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« Anarchisme mode de vie » et d’action
Lu sur Ressources sur l'utopie : « L’idée « d’anarchisme mode de vie » ou de manière d’être, est une expression pratique utilisée aujourd’hui pour englober toutes les actions et pratiques anarchistes dans le quotidien, des mœurs végétariennes, des pratiques végétaliennes, au nudisme, aux usages de l’esperanto ou de l’ido, en passant par la pédagogie libertaire, les milieux libres ou libérés... Ces derniers, comme les rubriques de l’En Dehors d’E. ARMAND l’indiquent, permettent de vivre « en marge des laideurs sociales » ou en « marge des compressions sociales ». Ils existent depuis l’origine du mouvement anarchiste, et ne sont donc pas la rareté que dénoncent parfois encore les historiens. L’ouvrage de Vivien GARCÍA sur L’anarchisme aujourd’hui1 va dans le même sens en notant l’importance ancienne, et consubstantielle, de ces pratiques libertaires qui visent à vivre autrement, ici et maintenant ; il met également à juste titre l’accent sur la notion anglo-saxonne un peu différente de « life-style activism » : « Le ‘’life-style activism’’ … a plutôt trait à un ensemble de comportements non dénués de certaines inspirations libertaires, mais s'incluant dans une logique libérale. C'est à dessein que dans L'Anarchisme aujourd'hui, j'explique brièvement le ‘’life-style activism’’ à travers l'exemple du consumérisme éthique »2.

L’objectif des libertaires expérimentateurs est de pratiquer « un communisme libre » comme l’indique le Manifeste en vue de la constitution du premier milieu libre en France3. C’est en effet dans « le communisme libre qu’il est nécessaire de rechercher le bonheur individuel »4, et donc de combiner individualisme et société non contraignante. Cette pratique doit permettre de combiner « communisme et harmonie » et d’édifier une « cité d’harmonie »5 en attendant que l’exemple profite à d’autres et s’étende rapidement à de plus vastes contrées.

Comme chaque individu, chaque milieu, chaque groupe ou chaque époque dispose de sa propre conception de ce que doit être cette harmonie, les communautés libertaires et anarchistes sont donc forcément diverses, plurielles et changeantes, d’où la difficulté d’en faire la synthèse. Leur vie est fragile, souvent temporaire, d’où l’évident lien à faire avec les propositions récentes d’Hakim BEY et ses TAZ - Zones Autonomes Temporaires6 que j’ai analysées dans un autre chapitre7.


Les milieux libres sont donc tout à la fois un groupe affinitaire (groupes d’affinité composés de gens proches idéologiquement et de manière militante8), et une tentative alternative, créant une sorte de contre-société9. Ils oscillent toujours entre le groupe-famille (qui mise avant tout sur le milieu de vie alternatif) et le groupe-activiste (l’action militante dans et hors le groupe l’emportant). Le pédagogue bakouniniste Paul ROBIN évoque même la « famille sociétaire » qui (auto)gère Cempuis.

Le faible nombre d’adhérents renforce le côté « famille » du groupe. Lors de l’apogée du mouvement anarchiste portugais (début XX° siècle), sur 700 groupes recensés, on obtient une moyenne pour les groupes affinitaires de 6 à 7 individus10. La durée moyenne tourne autour de 3-4 ans. Soi la difficulté de vivre ensemble est grande, soit l’activité ponctuelle qui avait présidé à la naissance du groupe a diminué et à fait retomber les volontés. Si on y ajoute les rivalités extérieures, le turn-over des militants et l’importance de la répression, nous nous trouvons face à des unions intenses mais fragiles.

Il est intéressant de remarquer que le mouvement « no-global » et altermondialiste aujourd’hui comporte un grand nombre de ces groupes, qui reposent les mêmes problèmes et présentent le même vécu que les mouvements anarchistes traditionnels. La plupart de leurs membres ignorent cette paternité, même si nombre de groupements libertaires sont liés à ces actions et mouvements récents, initiés surtout depuis Seattle en 1999. Les comparaisons sont cependant très profitables, et l’irlandais Seán SHEEHAN en 2004 est un de ceux qui proposent une des plus vigoureuses analyses11 pour mettre en avant, comme le dit le sous-titre du texte italien, L’actualité des idées et des pratiques libertaires.


Mais dans les documents ou analyses, ces milieux libérés sont dénommés de très diverses façons, surtout pour les vieux textes.


