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L'En Dehors


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Correspondants locaux de presse, c'est pas la joie !
Lu sur Indymédia Paris : "Nombre de journaux, essentiellement de la Presse Quotidienne Régionale (PQR), sollicitent la contribution régulière de personnes qui ne sont ni salariées, ni pigistes, ni même officiellement journalistes : les correspondants locaux de presse (CLP). Légalement, ces personnes « contribuent selon le déroulement de l'actualité à la collecte des informations de proximité ». Légalement toujours, « l'activité de correspondance est accessoire et ne donne pas lieu à un contrat de travail en tant que tel ». Autrement dit, l'activité devrait être ponctuelle et répondre à une demande émanant d'un journal qui ne pourrait envoyer un de ces journalistes sur place. C'est pourquoi il est précisé que le correspondant peut « gérer librement son activité » et qu'il ne peut « lui être imposé aucun horaire ». La règle en vigueur est celle du rattachement au régime des non-salariés, et les revenus engendrés ne doivent pas dépasser plus de 15 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale, au-dessus duquel le correspondant doit s'immatriculer et cotiser auprès de l'URSAAF en tant que professionnel libéral. Aucun droit du travail n'est donc applicable au correspondant local de presse qui n'est pas reconnu comme travailleur du (ou des) journaux dans le(s)quel(s) il écrit.

Si l'activité était effectivement épisodique, cela pourrait peut-être passer, et encore, mais il faut savoir que beaucoup de CLP n'ont d'autre activité et qu'ils vivent donc de ces correspondances. Et pour vivre de cela, il faut en vouloir ! En effet, le niveau de rétribution du « dédommagement » est extrêmement bas. Exemple dans un PQR aquitain… Une brève : 0,8 €. Un papier : 3 €. Une nouvelle importante développée : 11 €. Une photo publiée : 1,8 €. Un kilomètre : 0,21 €. Le CLP doit ainsi cumuler les papiers, et il rogne quelques centimes d'euros sur les kilomètres…

Ce statut est reconnu depuis 1993, et il serait peut-être temps au bout de dix ans de se poser la question de savoir si cette activité n'est qu'un simple hobby amusant des personnes au temps trop libre, ou une forme de journalisme sous-payé, de réel travail déguisé… Voyons le cas de Ouest-France, le quotidien français au tirage le plus important. Le journal utilise 2 700 CLP. Selon le DRH, « les correspondants sont des informateurs, qui exercent cette activité en complément de leur activité principale ». Mais que dire alors de ces chômeurs, qui touchent leurs ASSEDIC, et qui exercent cette activité pour subvenir à leur besoin les plus sommaires ? Tous n'ont pas « une activité principale », loin de là… Pour les journaux, tout est bénéfique : pas de contrat de travail à signer, pas de cotisations sociales à payer, des charges minimales pour toute indemnisation, et de quoi remplir allègrement les pages locales de la PQR ! Le directeur de l'information de Ouest-France dit lui-même tous les avantages que lui procurent les CLP, les envisageant comme des « personnes ancrées dans les territoires, au don d'ubiquité qu'aucun journaliste ne pourrait remplacer ». Et il va jusqu'à ajouter le plus placidement du monde que, sans les CLP, « la France serait sourde, muette et aveugle. Elle a reconnu qu'il n'était pas souhaitable de faire peser des taxes sur leur travail »… Et vive la France ! Pour le CLP, rien à gagner : pas de contrat, pas de cotisation aux ASSEDIC, pas de cotisation à la retraite, pas de couverture sociale, pas de congés, pas de reconnaissance, et souvent une incompréhension face aux « vrais » journalistes qui les considèrent souvent comme des plaisantins voire des concurrents.

Selon les rédacteurs, les écrits des CLP sont systématiquement revus par des « journalistes professionnels », ce qui est entièrement faux. Certains CLP ont vu passer leurs articles sans jamais aucune modification, les fautes d'orthographe étant même restées en l'état ! Sans doute ces journaux ont-ils aussi besoin de correcteurs, mais ceux-ci doivent coûter trop cher… Quant aux articles écrits par les CLP et qui ne passent finalement pas, là aussi le directeur de l'information de Ouest-France a une réponse : les articles sont parfois trop nombreux et cela démontrerait l'attachement de ces collaborateurs à l'entreprise ! Pourtant, des mécontentements commencent à se faire entendre, certains CLP demandant à recevoir plus d'égards, d'autres demandant un vrai statut de journaliste, exerçant cette activité « à temps plein ». Car le temps est également un élément à prendre en compte : pour couvrir un événement, il faut s'y rendre, y assister, revenir, et enfin l'écrire. Soit de 30 minutes à 2 heures quand ce n'est pas plus… le tout pour toucher parfois seulement 3 € ! Et ne pensez pas à critiquer ce statut : il serait impossible financièrement d'employer ces personnes (toujours les charges sociales…), et cela serait un manque de respect envers eux qui aiment tant cette activité.

