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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Urvision - Native Visions. Du 23 au 29 Juillet, dans une forêt, au sud-ouest de Stockholm
Urvision est une vision de notre mode de vie primitif. Toi* qui désire une vie au delà de la civilisation, nous t'invitons à une semaine pour imaginer, mettre en commun nos efforts, partager nos savoirs et nos pratiques, dans un environnement naturel. Nous t'invitons à une semaine où nous serons une partie du sauvage (nature?), où nous pouvons trouver l'énergie et l'inspiration pour nos efforts vers une vie équilibrée. Notre vision pour le rassemblement est une semaine qui inclut tous les aspects de la vie de chasseurs-cueilleurs, celle que nous sommes censés vivre. Nous oeuvrons pour la perspective de l'intégrité qui découle de la vie primitive sous ses aspects pratiques, mentaux, sociaux ou spirituels. Cette perspective passe par comment défendre au mieux la nature, dont nous faisons partie, contre la destructivité de la civilisation.


Urvision sera tenu dans l'esprit de liberté, dans lequel donner, c'est recevoir. Donc, si tu n'as pas pas d'argent, tu peux (tout de même) venir à notre rassemblement. La nourriture, vegan et paléo (végétalienne et primitive), sera gratuite (,ou basée sur le don).
Pendant la durée du rassemblement, tu peux partir et revenir à ta guise.
Le rassemblement peut devenir nomade, de la même manière que nous ne reconnaissons pas la propriété terrienne civilisée, nous n'allons pas demander de permission pour nous établir en un lieu inhabité par des humains. Cela va également dans le sens de nos efforts pour une vie nomade.

Pour plus d'informations au sujet de ce que nous prévoyons de faire durant le rassemblement, à propos de ce qu'il est bon d'amener et tout autre information, contacte-nous par : www.vildvaxande.org.

Pour finir, nous voulons dire qu'un aspect de ce rassemblement est la célébration de la vie. Une célébration du sauvage et du libre, dans l'esprit de reconnaissance pour tout ce qui nous a été donné.

Pour une vie en harmonie avec la nature,

Le collectif vildvaxande
www.vildvaxande.org
(si ça ne fonctionne pas, esseye là : http://www.vildvaxande.tk)

*voilà, j'ai délibérément choisi le tutoyement (note d'Ibubolo traducteur )

Les organisateurs suédois de la rencontre du 23 au 29 juillet au sud ouest de Stockholm ont désormais un site bilingue dont l' adresse exacte est :

http://www.vildvaxande.org/index_eng.html


Ecrit par libertad, à 17:58 dans la rubrique "Ecologie".

Commentaires :

  Takpi
17-05-07
à 13:19

aller plus loin que la seule contestation du capitalisme

Mercredi 16 mai à Paris, salle comble pour la première des 6 soirées de projections débats au festival annuel d' ATTAC, avec le film sans paroles sur l' agriculture hyper industrielle NOTRE PAIN QUOTIDIEN. Le commentaire de haute volée de Patrick Viveret apporte de l' eau au moulin des anarchistes-écolos tels que ceux qui vont se retrouver en Suède fin juillet :

L' auteur de POURQUOI CA NE VA PAS PLUS MAL (2006) et de RECONSIDERER LA RICHESSE (2004), insiste devant l' auditoire plutôt marxisant d' ATTAC que ce n' est pas seulement le capitalisme qu'il faut remettre en cause, mais aussi les alternatives de gauche de la gestion de la soscété industrielle telles que le socialisme et le communisme, car ces systèmes sont tout aussi incapables de régler le problème de l' empreinte écologique excessive, car ils ont en partage avec le capitalisme le même délire productiviste...

Il faut donc être plus radical. Viveret laisse la question ouverte. Pour y répondre, je pense qu' il faut remettre en cause la société industrielle elle-même, et comprendre d' où elle vient. En remontant à la cause de la cause, je pense comme Zerzan que c' est la civilisation elle-même qu' il faut remettre en cause. Tous ces systèmes mégalo , en Chine, en Egypte, à Sumer, au Mexique et dans les Andes, ont engendré la détribalisation et la constitution de structures politiques centralisées, autoritaires, et assoiffées éternellement de puissance et de goût intarissable pour la richesse et la parade frimeuse en en jetant plein la vue avec cette richesse puérile qui dope encore de nos jours les Puissants, esclaves de leur addiction. Puissants qui cachent un indiscible mal-être psycho-pathologique. Cercle vicieux = ces malheureux milliardaires ne savent soigner leur mal-être qu' à travers l' accélération de la course folle à la frime et à la puissance...

Voila donc des milliers d' années que ces drogués mènent le monde. Ceux sont eux qui font les civilisations, les agglomérations, les constructions monumentales. Voila ce qu' il faut abattre, avec au passage les croyances qui vont avec, telle la croyance au progrès... Laquelle a été le plus loin avec le monothéisme moyen-oriental, négateur du biocentrisme, innaugurateur de l' anthropocentrisme, vision orgueilleuse qui dopera la lutte contre la nature, qui sera plus tard laïcisée à travers le cartésianisme...

