant, alors que sa pratique personnelle se compose de réformisme, une « issue » orientées d’efforts, comme par exemple la résistance symbolique à l’impôts et l'adhésion à l’ACLU. Au lieu d'une critique du capital, sur ses formes, sa dynamique, etc., Chomsky proclame (1992) « Le contrôle social de l'investissement. C'est une révolution sociale. » Quelle affirmation ridicule…

Sa focalisation, presque exclusivement, est relative à la politique étrangère des Etats-Unis, une étroitesse qui exercerait d’ailleurs une influence conservatrice même pour un penseur radical. Si encourager la participation accrue dans la politique va à l’encontre du contre-courant potentiellement subversif, vers de moins en moins de participation, l'emphase de Chomsky sur le « statecraft » (L’« artisanat » de gouverner), elle-même gravite vers l'acceptation des états. Etant d'autre part en complètement ignorance de « zones clés » (tels que la nature et les femmes, pour en mentionner seulement deux), fait de lui un « distillateur » mal approprié.

En termes de relations inter-gouvernementale, les détails déçoivent aussi. Le principe d’intérêt est le Moyen-Orient, et nous y voyons n'importe quoi mais aucune analyse anarchiste, ni anti-autoritaire. Il a uniformément plaidé et argumenté (Comme dans son livre The Fateful Triangle, 1983) pour une solution de deux état sur la question palestinienne. Une formulation caractéristique : « Israël dans ses frontières internationalement identifiées aura les droits accordés à n'importe quel état dans le système international, pas plus, pas moins » De telles positions s'adaptent bien dans la racket électoral et tout ce qu'il légitimise. A la lecture, on comprend qu’il a choisi (Voices of Dissent, 1992), comme le Salvadorien Ruben Zamora, politicien centriste qu’il a admiré autrefois.

Chomsky s'est longtemps plaint que le système (actuel) et ses médias de léche-culs ont fait de leurs mieux, malgré beaucoup de ses livres, pour marginaliser et supprimer sa perspective de pensée. Plus qu'un petit peu ironique, puisqu'il a fait son possible pour contribuer à la marginalisation, pour beaucoup, là aussi, de la perspective sur l’anarchisme. Il a fait partie d’innombrable groupes de travails ou d’éditoriaux : The Nation, In These Times, et Z Magazine, mais n'a jamais mentionné Anarchy, ou Fifth Estate, ou mêmes d'autres publications anti-autoritaires.

« Incritiquable » soutenant les médias libéraux de gauches tandis qu'il ignore totalement nos propres médias peut à peine être un accident et ou un acte par inadvertance. De fait, je lui ai écrit et nous avons échangé nos avis en 1982 sur ce point en particulier. Il m’a donné une réponse plutôt pro-gauche, non-assurée et s’est retranché sur l’avis de son public contre tout point de vue d’anarchiste(s).

Le dernier livre d’interviews de Chomsky, Class Warfare, est présenté dans les médias libéraux (De gauches) comme « La nouvelle pensée accessible sur la révolution républicaine. » Il fournit censément les réponses à des questions telles que « Pourquoi, comme défenseur des idéaux d'anarchiste, il est en faveur du renforcement du gouvernement fédéral. » La vraie réponse, pénible évidement, est qu'il n'est pas un anarchiste du tout…

Professeur de linguistique et travaillant au M.I.T (Massachusetts Institute of Technology), il a concrétisé sa renommée et sa fortune par ses conceptions de la nature du langage. Le professeur Chomsky voit la langue comme partie fixe et innée d'une certaine « Nature humaine essentielle » (Barsamian, 1992). La langue se développe selon un chemin intrinsèquement déterminé, considérablement comme un organe physique. Dans ce sens, Chomsky indique que la langue « A simplement surgie » (1988) et que nous devrions l'étudier comme « Nous étudions n'importe quel problème dans la biologie » (1978).

En d'autres termes, la langue, cette partie de la culture la plus fondamentale, n'a aucun vrai rapport avec la culture et est une question de formation instinct-guide par la spécialisation biologique.