Pour Giovanni ROSSI le réalisateur de la Cecilia, la notion de « pratiques expérimentales » s’impose. Le terme de « colonie exemplariste » est parfois utilisé pour parler de ces « îlots communistes »12. Paul ROBIN, encore lui, toujours dans le même esprit, évoque « son centre d’études (qui est également) centre d’expérimentations et de propagande ». Les documents de 1902 cités ci-dessus parlent de « d’expérience de communisme libre ». La Colonie d’Aiglemont s’appelle à juste titre L’Essai, et les textes de CHAPELIER pour désigner la Colonie de stockel-Bois en Belgique parlent de L’Expérience. C’est donc bien une forme de « propagande par le fait », au sens large, les faits en question ne se limitant pas aux actions terroristes. Pour enlever cette ambigüité (confusion avec des actions violentes), Jacques GILLEN se range à juste titre sur la notion de « propagande par l’exemple ». Il a le tort cependant de ne voir dans la propagande par le fait que des actions violentes13.


Le terme de colonie anarchiste ou colonie communiste14 est très fréquent au tournant du XXème siècle, et surprend le lecteur contemporain puisque aujourd’hui ce vocable désigne essentiellement le phénomène d’occupation de terres étrangères. Il provient sans doute des « colonies sociétaires » fouriéristes actives dès les années 1830 (c’est le nom adopté pour celle qui semble le premier phalanstère, à Condé sur Vesgre vers 1833-33). Dans ses écrits, pour désigner ces expérimentations, ces « phalanges d’essais » à mettre en œuvre dans des phalanstères, FOURIER évoquait avec prudence « des approximations de mécanismes sociétaires ». Victor SERGE en fin du XIXème siècle le reprend, en parlant de « colonies communistes, utiles et nécessaires » et les assimile « à la propagande par les faits, par les actes », ce qui permet intelligemment de distinguer l’anarchisme du terrorisme qui l’a trop souvent catalogué négativement.15 André GIRARD, dans un article sur la coopération communiste, utilise la formule de « localité communiste anarchiste » en mettant l’accent prioritaire sur l’idéologie sous jacente et en pensant sans doute aux municipalités (localités) qui doivent se fédérer16.

Le terme de colonie, au sens d’installation, de l’anglais settlement, est encore utilisé par le spécialiste des kibboutz (kibbutzim) qu’est Yaacov OVED17. L’adjectif « communiste » ne doit pas lui, nous surprendre, car si le mot est sali par les expériences totalitaires du XX° siècle, il est revendiqué depuis les années 1880 au moins par les anarchistes communistes et autres communistes libertaires...


Le terme de « milieu libre » se répand dès la fin du XIXème siècle, surtout en France et en Belgique, mais également au Canada comme celui de Redder Alta, dans une exploitation charbonnière. Parmi les 37 colons, nous indique J.C. PETIFILS18, les immigrés français sont nombreux. La formulation résume tout le programme libertaire de ce type d’installation, un programme dualiste : il se veut libre face aux institutions extérieure, et il veut proposer un mode de vie libre interne. La notion de milieu libre reste donc toujours actuelle, comme le prouve le récent travail universitaire (2003) de Céline BEAUDET Les milieux libres : vivre en anarchiste à la Belle époque en France19, repris sous forme de livre en 2006 par Les Éditions libertaires.


Dans la sphère allemande surtout, Martin BUBER et Gustav LANDAUER par exemple présentent une vision communautariste, teintée de religiosité au début du siècle.

La notion de « communautés » redevient vivace dans les années 1960, et parfois conserve encore certains traits de religiosité, même si les anarchistes combattent désormais cet aspect.

Un exemple de communauté à dominante religieuse (ici l’anthroposophie) donc non anarchiste, perdure aujourd’hui dans la nébuleuse des « villages » de type CampHill en Europe surtout (Norvège). Ces « communautés extraordinaires », villages antiautoritaires « qui n’acceptent ni directeurs, ni rois, ni parlement » permettent de faire vivre ensemble, dans une sorte de communisme du travail et de la répartition, personnes « ordinaires » et « extraordinaires » (c'est-à-dire individus présentant des handicaps)20.

Tony LEGENDRE, dans un des rares ouvrages traitant des milieux libres, reprend en titre cette formule ouverte « d’expériences de vie communautaire anarchiste »21.


Durant les grands moments des révolutions russe (1917 et après) et espagnole (1936-39), les termes de soviets et de collectivités sont les plus utilisés, même s’ils désignent des phénomènes de plus grande ampleur (que j’analyse donc dans un chapitre ultérieur).