Il faut donc abattre l' Occidentalité, et non seulement le seul capitalisme...

Sans attendre l' épuisement des ressources énergétiques et minières qui sonneront de toute façon le glas de la civilisation, à terme ...

Répondre à ce commentaire

  ibubolo
17-05-07
à 17:03

Re: aller plus loin que la seule contestation du capitalisme

takpi, toi qui connaît sûrement mieux ces oiseaux sauvages que moi, peux-tu m'expliquer un truc ?

Comment concilier le retour à la forêt, le mode de vie "chasseur-cueilleur" et une alimentation vegan ?

Les vegans dépendent de l'agriculture, non ? Ont-ils trouvé un coin à champignons inépuisable ?

Enfin, pourquoi ne pas pêcher, chasser ? bref, pourquoi, et comment vegan ?
Répondre à ce commentaire

  Takpi
18-05-07
à 13:38

Re: aller plus loin que la seule contestation du capitalisme

Dans les discussions sur l' En Dehors sur "prendre le maquis", ou "sortir du travail", ou "opter pour un mode de vie alternatif", il y a eu déjà plein de polémiques sur le "bon" régime alimentaire, et des personnes demandent toujours de faire une étude historique des essais précédents de vie en communautés, de "milieux libres" , en disant que c' est le seul moyen de ne pas retomber dans les mêmes erreurs, car ces personnes insistent sur le fait que , à leur avis, ces tentatives de "vivre autrement " se terminent toujours mal...

Et je réponds toujours que la principale erreur des milieux libres des années 1900 est de s' être focalisé sur les régimes alimentaires, et ces communautés se sont cassés la gueule quand elles ont cessés d' être centrées sur la contestation politique, et se sont repliées sur des engueulades concernant la bouffe. Voir par exemple Butaut et sa "Basconnaise", recette miracle selon lui, les querelles entre végétariens et végétaliens, ou entre fruitariens et crudivores ...

On a eu la même chose en France quand au milieu des années 1970, les néo-ruraux,déçus de voir que leur exemple de contre-société alternative ne faisait pas tâche d' huile, se sont découragés de la politique et se sont repliés sur leur nombril, en ne se préocupant plus que de New Age, et autres babioles mystiques. On appela ces nouveaux apolitiques des "babas cool", du mot ramené d' Inde = baba, et de l' expression anglaise "keep cool, take it easy", le conseil spirituel de base des hippies invitant les déçus de la contre-culture à garder leur sang froid ("cool") en faisant confiance aux "bonnes énergies", aux dieux qui se cachent derrière les hasards -qui-ne-sont-pas-des-hasards, et autres fadaises new-age...

C' est dans le cadre de ce New Age que comme à la fin des milieux libres, les "babas cools" se sont lancés dans toutes les modes alimentaires, ne discutant plus que d' histoires de bouffe, ne se souciant plus que de ce qui passe dans leur tube digestif....

Je persiste à mépriser profondément ce souci obsessionnel de ce qui traverse les intestins, hormis le fait qu' il faut bouffer sain, donc rien de ce qui est issu de l' agriculture et de l' élevage industriel, rien de ce qui nous empoisonne avec des pesticides, des hormones, des antibiotiques etc... car pour moi, le plus important n' est pas ce que l' on bouffe, mais AVEC QUI ON PARTAGE LA BOUFFE . Le plus important étant la qualité du rituel social de l' acte de manger. Manger ensemble, prendre du plaisir à partager le repas. La convivialité entre convives...

Je tire de cela un profond dédain de toutes les sectes alimentaires. Je me moque de leurs discussions, aussi nulles qu' à l' époque des milieux libres.

Je ne comprend donc pas la présence insistante des VEGetariAN, raccourci en VEGAN, encore un charabia angliciste à la mode dans les réunions anars ces années -ci . La plupart des membres de cette nouvelle secte ignorant l' origine de leur mot fétiche , ces disciples se sentent supérieurs à leurs prédécesseurs les végétaliens, car ils ajoutent au fait de ne rien manger de ce qui vient des animaux, le fait de ne pas utiliser par quelques biais que ce soit, via l' habillement, les chaussures, le mode de locomotion , etc, tout ce qui pourrait signifier l'utilisation d' animaux , ou de matières issues d' animaux. Ils n' utiliseront pas d' éponge naturelle, car l' éponge est un animal marin, préferrant l' éponge synthétique. Sans comprendre que tous les ersatz issus de l' industrie stimulent une production industrielle, souvent pétro-chimique, qui est à l' origine de la destruction des écosystèmes et donc de la disparition d' espèces animales ...Les automobiles sont beaucoup plus destructrices de la nature que la circulation hippomobile !

Donc les VEGAN, comme toutes les sectes, s' enferment dans des principes religieux, sacrés, qui du fait même du diktat du sacré les empêchent de réfléchir. Ils préferrent s' accrocher à leurs préceptes, et en suivrent religieusement l' orthodoxie. Cette discipline, ce fanatisme, est le propre des disciples.