Ici, comme partout, Chomsky ne peut même pas sembler s'imaginer qu’aucune problématique au sujet des origines de l'aliénation ou des probités fondamentales au sujet de ce qu'est vraiment la culture symbolique, à la base. La langue pour Chomsky est un phénomène strictement normal, tout à fait indépendant de la genèse de la culture humaine ou du développement social. Une perspective sévèrement « arriérée » et non-radicale, non indépendante, d’ou sans doute sa réticence a en « remettre » beaucoup sur la question, en dehors de « foyer » politique très étroit.

Dans le numéro d’été 1991 du magazine Anarchy a été inclus « Une brève entrevue avec Noam Chomsky sur l’Anarchie, la civilisation, et la technologie. » Pas étonnant, c'était une affaire plutôt étrange, étant donnée l'antipathie général du professeur à chacune des trois matières. Le sujet d'Anarchy a été ignoré complètement, en conformité avec sa manière de les éviter comme depuis toujours. En réponses aux diverses questions sur le sujet, il était évidemment aussi « inconfortable » qu'il était complètement non préparé pour en donner n'importe quelles réponses « convenues ». Loin des nouvelles lignes de la pensée qui réexaminent critiquement la nature de la civilisation, Chomsky était évidemment ignorant de cette littérature croissante et de cette influence dans le milieu anti-autoritaire.

En ce qui concerne la technologie, il était, à contre-coeur, plus expansif, mais tout comme avec la question de la civilisation, « dans le noir »… Ses réponses répétées ont toutes trouvées la critique et discréditées, éliminant l’examen des clichés de pro-technologie, de moins en moins croyables pour des anarchistes : la technologie est le seul outil, un phénomène « tout à fait neutre » à voir seulement en termes de détail, en éliminant aussi l’examen de ses utilisations et ses usages. Chomsky déclare réellement que les voitures « sont très bien » ; Ce n'est seulement que les cadres « corporatif » (Les décideurs corporatistes) qui en sont le problème… De même avec la robotique, comme si cela tombe du ciel et n'a aucun impact dans la domination de la nature, la division du travail, etc. ... En se fermant, il a proclamé que « la seule chose qui peut probablement résoudre les problèmes écologiques est la technologie de pointe. » Oui : plus d'âme-déstructrice, d'éco-destruction maligne, c’est ce qui a créé le cauchemar actuel !

Durant l’automne 1995, Chomsky a offert une grande partie du montant perçus d'un discours bien-faisances, sur la politique étrangère des Etats-Unis, à Portland, au Freedom and Mutual Aid Center 223, connu comme un infoshop local d'anarchistes. Pour honorer son généreux bienfaiteur convenablement, l'infoshop a d'abord dépensé l’argent de tous, en matériel informatique, puis quelques mois plus tard, a financé une brochure promouvant l'infoshop et les idées à diffusées. Parmi les citations dans la brochure, ci trouve celle-ci : « La tâche pour une société industrielle moderne doit de réaliser ce qui est maintenant techniquement réalisable. » Le lecteur attentif n’a pas besoin de moi pour se rappeler l'auteur de ces mots [ Chomsky, voir ci-dessous * ], ni pour préciser cette influence moins qualitativement radicale. Pour ceux de nous qui voient notre tâche comme facilitant l'abolition totale de notre « société industrielle moderne », elle est répulsive à l'extrême pour trouver sa réalisation avec une servilité célébrée. »

John Zerzan

POB 11331
Eugene, OR 97440

USA

[ * La lecture effective de la brochure de l’infoshop 223 peut être lue ou comprise comme suit : « La tâche pour une société industrielle moderne est de réaliser ce qui est maintenant techniquement réalisable, à savoir, une société qui est vraiment basée sur la participation volontaire libre des personnes qui produisent et créent, vivent leurs vies librement dans des établissements qu'elles commandent, et avec des structures hiérarchisées limitées, et probablement aucune. » Noam Chomsky ]

Ur Kaspahraster nr 17, juli 1996. En mer positiv inställning till Chomsky finns på Epsilon Press

(Alltråduktiön redaktionär upp av Migöbrir)

Ecrit par Mirobir, à 06:30 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  Anonyme
24-10-04
à 10:49

Certaines de ces critiques sont tout à fait justifiées.