Certains CLP espèrent que cette activité débouchera à long terme sur un statut salarié, mais cela se produit très rarement. Le milieu des journalistes est solidaire quand il s'agit de défendre leur propre statut, mais les CLP sont délibérément ignorés car ils ne sont pas salariés de l'entreprise. Ainsi, selon un délégué CFDT de Ouest-France, « le débat n'a pas lieu d'être »… Pourtant, s'il n'y a effectivement pas de contrat écrit, il existe un contrat oral entre la direction et le CLP, et il s'agit donc d'un travail commandé, induisant un rapport de subordination similaire au salariat. Les CLP sont donc en droit de revendiquer un statut de pigiste, et certaines initiatives commencent à aller en ce sens, comme la création l'association « Presse-papier » à Nantes qui revendique l'amélioration de ce statut qui fait pour l'instant des CLP de véritables soutiers de l'information.

Mari, CNT presse et médias

Une asso bretonne de CLP : PRESSE-PAPIER, BP 142, 44403 REZE CEDEX site Internet : www.respublica.fr/presse-papier e-mail : presse-papier@respublica.fr"
Ecrit par libertad, à 22:07 dans la rubrique "Social".

Commentaires :

  Mauricio Javier FEDERICO
21-07-03
à 22:52

Argentine - Correspondants Locaux de Presse

De nationalité Franco-Argentine et résidant à Buenos Aires après avoir vecu 10 ans à Paris, je suis désagréablement surpris par le traitement et la publication des informations sur l'Argentine dans la presse francaise.

La France est le 3ème investisseur en Argentine et le peu d'articles dans la presse francaise dénote un méconnaissance de la réalité socio-économique de ce pays.

De formation économique et financière, je souhiaterai par votre intermédiaire prendre contact avec une société de presse afin d'offrir mes services en tant que correspondant local de presse et ce dans le seul but de mieux transmettre au lecteur de presse francaise la température locale.

Merci par avance de votre collaboration.
Cordialement

Mauricio J. FEDERICO
Responsable des financements structurés - Société Générale Argentina

e-mail: mauricio.federico@bsg.com.ar
Tel: 00.54.11.43.24.81.18


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  libertad
21-07-03
à 23:06

Re: Argentine - Correspondants Locaux de Presse

Si vous désirez un emploi rémunéré je pense qu'il vaut mieux vous adresser à la presse officielle, si vous souhaitez collaborer à la presse militante sur le net je vous conseille de contacter le site suivant : http://risal.collectifs.net

 

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  valorgues
08-02-05
à 10:54

bravo

ce texte reflète tout à fait le travail sur place des correspondants locaux de presse, recrutés sur simple annonce disant 'si vous savez rédiger, prendre des photos et possédez voiture'
personne ne leur dit qu'il faut s'affilier à l'urssaf.
vous êtes corvéable à merci, devez être disponible de 8h à 24h ( voir plus, lors d'un conseil municipal qui se termine à 2h du matin)qui aller retour et rédaction comprise vous rapporte 15,24 euros!!
on vous appelle pour vous demander ce qu'il y aura dans le journal demain, et vous êtes tenu à une rubrique régulière de trois colonnes minimum chaque jour.
ce qui fait que pendant trois ans, vous assurez sans aucun jour de repos ni de vacances cette rubrisue journalière, jusqu'au jour ou sans vous prévenir, on installe dans votre secteur un JOURNALISTE.
là votre travail devient de la M.... au dire de ce dernier, et vous ne faites plus que quelques chiens écrasés, le soir, car le JOURNALISTE, ne sort pas le soir tard.
dommage, car c'est un ??? travail?? job??? amusement ??? intéressant et rempli de contacts humain sympas.
voilà. Je reste bien sûr à votre disposition pour tous renseignements complèmentaires et pour soutenir et défendre auprés de nos décideurs ce joli métier.
cordialement
valorgues
Répondre à ce commentaire