Depuis le milieu du XXème siècle, le terme de mouvements ou de contre-sociétés alternatives (ou collectivités alternatives, ou « alternatives partielles »22) est largement utilisé, autour des valeurs fortes que sont autogestion, solidarité, autonomie et liberté. Encore en 1981, Henri DESROCHE nomme ces microsociétés des « projets imaginaires de formes sociales alternatives » qui lorsqu’elles visent l’autonomie communautaire présentent un vrai « schéma micro-sociologique de village d’Harmonie »23. Les anarchistes apparaissent ainsi de plus en plus comme « des instigateurs/trices de pratiques alternatives possibles et d’activités quotidiennes participant concrètement à ces transformations sociales qui nous conduisent vers toujours plus d’émancipation »24. Il y a essor d’une véritable « mosaïque d’autres petits mondes »25, comme le note la revue Réfractions, qui met en avant ces « graines d’anarchies » qui germent à partir de collectifs d’autoproduction de la « nébuleuse agroécologiste ».

Comme le rappel des sociétés amérindiennes est fréquent, les italiens parlent de « tribù »26, ou de « famille ouverte – famiglie aperte »27.

Jef ULBURGHS, le fondateur belge du MAB, Mouvement d’Animation de Base, dans le livre cité, définit ces alternatives partielles comme une forme de socialisme de la base, concret, pragmatiste, ouvert et évolutif. La communauté touche tous les aspects de la vie, de la production aux manifestations culturelles L’idéal autogestionnaire s’exprime alors dans des communautés, collectifs ou communes... Ces « réalisations autogestionnaires » ou « collectivités autogestionnaires » ou « centres sociaux autogérés » sont également des « expérimentations alternatives », des « essais » certes limités et incomplets, mais fortement symboliques, puisqu’ils montrent à voir la société autogérée future…


Entre cogestion et autogestion, bien des coopératives tentent de vivre au quotidien un monde alternatif plus autonome : Henri DESROCHE a regroupé cette volonté utopique et pragmatique dans le néologisme d’Ucoopies.28


Le terme commune (municipio, communa) est surtout employé dans la sphère hispanique en fin du XIXème et au début du XXème. Avec l’extraordinaire retentissement de la Commune de Paris, il se banalise en milieu révolutionnaire, et notamment chez les anarchistes qui le popularisent. En Russie, après 1905, la notion de kommouna ou kommuna leur doit beaucoup. Au moment de la révolution, même les étatistes bolcheviques, qui ont pourtant accepté le partage des terres (influence massive des SR et des occupations spontanées des terres), relance cette notion (Cf. ci-dessous).

En fin du XXème ce sont les ÉU avec le phénomène des communes ou communities et la région germanique qui reprennent la formule, tant les expériences de Kommune I et Kommune II à Berlin en fin des années soixante ont été analysées. L’Allemagne Occidentale aurait d’ailleurs compté un nombre impressionnant de communautés (25 000 est un total approximatif, non réellement vérifié, mais parfois annoncé), puisque vers 1978, il y aurait eu dans la seule ville de Berlin des milliers d’associations concernant près de 150 000 personnes ! Dieter KUNZELMANN et Reimut REICHE y développent une forte aile anti-autoritaire.


Dans une belle formule des années 1970, Amedeo BERTOLO parle de la nécessité des ces « îles d’autogestion » qui peuvent et doivent devenir des « archipels ». Jean-Manuel TRAIMOND à propos de Christiania au Danemark, parle de fristad (ville libre) ou « d’oasis alternative ». La référence géographique à l’île (d’utopique mémoire) nous renvoie à l’idée de « clairière » (sorte d’île verte au milieu d’un bois) que les deux romanciers Lucien DESCAVES et Maurice DONNAY ont utilisé pour leur pièce de la fin du XIX° siècle29.


Aujourd’hui, on parle plus de « intentional communities - communautés intentionnelles » avec SARGENT Lyman Tower, ou de « laboratoires d’utopies » avec Ronald CREAGH dans son livre sur les ÉU en 1983, ou plus simplement de « Projet » comme le Wespe en Allemagne dès 1988. Salvo VACCARO emploie le concept « d’agrégations volontaires » non institutionnalisées30 et surtout, dans la lignée d’Hakim BEY, non figées, « se formant et se déformant à volonté »31. Francis DUPUIS-DÉRI les désigne comme « expériences politiques concrètes qui sont autant de laboratoires politiques où sont testés des modalités de mise en pratique des principes de liberté, d’égalité et de justice »32, ce qui en fait leur énorme intérêt.