Il n'en reste pas moins que son analyse des médias américains, de leur traitement de la politique étrangère,basé sur des comparaisons et la mise en évidence du "deux poids deux mesures",est réellement subversive et mériterait d'être appliquée aux médias français, ce qui n'est pas fait pour l'instant.
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  Anonyme
24-10-04
à 11:37

Re: PLPL

On voit que tu ne connais pas Pour Lire Pas Lu :
http://www.homme-moderne.org/plpl/


Extrait :

En 1991, la presse avait menti sur la guerre du Golfe. « Nous sommes la démocratie », disaient les journalistes. En 1992, la presse avait menti pour vendre le « oui » au référendum de Maastricht ; « nous sommes le pluralisme », disaient les journalistes. En 1999, la presse récidivait à propos de la guerre de l?OTAN au Kosovo ; « Les leçons du Golfe ont été retenues », disaient les journalistes. En 1995, la presse a également menti contre les cheminots en grève de novembre-décembre ; huit ans plus tard, au printemps 2003, elle mentait encore contre les enseignants, puis contre les intermittents.


Ils mentent, ils s?excusent et puis ils recommencent. Au cours de l?année 2002, l?hystérie médiatique a précipité l?incarcération de plusieurs personnes dans le cadre du procès pour pédophilie à Outreau. Beaucoup était innocentes. Pour fêter la nouvelle année 2003, les journalistes ont envoyé en prison Abderrezak Besseghir, un employé à l?aéroport de Roissy qu?ils accusaient de terrorisme. Il était innocent. Les médias, eux, sont des multirécidivistes.


Tout au long de cette période, Le Parti de la Presse et de l?Argent (PPA) n?a cessé de concentrer ses forces et son capital. Il a exposé son objectif : « aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit [?]. Or pour qu?un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c?est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c?est du temps de cerveau humain disponible » (Patrick Le Lay, PDG de TF1, in Les dirigeants face au changement, Editions du Huitième jour, p. 92). Ni « dérapages » ni « emballements » : la médiocrité, l?erreur ou le mensonge sont les produits naturels d?un système. PLPL le détruira.
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  anonym3
24-10-04
à 11:44

..

ce texte a été écrit en 1996.
Je me souviens d'un interview en 95 de chomsky où il ne savait pas ou ne pouvait s'exprimer sur la différence entre "démocratie participative" et "anarchie" (choses qui lui semblait sans doute égales pour lui).
Malgré des critiques intéressantes sur les pouvoirs des médias entre autres, et de sa sympathie pour l'anarchisme, j'ai moi aussi beaucoup de mal à entendre dans ces propos autre chose que du gauchisme et le désir d'une "vraie démocratie".
Il y a pas longtemps, il y avait eu dans un de ces propos, une allusion vantant l'utilité de l'État, conséquence logique, du gauchisme et des vrais démocrates...
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  marchal
24-10-04
à 12:28

Les drapeaux fussent-ils noir sont comme les croix, ils ne rallient que ceux qui se mentent.
En voilà de beaux joueurs qui critiquent sans arrêt ceux qui se renvoient la balle.
Ils sont là depuis longtemps sur le banc de touche parce qu'aucun sélectionneur ne veut les laisser jouer, car à bien les regarder à l'entraînement, ils sont plutôt confus.
Peut-être craint-on qu'ils se barrent avec la balle?

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  Anonyme
24-10-04
à 12:48

Re: Se rassurer

Il est d'une grande consolation de savoir ceci :
A ses début, le spectacle, était ridicule dans ses "excès" pour beaucoup (montrer des seins dans un journal : Bah, j'vois ceux d'la Marie tous les jours !). On se marrait en observant ses prétentions ! Aussi devait-il toujours présenter "ce qui est bon".
Après avoir eu une génération élevée au biberon du spectacle, il ne prétend plus qu'à montrer "ce qui lui plait".

Marchal, tu prétends connaitre le contexte de ceux qui s'expriment, tu les accuses d'inaction car il suivraient des meneurs d'homme. Mais, toi-meme, en quoi es-tu déterminé à en finir avec cet état ?

