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Système bancaire : le NPA démarre avec... un siècle de retard
Lu sur  la fin du capitalisme : "Je dois l'avouer, j'aurais bien aimé.
J'aurais bien aimé que ce Nouveau Parti Anticapitaliste, au-delà du nom le plus nul de l'histoire (après le Modem, peut-être) puisse faire un peu bouger les choses. ça parait mal barré...

A la question "Quel rôle votre parti donnerait-il aux banques ?", son médiatique porte-parole répond (sur rue89) : "On ne préconise pas simplement de nationaliser les entreprises bancaires qui sont en train de s'écrouler dans le cadre de l'économie de marché, mais de réunifier toutes les banques, qu'elles soient publiques ou privées, dans un seul et même service public bancaire, qui soit placé sous le contrôle des salariés, des consommateurs."

Lire la suite ici
Ecrit par libertad, à 10:45 dans la rubrique "Economie".

Commentaires :

  TOLKIEN
11-02-09
à 16:49

quand le NPA tente de créer la confusion entre antilibéralisme et anticapitalisme


je crois bien que dans toute l'histoire des luttes contre l'etat et le capital Le NPA est la plus haute expression du plus odieux  charlatanisme dont ont été capables les autoritaristes en tout genre à travers les siècles..

en effet je crois qu'il est grand temps pour les anarchistes de mettre les agents régulateurs de l'ex-LCR devant leurs contradictions en rappelant ce qu'est fondamentalement et concrétement l'anticapitalisme qui n'à strictement rien à voir avec un quelconque antilibéralisme maquillé, dont la finalité réelle est tout simplement -la privatisation*- de la machine de guerre industrielle et banquaire par le -dieu Etat- mais absolument pas son abolition..

en effet concrétément et historiquement l'anticapitalisme est sans compromis aucun face aux structures de destruction et d'asservissement du vivant, et vise donc non seulement à l'abolition totale du système monétaire permettant la circulation des marchandises humaines et inertes aujourd'hui indispensable au processus de conquéte économique de tout système impérialiste dit démocratique, mais vise aussi et surtout à l'abolition du principe d'inégalité incarné dans la propriété elitiste marchande (ou non) défendu par l'etat.

 Propriété (marchande ou non) qui depuis l'apparition du patriarcat, en passant par les mafias féodales et les premiers empires à toujours été le pillier fondamentale de l'etat car garant des conditions du manque et de la privation d'autonomie pour l'individu dès lors réduit à un etat de dépendance forcé ou consentie, permettant ensuite son exploitation par les structures de domination et la perte de tout pouvoir décisionnel sur sa production et donc sur sa vie .. (esclavage direct ou moderne par le salariat)

si l'ont devait résumer le capitalisme en quelques mots, il suffirait d'expliquer que celui ci consiste à mettre un acte de propriété figé sur tout bien vitale ou non tout en lui attribuant ensuite une valeur monétaire chiffré permettant ensuite sa circulation en tant que - marchandise - dans un processus de conquéte et d'expansion impérialiste des conditions de la privation, du manque et du besoin propices à favoriser la convoitise et le goût du lucre facteurs de corruption, de guerres et d'inégalités sociales..

le capitalisme se résume donc ainsi pour l'individu refusant consciemment de se soumettre au salariat, donc à la propriété et au système monétaire :

                          -   Pénurie maquillé en abondance -




* que les moyens économiques de production et de subsistance soient entre les mains de l'etat ou temporairement entre les mains d'une minorité d'individus privilégiés dans tout les cas pour l'individu aspirant à la liberté, il s'agit d'une privation et d'une mise en servage, voila pourquoi je préfére employer le terme de -privatisation par l'etat- plutôt que le terme plus vague de nationalisation évoqué et prôné par les autoritaristes de la LCR cherchants à entretenir l'illusion d'un etat "de droit" au service du bien commun..


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  libertad
11-02-09
à 19:00

Re: quand le NPA tente de créer la confusion entre antilibéralisme et anticapitalisme

Le NPA est une perte de temps et d'énergie : il cultive l'illusion électorale en laissant croire que les élections peuvent changer quelque chose. Il croit pouvoir utiliser le système médiatique dominant, avec la personne de Besancenot, alors que le système ne fait que le formater en caution "révolutionnaire"  ( regardez comme nous sommes pluraliste, la preuve nous invitons Besancenot ). S'appuyant sur cette double illusion le NPA compte bien toucher les subsides de l'Etat lors du versement des fonds allant aux partis politiques en fonction des résultats électoraux. On aura ainsi un parti "anticapitaliste" vivant des deniers de l'Etat. Il y a une place à prendre : celle laissée vacante par le PCF. Le NPA l'a bien compris. 
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