  valorgues
08-02-05
à 11:05

bravo

ce texte reflète tout à fait le travail sur place des correspondants locaux de presse, recrutés sur simple annonce disant 'si vous savez rédiger, prendre des photos et possédez voiture'
personne ne leur dit qu'il faut s'affilier à l'urssaf.
vous êtes corvéable à merci, devez être disponible de 8h à 24h ( voir plus, lors d'un conseil municipal qui se termine à 2h du matin)qui aller retour et rédaction comprise vous rapporte 15,24 euros!!
on vous appelle pour vous demander ce qu'il y aura dans le journal demain, et vous êtes tenu à une rubrique régulière de trois colonnes minimum chaque jour.
ce qui fait que pendant trois ans, vous assurez sans aucun jour de repos ni de vacances cette rubrique journalière, jusqu'au jour ou sans vous prévenir, on installe dans votre secteur un JOURNALISTE.
là votre travail devient de la M.... au dire de ce dernier, et vous ne faites plus que quelques chiens écrasés, le soir, car le JOURNALISTE, ne sort pas le soir tard.
dommage, car c'est un ??? travail?? job??? amusement ??? intéressant et rempli de contacts humain sympas.
voilà. Je reste bien sûr à votre disposition pour tous renseignements complèmentaires et pour soutenir et défendre auprés de nos décideurs ce joli métier.
cordialement
valorgues
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  ibubolo
08-02-05
à 13:56

que la pieuvre s'étrangle avec ses tentacules...

journalistes, terroristes... étudiants, talibans !

la presse n'est qu'un des tentacules du pouvoir en place, ses esclaves doivent souhaiter sa perte et non sa perennisation...

je pense également que le statut de CL est peu enviable et peu lucratif, mais il s'agit toujours de personnes désireuses de prendre du galon et de s'intégrer à ce système manipulatoire.

Une, fois, dans le sud de la France, j'avais parlé à un jeune reporter qui sortait de l'école. On était en manif' et je lui ai dit ce que je pensais de son métier, de ses limites, ses contradictions, etc... une ou deux semaines après, il est venu me parler lors d'une autre manif' et m'a dit "j'ai pas mal pensé à ce que tu m'as dit et j'ai pas envie d'en rester là, je ne veux pas devenir un suppôt du pouvoir en place", ce à quoi j'ai répondu qu'il n'y avait pas de solution toute faite, mais plein d'expériences à faire, blabla, blabla... pour finir, je lui ai posé une question :

"Dis, les mecs comme toi, qui sortent de l'école... ils y croient ?"

"Oui, on y croit..."

Sa réponse m'a plus surpris que ce que j'aurais pensé... c'est fou, mais c'est vrai... y en a qui y croient...

en guise de digestif, je vous conseille la lecture de ceci :

RSF adjure l’UE de l’aider à renverser Castro :

http://www.indymedia.ch/fr/2005/02/30134.shtml

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  Jean
20-03-05
à 15:46

Tous les correspondants doivent se mobiliser !