***

Il y a bien un problème de gout, mais c'est une chose moderne : c'est l'entrainement quotidien au mauvais gout.

Etre sur la touche, c'est pas mal pour un début.
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  marchal
24-10-04
à 18:51

Re: Re: Se rassurer

J'appelle mensonge celui qui, montrant d'un index tremblant le capitalisme, qu'il soit alter, gauche ou encore noir, garde dans ses poches un bloc dont on détache des feuillets ou encore ces cartes de pokémons que l'on insère dans l'orifice béant de machines gloutonnes. J'appelle cela aider l'argent à faire de l'argent.
J'appelle mensonge lorsque je lis le " programme" de la FA qui prétend remettre l'outil industriel à la communauté en jurant de ne pas commettre la même erreur, et d'affirmer ainsi dans un dessein philanthropique qu'elle puisse être durable.
J'appelle confusion celui qui attend que cela vienne comme le fait un pantin maléfique dans les guignols.
« N’ayez pas peur. Allez-y et jouez. » Charlie Parker
J'appelle manque de confiance en soi celui qui, ne veut pas entrer dans la danse muni de gros sabots.
J'appelle cela avoir peur d'être attiré aussi par le pouvoir ou par ce qui brille encore.
Je n'ai pas lu Chomski!
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  Anonym3
24-10-04
à 20:33

Re: le jeu du drapeau

Le probléme avec ce genre de petit jeu (virtuel) de balle, c'est de réduire ce jeu à deux camps, tandis que la réalité révéle qu'il y en a plus de deux, il y a ceux qui jouent (et qui s'opposent, se complétent ou s'écrasent, même au sein d'une même équipe), ceux qui regardent les joueurs (et qui prennent parti, ou veulent devenir joueurs eux aussi, le renouvellement, et qui ont des relations similaires aux joueurs...), ceux qui s'en foutent du jeu imposé à leurs yeux (et qui aimeraient bien pouvoir stopper ce jeu stupide et risqué, pour ainsi se libérer de cette réalité/idéologie de merde).

  1. Les premiers ; les joueurs usent de ce jeu à leurs fins. Ils veulent écraser l'autre.
  2. Les seconds ; Les spéctateurs aiment ce jeu (plus ou moins, mais bon ça a toujours été ainsi apparemment), car sinon pourquoi ils seraient spéctateurs ? (faut surtout pas faire réfléchir le spéctateur sur sa condition, c'est la raison du jeu, de divertir, de penser le jeu plus important que la condition individuelle ou collective).
  3. Les troisiémes ; Les "j'e m'en foutistes" n'aiment pas ce jeu, car ils connaissent l'influence de cette réalité sur leur entourage et leur vie, ils ne sont pas libres de déterminer par eux-mêmes leurs conditions, mais ceux qui tiennent les clefs de sortie du stade empéchent les récalcitrants de (s'en) sortir, aussi bien par les habitudes idéologiques du jeu communisant des "hourras" des spéctateurs qui empéchent la communication entre ceux-ci (ou alors t'es un emmerdeur), qui permettrait peut-être plus facilement de définir les moyens de sortir (gréves, inssurections, révolutions, autres...) de ce stade merdique (l'allégorie de la caverne).
Maintenant, je ne suis pas sûr qu'on puisse qualifier de beaux joueurs ceux qui critiquent et qui ne jouent pas, j'appellerais ça, soit des spéctateurs insatisfaits ou soit, des "je m'en foutiste" (chose qui n'est pas précisé, mais qui a son importance sur les perspectives données à la critique).
Pour le drapeau, comme disait férré (...).
Je ne comprend pas la position prise, on dirait la position du "j'y suis, mais j'y suis pas vraiment", elle est où la position de l'observateur ?
Et même si ils se barrent avec le ballon, ça permettrait au moins temporairement d'arréter ce jeu-là et d'en réveiller quelques-uns.
On peut voir le monde et le jeu qu'on veut nous faire jouer d'autres façons ; moi contre tous et tous contre moi (dangereux et suicidaire) ; prolétaires contre bourgeois et bourgeois contre prolétaires (spectateurs et joueurs associés contre je m'en foutiste ; si les choses étaient si simples) ; Mais je pense que les anarchistes sont sur les bancs des spectateurs, et que leur seule moyen de s'en sortir (selon moi) est de convaincre une bonne partie du stade qu'ils n'ont rien à faire ici, que les joueurs sont des branquignols, et que la vie est ailleurs des murs du stade.
Chomsky montre le jeu qui se déroule et de l'image donné aux spectateurs sur les joueurs (et ceux qui sont dérriére les joueurs, les financiers). Chomsky doit faire parti des "je m'en foutiste", mais quelque part il se range dans le jeu du stadium (bien entendu du coté des victimes/spectateurs ayant aucuns moyens d'etre acteurs du jeu, mais qui seront plus à l'écoute) en donnant des solutions pour que le jeu continue (participation), mais moins oppressant. Il est vrai qu'il ne pose quasiment jamais de points de vues anarchistes dans ces écrits, et lorsqu'il le fait c'est souvent confus. C'est dommage, ou tant mieux, parce que si c'est confus comme ça...
John zerzan, connais pas, mais son article est intéressant, même si la forme n'est pas esthétique, c'est mieux d'exprimer une réalité que de la garder sur le bout des lévres et que personne n'entende cette réalité là, fut-elle entendable...
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  marchal
24-10-04
à 21:00

