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Commentaires :
ThierryLode |
Polices SecrètesCe que révèle cette affaire, c'est la pression policière permanente et les écoutes téléphoniques de nos moindres conversations ! Assez de ces polices secrètes qui espionnent chacun et tout le monde.
C'est bien le capitalisme (en soit un rapport de conflit) qui nous fait la guerre. Il n'y a pas d'ENNEMIS INTERIEURS, ici, des textos innocents, ailleurs seulement des révoltés !!! Répondre à ce commentaire
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kuriakin75 05-05-09
à 12:08 |
Nos amis les opé TélécomNe faisons pas languir plus longtemps les lecteurs : le téléphone portable espionné était sur le réseau... Bouygues Telecom. Rue89 précise d'ailleurs que le téléphone était un téléphone de remplacement prêté par l'opérateur (Méfiez-vous des commerçants trop généreux !). Celui-ci assure mener une enquête interne pour définir qui avait transmis officieusement ces renseignements aux services de police. "Un opérateur n'est pas autorisé à délivrer le contenu d'un SMS aux autorités, sauf s'il y a réquisition judiciaire. Nous n'avons pas le droit de prendre connaissance des contenus échangés par nos clients", rappelle BT (Qu'on se le dise !). Le procureur d'Abbeville, quant à lui, saute le pas et a expliqué au Courrier Picard que "l'opérateur a le droit de consulter ces messages et le devoir d'alerter les autorités qu'il estime qu'un crime ou un délit est susceptible d'être commis." Et il en appelle au "principe de précaution en matière de terrorisme" (en clair, tous les coups sont permis). Personne n'ignore dans le milieu des Télécoms qu'il est facile et courant de consulter les SMS des abonnés, qui ne sont absolument pas protégés. Espionner pour lutter contre l'ennui d'une journée glauque ou pour en tirer avantage (pour des affaires de divorce ou d'espionnage industriel, on a vu des détectives privés acheter discrètement des compte-rendus télécom et les produire dans des procès. Pas besoin d'"écoutes" particulières), rien d'exceptionnel. La victime de cette atteinte à la vie privée et violation du secret de la correspondance pourrait porter plainte contre BT. Cela ferait un exemple. Mais d'après ce que j'ai lu sur le Net, ce n'est pas si simple car, contrairement aux communications téléphoniques, aux courriers papier et aux e-mails, les SMS ont un statut technique bâtard et peuvent être utilisés par exemple, dans certains cas, comme preuves "légitimes" devant un tribunal (ce qui a d'ailleurs permis à une salariée victime d'harcèlement par SMS de la part de son patron de gagner son procès). Pour ceux que ça intéresse, il y a la page intéressante sur "l'admissibilité du SMS comme élément de preuve dans le procès civil" du blog des étudiants juristes de Paris-Nanterre "Le droit de la preuve judiciaire". Il y a aussi l'article d'une avocate sur zdnet. qui nous prévenait en 2007 que "le ministère de la Justice va se doter d'un système d'interception des SMS. Grâce à ce système, les magistrats pourront obtenir directement des opérateurs de téléphonie mobile le contenu de certains messages. [...] Ce projet accompagne d'ailleurs une initiative similaire du ministère de l'Intérieur qui a mis en place le 2 mai 2007 une plate-forme technique d'interception des données de connexion aux systèmes de communication permettant de tracer les appels sur téléphones mobiles, mais aussi les courriels et les SMS." Et si nous en revenions au système Morse titititatata-titititatata... ? Répondre à ce commentaire
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LordPepper 05-05-09
à 14:39 |
Re: Nos amis les opé TélécomOu si, tout simplement, on surchargeait le réseau de SMS susceptibles de provoquer la panique des forces de sécurité. Des SMS aussi vague que "tu t'y prendrai comment pour faire dérailler un train ?", on peut en faire circuler énormément.
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Mirobir 05-05-09
à 14:54 |
WardanceDémocratie disciplinaire... On n'est pas loin des méthodes de la Geheime Feldpolizei.
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kuriakin75 05-05-09
à 17:00 |
Re: Nos amis les opé TélécomL'enquête avance. Aux dernières nouvelles, le SMS suspect aurait été découvert après que le méchant-terroriste-potentiel-qui-a-de-drôles-de-collègues ait rendu le téléphone prêté à sa boutique télécom. Ceci en oubliant d'effacer les messages qu'il avait reçus. Ce serait le nouvel "acquéreur" du téléphone, tombant sur ces anciens messages, n'écoutant que son sens civique, qui aurait donné l'alarme.
Cette évolution du scénario ne contredit cependant pas les analyses citées dans mon post de 12:08 sur l'utilisation des SMS. Répondre à ce commentaire
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à 12:07