C'est avec beaucoup de plaisir que les correspondants locaux de presse du quotidien L'INDEPENDANT (dans les Pyrénées-Orientales) constatent qu'ils ne sont pas les seuls à revendiquer un peu plus de considération de la part des dirigeants de la PQR... En ce qui nous concerne, nous nous sommes regroupés en association (ACPI : Association des Correspondants de Presse de l'Indépendant) depuis déjà plus de trois ans. Nous regroupons actuellement près de 60 adhérents dans ce département et devant le mépris affiché par la direction de ce quotidien envers ses collaborateurs de terrain que nous sommes, une action de sensibilisation a été lancée depuis le 6 mars 2005. Cette opération consiste à la mise en place d'un "service minimum" qui consiste à ne plus effectuer de reportages, d'articles et de photographies pour ce journal. Inutile de vous dire que nous essayons en ce moment d'attirer l'attention des (rares) autres médias locaux pour les informer de notre action. Car en ce qui nous concerne, le département des P.O. est soumis à une situation de quasi monopole pour le groupe Midi Libre... Un bras de fer est engagé depuis avec la direction qui refuse - à ce jour - de nous rencontrer et donc d'ouvrir le débat de notre rôle et sa fonction. Il faut savoir que dans ce quotidien, les tarifs n'ont pas évolué depuis plus de dix ans alors que paradoxalement, la rédaction demande plus de réactivité, de disponibilité et de professionnalisme. Sur les 226 communes du département des P.O., 200 dispose d'un "correspondant" de presse. En fait, dans la réalité, seules 90 communes disposent d'un vrai correspondant, disponible et corvéable à merci... Aujourd'hui notre mouvement touche près de 70 communes et prive ainsi d'informations locales environ 190 000 habitants, soit presque la moitié du département. Nous avons le soutien d'élus et de certains médias (dont FR3 qui a réalisé un sujet sur notre mouvement). Cependant, à notre échelle, nous sommes conscient que nous nous sommes attaqués à un véritable mastodonte et que la partie est encore loin d'être gagnée. Il faut également savoir qu'au sein du personnel de la rédaction (pigistes journalistes ou SR) chacun attends de connaître la réaction de la direction à notre égard car si celle-ci venait à faire un geste en notre faveur, il y aurait fort à parier que d'autres catégories de personnel s'engageraient à leur tour dans des revendications... Seuls dans notre coin de France, nos chances de réussitte risquent d'être limitées... Aujourd'hui, le débat sur un véritable statut du CLP doit être ouvert au niveau national car il est clair que nous représentons - chacun à son échelle - une force non négligeable dans la chaîne de l'information de proximité. Les dirigeants de la PQR et de la PHR le savent et se battront jusqu'au bout aussi pour continuer à engranger des ventes et donc des bénéfices sur notre dos. En se regroupant au niveau national, on pourra légitimement porter ce débat au niveau national. Ce n'est que par une mobilisation générale que les choses pourront réellement avancer. Nous sommes actuellement les seuls représentants de cette information locale de proximité que veulent et désirent les lecteurs de la PQR. A nous donc de faire entendre notre voix haut et fort !
acpi66@tiscali.fr
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  illusion
01-04-05
à 20:08

besoin de le dire

Je ne sais si ce commentaire fera avancer le chmilblick, mais au sortir d'une longue journée de correspondance locale il y parfois des choses que j'ai du mal à contenir.
Je profite de pouvoir demeurer anomyme (recherche d'emploi oblige...) pour vous conter ma petite "histoire de le dire...ça soulage...peut-être".

Alors voilà, je pige, enfin... Techniquement on dit que je corresponds, depuis un certain temps. Au départ, c'était juste pour trouver l'épanouissement, inexistant sur mon lieu de travail. Au départ donc, j'accepte toutes les conditions et je cumule cette activité avec un "vrai" travail. J'accroche trés vite, j'ai un bon relationnel, je tombe sur des interlocuteurs supers sympas, et je prends plaisir à passer de longues soirées devant Mon ordinateur...Ou sur la route. Aujourd'hui, le plaisir est indemme, en plus de cela je prends rendez vous chaque matin avec mon amie l'humilité, je ne rêve plus d'avenir et je ne cherche surtout pas la gloire (en revanche je cherche un "vrai" travail). Aujourd'hui pourtant il y a un os : je viens de publier un article un peu plus fouillé que d'ordinaire et cela m'a valu de passer de la dernière à la seconde ou troisième page du journal. Super non ? Oui mais voilà on me fait un honneur dont je me passerai, mon nom figure en bas de l'article...en tout petit juste en dessous de celui d'un journaliste professionnel qui s'attribue mon travail pour avoir rajouté un titre...
Répondre à ce commentaire

  EHB
23-05-06
à 15:49

Allez, on se réveille, que diable!

Je suis correspondant de presse pour le journal Sud-Ouest depuis cinq ans, et j'en ai marre de me faire avoir de tous les cotés. Alors j'ai monté un blog qui, plus qu'un simple CV, se veut aussi (à terme) une arme contre les agences de presse négrières.
Voici l'adresse : http://correspondant-de-presse-64.over-blog.com. Venez y partager vos expériences, et fomentons ensemble la révolution des intermittents de la presse! Faisons évoluer ce statut batard qui ne correspond plus aux réalités de notre époque,  pour que notre travail soit enfin reconnu et rétribué à sa juste valeur.