Re: Re: le jeu du drapeau

Le problème, c'est surtout que tu ne viens pas jouer avec mon " RE:RE: Se rassurer" parce que voilà un mikado dans lequel je joue avec une barre à mine.
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  Anonym3
24-10-04
à 21:46

Re: Re: Re: le jeu du drapeau

Joues avec ce qui te plait de jouer, TON "RE:RE: Se rassurer" ne me dérange pas personnellement (je me sens pas visé. ça m'était destiné? je vois pas où ? précises !), c'est certes un mikado avec lequel je n'ai pas le temps de jouer, car trop confus ou condensé. Je préfére le jeu de cartes sur tables... Quant à la barre à mine, un peu de self-défense ou d'un art martial bien compris et l'affaire est dans le sac ;).
Quant aux mensonges, t'en as oublié beaucoup, mais c'est certes difficile d'être exhaustif .
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  Anonyme
25-10-04
à 12:14

Mouaich...

Ce genre de critique calomnieuse est complètement discutable.

Quant à Zerzan (Una Bomber), son radicalisme de façade (comparable à celui de R. Riesel) cherche surtout à masquer son carractère un peu réactionnaire.
En tous cas ni social ni libertaire.

JOHN ZERZAN ET LA CONFUSION PRIMITIVE
http://infokiosques.net/94.html
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  Anonyme
25-10-04
à 14:33

Re:

Mince ! Quel sale type ce Zerzan, réac en plus ! Il confond tout et va jusqu'à comparer le démocratisme à un culte Voodoo…

Ted Kaczynski n’est pas Unabomber, son manifeste n’est que pure idéologie et a été écrit par un groupe de fanatique ayant un ego surdimensionné.

Et Noam Chomsky n’est vraiment qu’un brave type.

Tous des Utopistes, des Conseillistes…
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  Anonyme
25-10-04
à 14:38

Archéologie !?

http://endehors.org/news/5671.shtml

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  Anonyme
25-10-04
à 15:15

Re: Re: PLPL

PLPL n'applique pas l'analyse des médias de Chomsky. Celle-ci se trouve dans "La fabrication du consentement". Les autres livres de Chomsky sur le sujet ne font souvent que répéter l'analyse et les méthodes de ce bouquin. L'essentiel de ce livre, c'est une analyse, à base de comparaisons, du traitement par les médias américains de la politique étrangère des Etats-Unis.

Or PLPL n'attaque pas, ou très peu,la politique étrangère française et son traitement médiatique. Donc PLPL n'applique pas l'analyse de Chomsky aux médias français.
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  cercamon
25-10-04
à 15:20

Zerzan s'en va-t-en guerre contre le MIT...

Bon, pour résumer ce que Zerzan reproche à Chomsky :

1) de pas être un vrai anarchiste (ou un anarchiste light).