Mimmo PUCCIARELLI quant à lui aime bien l’expression « de bâtisseurs d’utopies au quotidien, qui ont essayé dans différents lieux et avec diverses structures, de créer, ici et maintenant, une autre société »33. Cette analyse est partagée par Gérard FON, animateur de l’Escampette à Lyon, association de bénévoles s’occupant de camps de vacances pour les jeunes : « ...c’était finalement réaliser, peut-être pas une utopie, mais une partie d’utopie ». Bref on peut parler pour ces microcosmes d’utopies « ouvertes, libertaires et plurielles » comme le résume Mimmo dans son livre centré sur la Croix Rousse.34


Cette notion « d’économie et de planification participative », autogérée, se voulant pragmatique et tolérante, non dogmatique, est prônée aujourd’hui par l’anarchiste canadien Normand BAILLARGEON35, qui revitalise les idées de Michael ALBERT et Robin HAHNEL de 1991 The political economy of participatory economics (Princeton UP).


Pour tenter de conclure sur ces micro-milieux libertaires, on peut partir de l’essai de définition des colonies anarchistes donné par Jacques GILLEN et qui s’inspire des écrits historiques de Jean-Christian PETITFILS : « Les colonies anarchistes se distinguent des colonies socialistes ou communistes – basée sur une forte organisation et une volonté de répartition égalitaire des biens et des produits – et des colonies fouriéristes – proches de la simple coopérative de production et de consommation, et qui tendent à créer l’harmonie dans la diversité sans résoudre le problème de l’inégalité. Les communautés anarchistes, au contraire, repoussent par principe organisations, hiérarchies et règles limitatives, pour laisser l’espace à l’expansion de la liberté humaine »36. À mon avis, même si les communautés anarchistes misent bien d’abord sur la liberté, leurs réalisations concrètes et leurs supports théoriques sont bien plus diversifiés que ce texte le laisse croire : il y a des anarchismes, pas un courant unique et facile à décrire. D’autre part les termes socialistes et communistes sont souvent revendiqués par les libertaires eux-mêmes, et le fouriérisme est souvent jugé fort libertaire : il faudrait plus nuancer.


Michel ANTONY


pour mise à jour éventuelle, voir (http://missiontice.ac-besancon.fr/hg/grenier/Autres/Utopies/utopies.htm ) ou consulter la page d'origine Microsociétés libertaires


1 GARCIA Vivien L’anarchisme aujourd’hui, Paris, L’Harmattan, 262p, 2007, p.218

2 GARCIA Vivien Utopies libertaires, Courriel du 09/12/2007

3 Manifeste en vue de la constitution du premier Milieu libre en France, 4p, 1902

4 Le Libertaire, 13/09/1902, cité -in-LEGENDRE Tony Expériences de vie communautaire anarchiste en France. Le milieu libre de Vaux (Aisne) 1902-1907 et la colonie naturiste et végétalienne de Bascon (Aisne) 1911-1951, Saint-Georges-d’Oléron, Les Éditions libertaires, 168p, 2006, p.7

5 Tiré d’un texte de 1904 du gérant de Vaux, L. LEGRIS, -in-LEGENDRE Tony op.cit., p.104

7 Cf. le chapitre Les TAZ et Bolo’bolo : pragmatisme et marches à petits pas... vers une utopie anarchiste des « associations libres et libertaires », -in-ANTONY Michel II. Les libertaires face à l’utopie, entre critiques et projets, Magny Vernois, Fichier sur le même site, 1° édition 1995, 141p, octobre 2007

8 MERCIER-VEGA Louis Sur les groupes d’affinité, -in-Interrogations, n°13, 1978

9 Communauté de travail du CIRA Société et contre-société, Genève, Librairie Adversaire, 139p, 1974

10 FREIRE Joâo Les anarchistes du Portugal, Paris, CNT-RP, Version simplifiée et mise à jour de la thèse de 1988, 336p, 2002, p.198

11 SHEEHAN Seán M. Anarchism, London, Reaktion Books, 175p, 2003

12 COOPER-RICHET Diana/PLUET-DESPATIN Jacqueline L’exercice du bonheur, Seyssel,Champ Vallon, 272p, 1985

13 GILLEN Jacques L’utopia anarchica messa in pratica. La colonia di Stockel, -in-GIULIANELLI Roberto (A cura di) Luigi FABBRI. Studi e documenti sull’anarchismo tra otto e novecento, Pisa, Quaderni della Rivista Storica dell’Anarchismo, BFS, n°1, 211p, 2005