Ces adeptes ne sont que les victimes de leur mode de vie urbain, mode de vie qui les coupent de leurs origines paysannes. Ils sont englués dans une sensiblerie d' urbains, un mode de vie aseptisé, où on n' a plus de rapports familiers avec la production familiale de la nourriture, à la campagne. Ils n' ont jamais vu leur mère tuer le lapin ou la poule, ils n' ont jamais connu la fête familiale annuelle du cochon, vers Noël, pas plus que les travaux au jardin potager. Conditionnés au "propre" dans la vie urbaine, la vue du sang leur est devenue insupportable, ils ont une vision "MacDo" de l' hygiène, loin des bouses de vaches. Je n' ai pas de temps à perdre à écouter les jérémiades de ces anars urbains qui ne connaissent rien à la vie à la campagne... Ils doivent d' abord soigner leur sensiblerie absurde, uniquement conditionnée par leurs habitudes urbaines ...

Donc je ricanerai toujours de leur racisme, leur façon de ne respecter que la moitié du vivant, et pas l' autre, que la moitié animale, et pas les végétaux, qu'ils mangent sans se poser de questions morales. Leur anti spécisme se dit anti racisme, alors qu' ils sont racistes, méprisant la vie des plantes, ne parlant que de "souffrance animale". Moi j' ai appris chez les Indiens à sentir aussi la souffrance végétale, et à pratiquer des rituels d' excuse, de respect, tant vis-à-vis tant des animaux que des végétaux.

Les babas cools, eux, en sont à se torturer avec les théories respirianistes = ne se nourrir que d' air, rebaptisé "énergie", ou "lumière", au prétexte de respecter tout ce qui vit.

Les Indiens, eux, en Amazonie par exemple, mangent de tout, via chasse, pêche, cueillette et jardinage nomade sur brûlis, en respectant tout, et via un mode de vie écologique qui garanti la renouvelabilité des ressources, et cela, sans travailler, au sens "tripalium", mais en ne faisant que "s' activer", = "operare" = faire oeuvre, comme l' a expliqué Hanna Arendt. Ils savent vivre dans et de la nature, depuis des milliers d' années. Les VEGAN, eux, ne savent qu' être une nouvelle catégorie de consommateurs bobos, nouvelle clientèle pour des boutiques spécialisées VEGAN, donc ils ne sont que des fonctionnaires qui fonctionnent pour alimenter un nouveau créneau intégré dans la société industrielle. Ils consomment, donc ils sont sommés d' être cons !

Et en amont de leurs produits VEGAN amenés de loin en ville, il y a toute l' industrie des transports, les carburants, etc ... Drôle de façon de se prétendre révolutionnaire ! Au lieu de traire une vache, ils font fabriquer par l' industrie polluante une étrange machine électrique à traire le soja (transgénique, sauf les rares cas où des illégaux produisent du soja bio en Europe, en contravention avec la règlementation qui depuis les années 60 interdit la production d' oléagineux, d' où le monopole USA, et on sait que là-bas, tout le soja est transgénique). Bien sûr, ces VEGAN ne vont pas eux-même à l' usine pour travailler à la chaîne et fabriquer ces trayeuses à soja ! Ils ont leurs esclaves pour cela . Des ouvriers dont ils ignorent l' existence !

Je maintiens que l' essentiel est de sortir de la cage de la vie urbaine, de fuire la vie de bête domestique, de retrouver ses racines terriennes, de retrouver la vie sauvage. En fréquentant les dernières tribus qui échappent encore à la colonisation, on peut gagner du temps pour réapprendre vite l' art de vivre dans et de la nature. Et ces gens là, ces sylvilisés, ne se posent pas nos question alambiquées d' urbains, du style "viande ou pas viande" . Nous, avec humilité, on doit apprendre avec eux à vivre de chasse et de pêche, avec des moyens artisanaux fabriqués par nous-même, pour ne plus rien acheter dans la société industrielle. Sinon, c' est participer encore à la société polluante, qui détruit la vie sauvage, espèces animales comme végétales. Au lieu de critiquer les sauvages à partir des arguments issus de la sensiblerie intello des urbains...

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
19-05-07
à 12:46

aller plus loin que la rue amelot, sortir de l'impasse voltaire...

donc ?

comment passer de notre environnement apauvri à une nature nourricière ?

Le problème d'espace est flagrant. La faune et la flore sont moribondes.

Pour nous réensauvager, il faut aussi laisser notre environnement se réensauvager ; laisser la forêt reprendre de l'ampleur, passer à des cultures plus douces... bref, diminuer notre impact et abandonner des espaces colonisés par la machine-travail.

La lutte contre le travail est sûrement le combat le plus écologique qui soit.
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  ibubolo
19-05-07
à 14:39

Re: aller plus loin que la rue amelot, sortir de l'impasse voltaire...

c'était ibubolo pour l'extranationale des fédérations acharnistes.
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  ibubolo
20-05-07
à 15:03

Re: aller plus loin que la rue amelot, sortir de l'impasse voltaire...

j'ai entendu parler d'italiens qui comptent organiser une rencontre anti industrielle (genre cet été), mais je n'arrive pas à remettre la souris sur l'info...

si qqn peut m'aider...
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