2) de ne critiquer que la politique étrangère des états-unis et les médias

3) de pas faire de pub pour la presse anarchiste

4) de pas lutter contre l'Etat

5) sa conception et sa théorie du langage

6) de pas être primitiviste, ou au moins de pas être au courant des théories primitivistes

6 bis) de penser que la technologie permettrai de réaliser une vie meilleure

7) d'avoir donné de l'argent à des anarchistes qui se sont achetés des ordinateurs avec, et en plus pour éditer des brochures même pas primitivistes d'abord (et partageant des idées avec Chomsky)

On ne va pas épiloguer sur la pertinence de chacune de ces accusations, mais bon, en toute bonne fois on peut accorder que ce n'est pas "calomnie" que de refuser de considérer Chomsky comme anarchiste au motif que son analyse n'est pas clairement anti-étatique et anti-autoritaire. Après on peut bien sûr avoir une définition plus "lâche" de l'anarchie, mais bon... ce n'est pas scandaleux. Bien sûr c'est une polémique passée, et je ne crois pas que Chomsky ait dit autre chose que "le système dont je me sens le plus proche c'est l'anarchie", et enfin il est évident qu'un peu de ressentiment et de mauvaise foi transpire des propos de Zerzan, mais mon but n'est pas de racheter Chomsky.

Je voulais souligner que j'ai l'impression que Zerzan en veux plus au Chomsky le linguiste qu'au Chomsky "l'anarchiste" (car Zerzan lie les deux en fait).

Chomsky fait partie de ces chercheurs qui au sortir des années 50, ont participé à l'élaboration d'un courant qui en sciences cognitives a dépassé le behaviorisme (où on expliquait le comportement par la mise en correspondance "balistique" entre stimuli et réponses) : le cognitivisme. Il s'agit alors d'étudier le comportement dans la perspective du "traitement de l'information", ou "computaionel" c'est à dire qu'on considère que la cognition, c'est manipuler des représentations (on dit aussi du calcul symbolique). On présente cette école de pensée comme exploitant le "paradigme de l'odinateur" : en effet l'idée de base étant qu'il existe un modèle fondamental qui permet de décrire autant le fonctionnement d'un ordinateur que celui de la cognition humaine ou animale. A l'heure actuelle une part importante de la recherche en neuro, en psycho, en IA, en linguistique, etc. s'inscrit toujours dans ce programme cognitiviste. Il existe des théories alternatives, certes de plus en plus populaires, qui remettent en cause l'idée de représentation objective du monde et de traitement de ces représentations, mais loin encore de devenir majoritaires, parce qu'elles demandent une remise en cause "philosophique" d'une part importante de la recherche effectuée, et aussi parce qu'elle ne sont pas forcément facilement testable expérimentalement.

Alors lire que Chomsky est "considéré comme un réactionnaire dans sa spécialité académique, la linguistique" ça fait un peu sourire. Si par là Zerzan veut dire que ses théories sont dépassées, ben oui, forcément, c'est comme ça que ça marche la recherche (Chomsky doit avoir près de 80 ans aujoud'hui).

Zerzan en veut à Chomsky (comme à Minsky, également du MIT) à cause précisément de cette "métaphore de l'ordinateur" (cette école de pensée étant historiquement essentiellement made in MIT). Zerzan cherche à revenir à la source de l'aliénation. Pour lui c'est la faute à... la symbolisation. La représentation est une cristallisation du réel, une volonté de subordonner. Donc langage, civilisation, agriculture, industrie sont l'expression d'une aliénation. Le langage est un outil médiatisant l'exploitation, il s'agit donc de quelque chose "d'artificiel" de surajouté à notre liberté fondamentale, et ce faisant, la bridant. Alors bien sûr il ne peut qu'en vouloir à un type qui a cherché à montrer que le langage était une faculté innée, qui s'exprimait au même titre que n'importe quel trait biologique par exemple ; à un type qui a élaboré un modèle universel du développement du langage.