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  Anonyme
20-04-07
à 13:29

Re: bravo

je suis tout à fait d'accord avec toi! j'ai été correspondante 2 presse pr un grand quotidien durant 5 ans! celui ka piquer ma place c le journaliste qui traitait mes articles! aujourd'hui il est à la retraite et apparement à besoin de fric! la rédac ma tout simplement zapper avec 2 prétextes futiles!
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
20-04-07
à 13:31

Re: Tous les correspondants doivent se mobiliser !

et dans l'eure (département 27) sa éxiste de tel associations? merci 2 me répondre! mon mail: isabelle.bijeard@dbmail.com
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  Anonyme
20-04-07
à 13:31

Re: Tous les correspondants doivent se mobiliser !

et dans l'eure (département 27) sa éxiste de tel associations? merci 2 me répondre! mon mail: isabelle.bijeard@dbmail.com
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  Anonyme
20-04-07
à 14:05

Re: bravo

je suis tout à fait d'accord avec toi! j'ai été correspondante 2 presse pr un grand quotidien durant 5 ans! celui ka piquer ma place c le journaliste qui traitait mes articles! aujourd'hui il est à la retraite et apparement à besoin de fric! la rédac ma tout simplement zapper avec 2 prétextes futiles!
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  tetatutelle
20-04-07
à 17:52

Et le problème par rapport à la location ?

Vous ne l'avez pas fait exprès, c'est le pur hasard ; pourtant je le pousse à grands cris : MERCI pour la rédaction de cet article sur ce site qui arrive juste à point pour moi car j'envisage justement d'entrer dans la presse. Ou plutôt la presse réumunérée disons, car j'ai une expérience de trois ans de reportage pour une radio libre et croyez-moi, sans me vanter (c'est un vilain défaut), je n'ai pas lésiné sur les sujets ! Les chiens écrasés ne m'intéressent absolument pas, comme c'est le journalisme que j'envisage à terme, j'ai traité de "vrais" sujets le plus proches possible de la politique, preuve sur parole des interviewés que de vrais journalistes étaient souvent passés avant moi sur ces sujets. Alors plaisantine ? Qu'ils le disent si ça les chante, je me consolerai en ne les croyant pas ! Cette expérience bénévole de trois ans m'a conduite (de mon plein gré) sur une validation des acquis de l'expérience et si vous voulez tout savoir je suis à trois semaines de mon entretien avec le jury ! (Stresser ? Inutile puisqu'on a pas la moindre idées des questions (et des colles ?) qui vont être posées).

Venons-en à l'article. Au risque de choquer un petit peu, loin de considérer un poste de CLP comme le paradis, je dis que cette situation est très complexe et qu'il y a là à boire et à manger. J'ai retiré sur deux sites (je ne sais plus lesquelles) deux feuilles d'information sur le statut du CLP : voilà la toute première négligence, c'est ce parcours du combattant pour s'en informer ; par expérience perso : hors Internet, niet nulle part ! Sur la rémunération, exact et c'est d'ailleurs déconseillé de gagner davantage, justement pour éviter l'obligation de s'affilier à l'URSSAF.  Et je suis entièrement d'accord avec ça : à quoi bon gagner d'un côté, si ça nous est repris de l'autre ? En revanche, l'accord ne doit pas être uniquement oral : si certes ça n'est pas un contrat de travail, une convention de partenariat entre le CLP et l'entreprise de presse qui fait appel à lui est obligatoire et voilà une décision bien irresponsable que d'accepter de mettre à  disposition sa force de travail uniquement sur des accords verbaux ! Et contrat de travail ou pas, personne ne peut vous astreindre contre votre gré à mourir au boulot ! Un conseil amical : on vous interdit (verbalement ?) de prendre des vacances ? Prenez-les quand même ! Si vous les passez chez vous, partez en baignade le matin et rentrez le soir, le téléphone sonnera dans le vide ! Et vous verrez bien la suite des évènements. Si vous êtes virés, allez ailleurs. Quand il n'en restera plus un seul, ils songeront peut-être à se poser quelques questions !

