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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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"Vous êtes les bites de la nation"
Lu sur :: RAVAILLAC :: ravaillak.com le site officiel du journal RAVAILLAC :: : "“Maman c’est quoi la brouette thaïlandaise ?” De peur de révéler leur intimité en parlant de sexualité, souvent la réponse à cette question sonne à peu près ainsi : “Brouette Thaïlandaise : n.f. Petit véhicule à une roue muni de 2 brancards qui sert à transporter des fardeaux à bras d’homme, fabriquée par Toyota.” Face au risque de commettre une erreur ô combien fatale (leur petit chérubin pourrait finir star du snuff), les parents restent bien trop souvent tétanisés à l’idée de devoir parler de la Chose. Il en incombe alors à une tiers personne de corrompre ces esprits chastes. Quoi de plus naturel que ce soit l’école (passage obligé et royaume du sexe de la drogue et du rock’n roll) qui reprenne le flambeau.

C’est en 1973 que l’Education nationale ouvre officiellement ses portes à l’éducation sexuelle, mais il faudra attendre la circulaire du 18 novembre 1998 pour qu’elle face l’objet d’un enseignement spécifique. Cette circulaire précise que les séquences d’éducation à la sexualité qu’elle met en place (deux heures obligatoires chaque année pour les 3ème et les 4ème) ont pour but de “construire une image positive de soi-même et de la sexualité comme composante essentielle de la vie de chacun”, de faire “comprendre qu’il puisse y avoir des comportements sexuels variés” et de “développer l’esprit critique à l’égard des stéréotypes en matière de sexualité”. A cette circulaire vient s’ajouter celle du 24 novembre 1998 qui rappelle que l’éducation sexuelle peut aussi être abordée à travers les programmes et qu’elle s’inscrit dans un cadre plus vaste d’éducation à la santé (prévention Sida et MST, grossesses non désirées, etc).

Cette vision scientifique, placée sous le signe de la contraception et rendue “moralement acceptable” reste pourtant très discutable. Si il est nécessaire d’informer les élèves sur les modes de contraception et sur les dangers liés aux MST, il est regrettable que malgré l’ouverture préconisée par les textes de lois, dans les faits l’éducation sexuelle n’aille pas au delà. La sexualité nous est bien souvent présentée que sous deux angles : elle est biologiquement nécessaire (par sa fonction reproductrice), elle est potentiellement dangereuse (maladies et grossesses non désirées). Le plaisir (qui est pourtant une donnée non négligeable de la copulation) n’est que rarement abordé. Les raisons de ce silence sont évidentes. Tout d’abord, le système scolaire en lui même, conservateur, rechigne à faire passer la jouissance avant le devoir. Les résistances rencontrées il y a quelques années lors de l’installation de distributeurs de préservatifs dans les établissements scolaires en est la preuve. Par ailleurs, de nombreux professeurs, mal à l’aise, préfèrent occulter cet aspect du sexe devant leurs élèves. Le plaisir intime reste un tabou, quelque chose qui doit être tu par décence.

Néanmoins, tant que ne se sera pas opéré une révolution des mentalités dans les bahuts, l'efficacité des réformes sera nulle.

Concombre Charlie et Ze Supervizor. ".
Ecrit par libertad, à 19:02 dans la rubrique "Le privé est politique".



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