Je ne suis pas totalement en désaccord avec Zerzan lorsqu'il met en relation aliénation et symbolisation (moi je dirai plutôt "rapport au symbole"). Mais je trouve la démarche de Zerzan un brin nihiliste : sous prétexte de lutter contre l'exploitation, il veut supprimer tout ce qui est soit-disant en rapport avec l'exploitation. A ce petit jeu, on peut remonter jusqu'à la vie elle même et montrer qu'elle est source d'aliénation. Zerzan confond une conscience aliénée avec les attributs d'une conscience aliénée. Il dénonce l'activité symbolique, mais son projet est-il de supprimer purement cette activité (celle-ci étant une "souillure" qui nous a été "rajouté") ou de prendre conscience de cette activité (qui nous est innée, et découle de notre structure biologique/psychique etc.) pour la vivre autrement ? J'ai bien peur que la proposition de Zerzan ne soit la première.
Répondre à ce commentaire

  libertad
25-10-04
à 15:36

Re: Zerzan s'en va-t-en guerre contre le MIT...


Cercamon, tout à fait d'accord avec ta présentation du texte de Zerzan et de ses idées, je pencherais personnellement pour l'intérêt de la seconde perspective crée par les réflexions de Zerzan sur l'aliénation ( prendre conscience de... ) c'est vrai que Zerzan semble plutôt choisir la première hypothèse : le nihilisme ( d'où son soutien aux actes de Unabomber ). Mais tout cela n'enlève rien à l'intérêt de sa démarche, c'est pourquoi l'En dehors commence à présenter ses textes et ceux du courant "primitiviste" car il est regrettable que l'on ne puisse trouver en français qu'un manifeste anti-Zerzan répété à l'infini sur le web.
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
25-10-04
à 15:41

Re: Zerzan s'en va-t-en guerre contre le MIT...

MDR : on en arrive aux memes conclusions
-> http://endehors.org/news/6071.shtml#60

Il serait bon de s'enrichir l'un l'autre si possible... non?
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
25-10-04
à 18:16

Re: Re: Re: PLPL

Ok. Mea culpa ! Probab' que la pensée Bourdieusienne est éloignée de la pensée Chomskienne.

Tu peux décrire rapidos les grandes lignes du la frabrication du consensus ?

Merci par avance.
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
25-10-04
à 21:03

Re: Re: Re: Re: PLPL

Décrire rapido, de mémoire, ça va être difficile... Le mieux est de lire le bouquin.

Disons que Chomsky montre, par de nombreux exemples pris dans la politique étrangère américaine,comment les choix éditoriaux des médias américains correspondent aux positions diplomatiques des Etats-Unis: coups d'Etat médiatisés ou ignorés, bonnes ou mauvaises victimes suivant leur statut d'ami ou d'ennemi national, interventions armées condamnées ou pas suivant ces mêmes intérêts, traitement variable des guerres civiles, des assassinats politiques...qui suivent dans leur très grande majorité les positions et les intérêts de l'Etat et des multinationales américaines.

Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
25-10-04
à 23:16

Re: Re: Zerzan s'en va-t-en guerre contre le MIT...

Non Libertad, il y a plusieurs textes de dénonciation d'un certain syncrétisme chez Zerzan... celui de la revue Ab irato (si mes souvenirs sont bons) d'ailleurs est particulièrement bien fait, avec une recherche sérieuse sur la manipulation qu' opère Zerzan sur la préhistoire.
Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
25-10-04
à 23:19

Re: Re: Re: Zerzan s'en va-t-en guerre contre le MIT...

Autant pour moi, ça doit effectivement être le même...auquel j'adhère...
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
26-10-04
à 15:37

Merci beaucoup à cercameron pour son analyse
(vive le site de l'en dehors, où l'on peut discuter sans s'étriper.).

Une critique cependant : OK pour dire qu'il est intéressant de connaitre les thèses de zerzan. Mais dans ce cas, c'est un peu dommage de commencer par diffuser un texte polémique anti-chomsky plutôt qu'un texte où zerzan explique sa propre théorie.
Les discours-anathèmes pour expliquer que "machin est pas un vrai révolutionnaire anar", je commence à en avoir un peu ma claque... (surtout quend on a l'impression que c'est l'hôpital qui se fout de la charité...)