Pour ma part, ce n'est donc pas tant ces questions-là qui me font peur mais des autres, bien réelles également, que je tiens à évoquer ici. Toute perspective durable inadmissible et donc écartée, ce type de boulot est en revanche indispensable pour "mettre les pieds à l'étrier" "se faire un apprentissage ou une première expérience" à rajouter dans son CV EN  VUE  D'UNE  ENTREE  DANS  LE  JOURNALISME. Et dans cette optique, le demandeur d'emploi doit au contraire être prioritaire sur l'étudiant ou le retraité qui cherche simplement à se passer le temps et pour ma part ma crainte est justement de voir un de ceux-ci (quand je postulerai) recruté à ma place ! Là alors, j'aurais envie de manifester ! Toujours dans cette optique d'aboutir à un vrai emploi de journaliste, il faut justement trouver un poste qui permette de couvrir au moins 20 heures hebdomadaires et ma crainte à moi est justement de me voir insuffisamment sollicitée, qu'on me réponde des trucs du genre "Un journaliste s'en ai chargé" "Notre effectif ce jour-là était suffisant" etc...

Et  SURTOUT,  SURTOUT ! Un truc auquel personne ne pense : le problème de l'URSSAF est vraiment minime à côté de celui de LA....DOMICIALIATION.  Une personne en location peut-elle être CLP et si oui comment ? Voilà à moi mon souci S et ma question Q ! Il est clairement écrit dans les baux de location qu'on peut se faire virer par son propriétaire si on exerce dans les locaux loués la moindre activité à son compte. Le travail de CLP en est une et je n'en connais aucun qui exerce dans un local (qu'il devrait encore prendre à ses frais ?!). Sont-ils donc tous propriétaires de leur maison ? Voilà si l'un de vous a une réponse sûre à m'apporter par rapport à ça, il me rendrait un immense service de le faire, ça me permettrait alors d'arriver devant mon  jury de VAE avec un projet professionnel totalement ficelé. Parce que le résultat de mes demandes de renseignements autour de moi sur cette question, c'est : des avis partagés sur la question ! S'il s'avère qu'il n'existe dans ce cas aucune solution, alors ce statut de CLP est encore plus "dégueulasse" qu'on ne le dit !

Pour le reste, c'est finalement un peu tôt pour moi d'en parler. Souhaitez-moi bonne chance et j'espère pouvoir vous donner rendez-vous début 2008. Si je rencontre des problèmes et que des révoltes s'emparent de moi,  je saurai retrouver cet article et solliciter certains d'entre vous ou même tout simplement : prendre ma cotis à la CNT !

Têtatutelle

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  delphine314
22-04-07
à 00:49

Re: Et le problème par rapport à la location ?

excusez-moi de la ramener : il n'y a rien à attendre de la PQR...Pour tout correspondant de presse qui n'a encore capté le système : oui c'est une activité de nègre, où les journalistes et patrons de presse sont des négriers, Si on veut mettre le pied dans la presse, faut pas réver c'est qu'on a accepté le système, c'est tout... La seule révendication à avoir pour les correspondants de presse pour ne pas être dans le consensus c'est : "en tant que correspondant je n'accepte pas que mon nom figure en bas du texte, quelque soit le papier, même fouillé, même d'initiative : le nom en bas c'est de la confiture à connEs....En tant que correspondant de presse, je n'accepte pas de m'investir sous quelques forme que ce soit dans un sujet, ce n'est pas mon boulot, je ne fais pas d'alertes avant une négociation ferme avec le payeur : prestation diverses étant soumise au droit du travail....Je ne communique aucune idée de sujet à qui que ce soit histoire de faire du lèche-botte où avoir une promotion : je propose de me faire embaucher direct, c'est ça ou rien..." Quand aux pots servis par la direction, histoire de dire "mais si vous faites partie de la grande maison" : boycott de rigueur. Et une bonne dose de lucidité-solidarité ne fera pas de mal à tous les scribouilleurs en herbe avides de faire du copinage/ syndicalisme avec leurs supérieurs
Répondre à ce commentaire

  delphine314
22-04-07
à 01:16

Re: Tous les correspondants doivent se mobiliser !

Concurence dans la PQR : alors là on croit rêver! si tu savais comment ça se passe quand les "concurents" locaux vont faire un gueuleton ensemble!!!!
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  delphine314
22-04-07
à 01:37

Re: que la pieuvre s'étrangle avec ses tentacules...

Y a en rien à croire ou attendre du journalisme : c'est de la vente d'écriture formatée, rien de plus....Rien à demander du tout  : tout au plus une hausse des tarifs...Quand ceux qui veulent en tant que correspondant de presse avoir leur nom en bas du papier, il y a contre sens : c'est au journal de payer un correspondant davantage si il veut y mettre son nom en bas car la loi de 93 si on la prend dans le bon sens ( pas le sens patronal) vise à protéger les correspondants en cas de poursuite ou pb judicières...Demander à avoir son nom en bas d'un article, c'est une forme de  mendicité où le correspond se vend lui-même en échange de ...rien du tout!!!