14 Par exemple l’article de MALTERRE Félix Colonies communistes, -in-Le Libertaire, n°21, 31/03-06/04/1907

15 SERGE Victor Le Rétif, articles parus dans l’Anarchie 1909-1912, Paris, Monnier, 224p, 1989, p.192

16 GIRARD André Coopération communiste, -in-Les Temps nouveaux, n°37-41, 8-14/01 au 05-11/02/1898

17 OVED Yaacov Mouvements communautaires au XX° siècle, -in-Utopie, BNF, 2000

18 PETITFILS Jean Christian La vie quotidienne des communautés utopiques au XIX°, Paris, Hachette, 1982

19 BEAUDET Céline Les milieux libres : vivre en anarchiste à la Belle époque en France, Paris, Université Paris X Nanterre, 156p + LXXIp, 2003

20 CHRISTIE Nils Au-delà de la solitude et des institutions. Communautés extraordinaires pour des personnes extraordinaires, Lyon, ACL, 170p, 2005

21 LEGENDRE Tony Expériences de vie communautaire anarchiste en France. Le milieu libre de Vaux (Aisne) 1902-1907 et la colonie naturiste et végétalienne de Bascon (Aisne) 1911-1951, Saint-Georges-d’Oléron, Les Éditions libertaires, 168p, 2006

22 ULBURGHS Jef Pour une pédagogie de l’autogestion, Paris, les Éditions ouvrières, 231p, 1980, p.130

23 DESROCHE Henri Solidarités ouvrières 1, Paris, Les Éditions ouvrières, 215p, 1981, p.211 & 147

24 PUCCIARELLI Mimmo/PATRY Laurent L’anarchisme en personnes. Entretiens avec Eduardo COLOMBO, Ronald CREAGH, Amedeo BERTOLO, John CLARK, Marianne ENCKELL, José Maria CARVALHO FERREIRA, Lyon, ACL, 368p, 2006, p.8

25 Écologie, graines d’anarchies, Réfractions, n°18, 144p, printemps 2007, p.21

26 DE SARIO Pinno/MASNOVO John Le tribù in Italia, -in-Volontà, L’utopia comunitaria, 1989

27 FRANCESCATO Daniela e Grazia Famiglie aperte, le comuni, Milano, Feltrinelli, 1967

28 DESROCHE Henri Voyages en ucoopies, -in-Esprit, n°2, février 1966

29 DESCAVES Lucien/DONNAY Maurice La clairière. Pièce en 5 actes, Paris, Stock, 1900

30 VACCARO Salvo Le double paradigme du pouvoir, -in-Pouvoirs et conflictualités, Réfractions, Lyon, n°17, 176p, hiver 2006-printemps 2007, p.47

31 Cf. le chapitre d’ANTONY Michel Les TAZ et Bolo’bolo : pragmatisme et marches à petits pas... vers une utopie anarchiste des « associations libres et libertaires », -in-II. Les libertaires face à l’utopie, entre critiques et projets, Magny Vernois, Fichier sur le même site, 1° édition 1995, 132p, avril 2007

32 DUPUIS-DÉRI Francis En deuil de révolution ? Pensées anarcho-fatalistes, -in-Visages de la science, Réfractions, n°13, 176p, automne 2004, p.145

33 PUCCIARELLI Mimmo L’imaginaire des libertaires aujourd’hui, Lyon, ACL, 365p, 1999

34 PUCCIARELLI Mimmo Le rêve au quotidien, Lyon, ACL, 253p, 1996, p.234

35 BAILLARGEON Normand Une proposition libertaire : l’économie participative, -in-Agone, n°21, 1999
et BAILLARGEON Normand L’ordre moins le pouvoir..., Paris, Agone, 2001

36 GILLEN Jacques L’utopia anarchica messa in pratica. La colonia di Stockel, -in-GIULIANELLI Roberto (A cura di) Luigi FABBRI. Studi e documenti sull’anarchismo tra otto e novecento, Pisa, Quaderni della Rivista Storica dell’Anarchismo, BFS, n°1, 211p, 2005, p.145

Ecrit par libertad, à 22:57 dans la rubrique "colonies et communautés anarchistes".

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