D'autant que, quoi qu'on pense de la pureté idéologique de Chomsky, la lecture de ses livres (en particulier sa critique de l'idéologie "libérale" qui est très différente de la vulgate ATTAquienne) gagnent à être connus en France.
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  Anonyme
26-10-04
à 17:30

Re:

C’est justement pour éviter de possible polémique(s) future concernant les deux protagonistes… ;-)
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  Anonyme
27-10-04
à 02:40

Zerzan...

J’ai justement voulu traduire “PATRIARCHY, CIVILIZATION, AND THE ORIGINS OF GENDER” de Zerzan, comme possible article présentatoire, mais vu la technicité du texte (Donc de sa qualité) et la quasi-non-existence sur le Net d’articles ou de textes en français… (Hormis en suédois, mais ils sont tout aussi rares :-)

Cercamon (Et non Cameron ou Cercameron :-) se donne la peine de faire cet exercice actuellement, concernant ce texte en particulier.

Patience ami…

Migöbrir ;-)
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  gyhelle
27-10-04
à 09:42

Re: Zerzan...

Salut,

Il y a eu au moins un bouquin de Zerzan (Furur primitif, edition de l'insomniaque)
Je dois avouer etre plus que dubitatif avec le primitivisme, devant comme beaucoup le fait de pouvoir mener une vie normale a la medecine et a la technologie moderne.


En ce qui concerne Chomsky, de ce que j'ai lu, il est clair qu'il n'est pas un theoricien de l'anarchisme, mais rien ne l'empeche d'etre anarchiste ou proche de l'anarchisme ou meme de l'avoir ete et de ne plus l'etre (je ne connais pas ca position actuelle). Il est tout aussi clair qu'il existe un "anti-chomskyisme" de fond chez certains "anarchistes" qui est franchement ridicule.
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  Anonyme
27-10-04
à 11:18

Re: Re: Zerzan...

Le primitivisme ça me paraît être un ghetto pour anars. Comme si ils n'étaient pas déja suffisament isolés comme ça.
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  libertad
27-10-04
à 11:33

Re: Re: Re: Zerzan...

Vu à la catastrophe écologique où nous conduit le capitalisme, le primitivisme régfléchit au moins à cette question. L'avenir nous donnera-t-il le choix ?
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  gyhelle
28-10-04
à 02:39

Re: Re: Re: Re: Zerzan...

Je suis plutot d'accord avec Anonyme.

La reflexion sur l'ecologie, c'est l'ecologisme (pas les partis verts, j'entend) et je pense que personne n'a attendu les primitivistes pour s'y mettre. Je connais assez peu ce mouvement, mais de ce que j'en ai lu (le bouquin de Zerzan, il y a longtemps + quelques truc sur le web), ils critiquent plutot la technologie. Le probleme venant qu'ils mythifient le passe, ce qui donne tres grossierement : la technologie c'est pas bien, debarrassont nous en, retournont en arriere (sans jamais preciser ou en arriere non plus).

Je suis tout a fait pour une critique (une analyse) de la science, de la technologie et de leurs applications. Il faut que celle-ci soit juste et honnete et ne pas se refere a un pseudo age dore du passe (ni a un pseudo age dore du futur.

Je ne veut etre ni technolatre, ni technophobe.
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  Anonyme
29-10-04
à 16:41

Re: Re: Re: Re: Re: Zerzan...



A propos de Chomsky, voici les blogs de zmag:

http://blog.zmag.org/

Chomsky y écrit très régulièrement, dès fois quotidiennement,c'est ici:

http://blog.zmag.org/bloggers/?blogger=chomsky

Un détail: on peut aussi commenter et discuter les interventions , comme sur l'endehors.

Ne perdons pas cette occasion d'aller lui expliquer ses erreurs ! Il est peut-etre encore temps de le remettre sur le droit chemin !






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  Anonyme
29-10-04
à 17:09

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Zerzan...

Lol ! C’est déjà fait ;-)
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  Anonyme
09-12-04
à 15:16

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Zerzan...


Radicalisme de façade ? riesel ? non, mais ils se prennent pour qui tous ces cons ?
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  Takpi
10-02-06
à 22:09

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Zerzan...

bien dit ! Riesel, c´est encore ce qu´il y a de plus lucide dans les écrits en France, et en plus, il pratique ses idées, dans les montagnes lozériennes !
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