La loi de 93 : c'est une barrière à l'embauche, mais aussi une protection du journaliste salarié par rapport au pigiste indépendant....Le salarié est dans le système et accepte de vendre son écriture en épousant toute la maison-mère maquerelle en croyant qu'il vit pour pour écrire, alors que c'est le contraire : il écrit pour bouffer dans un système formaté....Il y a eu exploitation de cette loi de 93, certes par les journalistes salariés qui y voyaient une belle aubaine de s'alléger la tâche, en flattant l'échine des hordes de correspondants qui feraient n'importe koi pour avoir la petite pièce, ceux qui y ont crus sont bien crédules où très consensuels ( je penche plutôt que c'est la deuxième option)...D'ailleurs, vu les abus, c'est loi prend toute son envergure et remet les correspondants dans leurs vrais rôles : celui de rapporteurs d'informations...

Dépasse ce cadre revient à dire que vous souhaitez bosser pour des queues de cerise

Répondre à ce commentaire

  tetatutelle
23-04-07
à 16:03

Re: Et le problème par rapport à la location ?

Moi ça me ferait plutôt plaisir de voir mon nom inscrit au bas d'un article que j'aurais Moi-Même écrit (même sans vouloir jouer les starts) (?). Et si j'entends devenir un jour vraie journaliste, j'ai plutôt intérêt à faire un maximum de choses comme eux et donc à m'investir dans les sujets.

Justement si un boulot de correspondant de presse est déjà mal payé et qu'en plus je le rends volontairement inintéressant, c'est là que je deviens esclave. Je ne suis pas d'accord avec toi.

Têtatutelle

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  delphine314
23-04-07
à 16:10

Re: Et le problème par rapport à la location ?

moi j'ai déjà eu mon nom plusieurs fois inscrit en bas de l'article, et crois ça n'avance à rien : juste une façon de t'exploiter encore plus et de faire durer ce statut à la con...;Si tu veux être embauchée, il ne faut pas croire que ça passe par ce genre de choses...Cela dit je continue à essayer de faire passer des sujets interressants : mais encore une fois on va te prendre tes sujets et basta....( 8 ans de correspondance de presse, essai de créer une une force d'opposition syndicale : illusion car les correspondants font partie d'une population très disparâte)
Répondre à ce commentaire

  tetatutelle
23-04-07
à 16:33

Re: Et le problème par rapport à la location ?

Une chose très importante aussi que je tiens absolument à rajouter : un journaliste, en acceptant cette fonction, s'engage à sacrifier sa liberté d'expression individuelle ! En effet, la convention collective stipule clairement que "tout journaliste professionnel est tenu signaler à son employeur toute collaboration extérieure qu'il ne pourra poursuivre que sur l'autorisation ou au moins l'absence d'opposition de ce dernier".

Et comme le type de collaboration en question n'est pas du tout précisé, c'est valable aussi pour le bénévolat et même pour l'Internet (je me suis renseignée). Donc ça veut dire concrètement que si un jour je deviens journaliste, je devrai demander à mon employeur l'autorisation de continuer à écrire sur "L'En-Dehors" et s'il s'y oppose je suis sommée d'arrêter sous peine de poursuites judiciaires et d'avoir à verser à l'entreprise des dommages et intérêts !!! (Vous avez bien compris, alors profitez bien de me lire pendant que j'ai le droit d'être là !). Cela par contre, c'est scandaleux !!

Alors je répète qu'il y a à boire et à manger dans cette affaire de presse (dans et hors des cocktails). Entre gagner peu en gardant son droit personnel à l'expression comme tout citoyen et bien gagner sa vie en perdant ce droit, que choisir ? Ce genre de choix qui fait immédiatement réaliser le caractère  chimérique de la liberté démocratique en FranceSelon moi le débat mérite de dépasser cette seule opposition journalistes / correspondants. Mettons une bonne fois pour toute tout le monde autour de la table : journalistes, correspondants, patrons, syndicats, réfléchissons et prenons ensuite de vraies mesures (comme par exemple accorder la liberté d'expression personnelle aux journalistes et supprimer le statut de profession libérale pour les correspondants).

