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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Ma quête

Elle est dans le regard, dans les yeux des enfants perdus, dans la pluie qui résonne sur les toits des maisons. Elle est dans les jours qui passent et qui ne m’effraient plus connaissant le prix d’une seconde de rire, de joie, d’insouciance. Elle est dans la couleur du ciel, dans la majesté des nuages, dans la violence de l’orage et la beauté des éclairs. Elle est dans ce cri qui retentit dans mon esprit quand je suis loin de toi.

Elle est dans la tempête qui remue nos ventres tant il est difficile d’appréhender les sensations inconnues comme la joie simple d’une bouteille rafraîchie dans l’eau froide  d’un  torrent ou le bonheur d’être près de toi quand tu découvriras que je suis aussi capable de prendre ta main dans la mienne seulement pour te sentir là.

Ma quête est dans l’espoir de changer de vie autant de fois qu’il le faudra pour tout connaître, tout envisager et aimer à m’en faire vaciller. Le temps est mon allié car il ne me dépassionne pas, il n’empêche pas mon cœur de vibrer  toujours et encore pour des yeux trop brillants ou une bouche sensuelle.

 Il y a bien une chose qu’il m’est impossible d’assimiler.

Je ne saurais jamais te désaimer !

Ma quête prend le visage de la colère lorsque je vois tous ces profiteurs, ces sans âmes, ces gens incrédules qui n’accordent à la vie que peu de considération passant la leur à se réfugier dans des certitudes rassurantes.

Ne devrait-on pas, au contraire, prendre à contre pieds toute cette éducation de renoncement, de stabilité, tous ces conseils de bon sens qui finissent par n’avoir aucun sens lorsqu’un un soir la mort se présente ?

Ne devrait-on pas tenter de vivre en écartant  tous ces oiseaux de mauvaise augure pesant sur nous de tout leur poids pour nous clouer au sol sans idée d’envol, sans folie, sans frissons ?

Ma quête d’amour passe par tes yeux, par cette main que tu me tends et que je saisis avidement. Elle est la plus belle des conquêtes, celle qui permet de se sentir en vie. J’ai encore envie de flancher pour une silhouette, des mots lancés dans la nuit, des vibrations non identifiés et ce corps qui m’attire délicieusement.

Je lui donnerais mes nuits, mes plus belles déclarations, mes frissons avant de continuer ma route au loin et là où les lumières brillent. Je serais plus riche de t’avoir connu et serré contre moi. J’aurais tant gagné à n’avoir que le meilleur, je laisse aux autres la stabilité, les projets et l’ennui d’une vie à réduction.

Je ne veux rien d’autre que ces mots d’amour !

Ma quête de la vie avec au bout du tunnel la mort qu’il faut envisager sans drame, juste comme un départ vers autre chose. Certains considèrent que cette fin est la fin de tout sans penser un instant qu’elle peut être le début ou la suite même en occultant une quelconque intervention divine. Nous passons notre vie à préparer notre mort, et bien au risque de surprendre, je n’entends aucune tristesse à cette déclaration.

Je n’y vois qu’une certaine lucidité !

Ma quête est ce que j’ai de plus cher car elle guide mes pas dans cette opacité régnante et je sais déjà que toi qui me lis, tu comprendras que je la partage avec ceux qui sont allés au bout de ce texte en prenant sur eux  de tenter de me croire même s’il s’agit d’une vérité relative !

 

ABBAS

Ecrit par libertad, à 22:50 dans la rubrique "Pour comprendre".



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