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Deal sanglant pour les travailleurs de Chrysler
Lu sur l'Humanité : "États-Unis . Mise en faillite par un groupe de spéculateurs, l’entreprise est invitée à poursuivre une restructuration, à la hache pour l’emploi et les salaires, en partenariat avec Fiat.

Insatiables, les spéculateurs ont poussé Chrysler à la faillite et à une renégociation d’un premier accord intervenu jeudi. Aussitôt après l’heure limite fixée (18 heures) à la signature du nouveau contrat, Barack Obama a annoncé que le refus « d’un petit groupe de spéculateurs » (une vingtaine de hedge funds) a contraint l’entreprise automobile à la banqueroute. Le président a alors placé le numéro 3 de l’automobile US sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites qui gèle toutes les transactions et les productions. Un nouvel accord sur la restructuration est ainsi renvoyé devant un juge de Detroit. L’administration a toutefois confirmé en même temps le processus de rapprochement entamé avec Fiat.

Peu d’espoirs d’un règlement rapide

La plupart des spécialistes estiment qu’il y a peu d’espoirs que le juge puisse arriver à un règlement « rapide et efficace », en soixante jours, comme l’a souhaité Obama. Le magistrat doit reprendre le dossier avec tous les interlocuteurs, ce qui peut prendre plusieurs mois. Pour un enjeu qui ne porte que sur une somme relativement faible face aux milliards de dollars en cause. Ce qui fait dire à plusieurs observateurs que les spéculateurs prennent aussi un engagement politique, en espérant peser sur la suite de la crise et sur la stratégie de la Maison-Blanche, en préservant un maximum de profits.

En attendant, la direction de Chrysler, bien qu’elle soit débarrassée de ses dettes tant que dure le recours juridique, a accéléré le démantèlement de l’entreprise. Les travailleurs ont été renvoyés chez eux avec 80 % de leur salaire. Un avant-goût de la baisse de rémunération acceptée par les syndicats. Mais plusieurs milliers des 27 000 salariés perdraient aussi très rapidement leur emploi par la fermeture annoncée de six usines. À cela il faudra ajouter les emplois menacés chez les fournisseurs, plusieurs d’entre eux annonçant qu’ils vont mettre la clé sous la porte. Quant aux concessionnaires de la marque, ils seraient majoritairement fermés, ajoutant à nouveau des milliers de noms sur la liste noire.

L’arrivée prévue au sein de la direction de Chrysler de Sergio Marchionne, le PDG à poigne de Fiat, qui prend 20 % des parts de l’entreprise, annonce une stratégie de reprise en main qui ne laissera pas beaucoup de place au syndicat et à ses 55 % de parts (allouées pour combler la dette de l’entreprise au fonds pour les retraites).

Une stratégie de reprise en main

La pression est mise sur General Motors où se né- gocie, en principe jusqu’à la date du 1er juin fixée par Obama, une nouvelle convention avec le syndicat de l’automobile (UAW). Ce dernier a accepté pour la troisième fois en quatre ans des sacrifices analogues à ceux prévus chez Chrysler (baisse des salaires, suppressions d’emplois et engagement à ne pas faire grève d’ici à 2015). Interrogés hier par The Detroit News, le quotidien de la capitale du Michigan et de l’industrie automobile, les travailleurs exprimaient, eux, leur colère et le sentiment « d’avoir été les boucs émissaires » de la crise.

Jacques Coubard
Ecrit par libertad, à 14:09 dans la rubrique "Actualité".



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