Têtatutelle

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  delphine314
23-04-07
à 21:13

Re: chose importante???

Une chose très importante aussi que je tiens absolument à rajouter : un journaliste, en acceptant cette fonction, s'engage à sacrifier sa liberté d'expression individuelle ! En effet, la convention collective stipule clairement que "tout journaliste professionnel est tenu signaler à son employeur toute collaboration extérieure qu'il ne pourra poursuivre que sur l'autorisation ou au moins l'absence d'opposition de ce dernier".  : ben évidemment qu'est ce que tu croyais donc?????

Et comme le type de collaboration en question n'est pas du tout précisé, c'est valable aussi pour le bénévolat et même pour l'Internet (je me suis renseignée). Donc ça veut dire concrètement que si un jour je deviens journaliste, je devrai demander à mon employeur l'autorisation de continuer à écrire sur "L'En-Dehors" et s'il s'y oppose je suis sommée d'arrêter sous peine de poursuites judiciaires et d'avoir à verser à l'entreprise des dommages et intérêts !!! (Vous avez bien compris, alors profitez bien de me lire pendant que j'ai le droit d'être là !). Cela par contre, c'est scandaleux !!

"demander l'autorisation de continuer à écrire sur l'En-dehors : si tu es ambauchée dans un canard quelquonque, tu ne le sera que si tu correspond à ce qu'ils demandent, et là tu comprendra bien qu'aucune écriture n'est libre et vise à traiter l'information d'une certaine façon"

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  libertad
07-05-07
à 22:45

Correspondant de prese: les pressurisés


Message reçu sur le site : "Correspondante de presse pour un hebdomadaire local, je couvre 10 communes. Chaque semaine je rédige une dizaine d'articles et autant de
brêves pour le bloc note. Je suis pour cela payé à peine 300 euros par
mois. J'aime beaucoup ce que je fais mais je n'ai aucune reconnaissance
financière pour le travail réalisé. J'ai de bons contacts avec mon
rédac-chef et les journalistes mais j'ai tout de même l'impression
d'être prise pour une imbécile. Surtout ne pas dire que je suis
journaliste, cela est perçu comme une injure par mes collègues. Ne pas
trop dire sur la charge de travail car je suis super éjectable. En
attendant, le dédac chef et les journalistes passent la majeure partiee
de leurs temps le cul posé sur une chaise en attendant que les CLP
fassent tout le boulôt. Ils se contentent de mettre le tout en forme
sur des logiciels qui font une grande partie du travail. "Et bien
qu'est-ce que tu fous, j'attends tes papiers pour remplir ma page !" Si
je suis invitée pour un truc sympa style resto dans le cadre d'une
conférence de presse et bien je n'y vais pas. Ils y vont et c'est quand
même moi qui suis sensée aller sur le terrain faire les papiers. Je
n'ai pas grand chose à dire car j'aime ce que je fais et si je veux
continuer et bien il me faut la boucler. A croire que correspondant de
presse local soit réservé à de petits privilégiés qui ne savent trop
quoi faire de leurs journée. Je travaille plus de 30 heures par
semaine, dimanche et jours fériés compris pour à peine 300 euros par
mois sans aucune protection sociale. Quand je touche mon salaire je
n'ai même pas un document joint à mon chèque comme quoi j'ai bien
travaillé. Rien, c'est comme si je n'existe pas. A moi de ma
débrouiller pour trouver l'actualité et boucler mes fins de mois.
Peut-être devrais-je cummuler avec un emploi de femme de ménage de 5h à
10h du matin afin que je puisse nourrir mes 4enfants ? J'aime écrire,
l'actualité, je travaille en ce sens mais pour presque rien. En plus,
j'ai une voiture toute pourrie qui consomme presque le double de ce que
j'ai comme indemnité km à savoir 0,15 euros du km. Bref, je bosse pour
mon essence... Je n'ai pas le pouvoir de dire m... je suis déja bien
contente de faire cela et c'est ce qui m'éerve le plus.Un bel exemple
d'esclavage moderne
."
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  christelle
10-07-07
à 14:09

merci

jai un rdv aupres dune agence, on mavai prévenu que le "salaire" été assez bas, donc pa de surprise, merci pour ces informations,  c tres intéressé de le savoir ! merci a toi !
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