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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Réponse au peuple. Non nous ne sommes pas anti démocratiques !
--> la démocratie s'est en premier la rue !

Bonjour, pour quoi manifestons nous ?

Tout d'abord nous ne sommes pas forcément des militants anarchistes ou d'extrème gauche... mais des jeunes citoyens qui ne pouvons laisser passer l'élection de Monsieur Nicolas Sarkozy sans rien dire.

Tout d'abord nous n'oublions pas sa politique effectuée durant 5 ans. Politique ultra autoritaire et sécuritaire, des propos inadmissibles, des méthodes policières arbitraires et fascistes, le CESEDA, le projet de loi relatif à la délinquance et j'en passe des vertes et des pas mûres... à croire que beaucoup l'ont déjà oublié !

De plus, nous sommes la jeunesse qui avons réagit contre Le Pen en 2002, contre la loi Fillion en 2005, dans les quartiers populaires en novembre 2006, contre le CPE au printemps 2006... nous avons vu de très près la menace sarkoziste... et aujourd'hui nous continuons à nous battre contre un homme qui ne correspond pas aux valeurs que l'on nous a inculqués à l'école.

Un homme qui ment, qui manipule ( comment expliquez vous cette deuxième virginité, ce passage du petit diable surexcité, à un ange calme et plein de pacifisme ?), qui va détruire tous les acquis que nos ancêtres ont eut pour nous... Le tout pourquoi ? pour le pouvoir, pour la loi de l'argent, pour le medef, pour "éradiquer la délinquance"( qui va devenir plus forte car l'ultra libéralisme créer l'ultra paupérisation)...  mais sûrement pas pour le reste... sûrement pas pour une majorité d'entre nous !

Nous faisons ainsi dès maintenant barrage à cet homme plus que dangereux pour notre avenir, nous faisons signe aux électeurs des législatives que nous nous soumettrons pas à Sarkozy, et nous disons : Sarkozy, rien n'est fini ! Et nous appelons tous ceux qui bien qu'en reconnaissant le vote démocratique veulent comme nous dénoncer dès aujourd'hui l'accès au pouvoir de ce petit despote en puissance.

Toutefois, je ne suis pas partie prenante pour la casse qu'il y a eu pendant ces rassemblements, mais à chacun sa manière... et tiens toutefois à préciser à ceux qui ne le sauraient pas encore que les premiers à casser sont des policiers en civil... c'est ainsi qu'ils chauffent les vrais casseurs, et endorment les mouvements naissant, c'est ainsi qu'ils mettent en place une politique de la tension.

Et c'est loin d'être fini !

A bon entendeur, je déclare : Résistance.

 

"Peut-être les forces qui menacent notre liberté sont elles trop puissantes pour que l'on puisse leur résister longtemps. Mais c'est encore et toujours notre de voir de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous opposer à elles !"

lucilie imperatore

Ecrit par lucilieimperatore, à 08:17 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  ibubolo
11-05-07
à 10:37

matra-hachette-lagardère, on vous écoute...

"un homme qui ne correspond pas aux valeurs que l'on nous a inculqués à l'école."

t'inquiète, ça va être ajusté sous peu.

Puis, moi je trouve que tu te trompes, car à l'école, on apprend la concurrence, le mérite, la soumission, le productivisme, on bosse gratos, et on apprend à aimer les chefs et le prestige...


Vous feriez quoi à cette heure si c'était sarkolène qui avait été élue ?
Répondre à ce commentaire

  nocif
11-05-07
à 12:25

je trouve cela aberrant que la majorité des contestataires ne remettent pas en cause la légitimité des elections et encore moins la démocratie elle même, alors même que ce qui est en train de se passer mets en lumière et façon assez evidentes ses limites. Un homme élu à 53,06% des 83,97%  représentant un véritable danger pour le semblant démocratie qui subsiste est encore considérée comme légitime par ses opposants.

j'arrive pas à exprimer clairement ce que je souhaite mettre en évidence, mais ça me fait rire de voir les étudiants qui m'entourent en AG vouloir attaquer tout les points du programme ducomte de Naguy Bosca sans jamais remettre en cause le gouverment lui-même, qui, même s'il n'est pas encore en place, mettra en place le même programme qu'il soit de "gauche" ou de "droite". 

Répondre à ce commentaire

  nocif
11-05-07
à 12:32

* "53,06% des 83,97% de votants"

ou 30,18% de la population française...

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  lucilieimperatore
11-05-07
à 14:05

Re:

Petite précision sur ce texte... ce texte, je l'ai écris pour réponre à tout les commentaires que je peux lire sur des forums basiques, généralistes, journalistiques, poltiques ou autres. Là j'essaie de faire entendre notre voix, en restant simple et dans un discours qu'ils peuvent entendre. Si j'avais fait entendre une voix qui prônait l'abheration de la démocratie, la juste raison des casses, la non légitimisation de l'école... je ne pourrais jamais prétendre à ce que les lecteurs puissent entendre notre message et légitimiser notre mouvement.

Ce que je souhaitais c'est essayé de donner un autre son de cloche que celui des médias et autre. Après bien sûr je suis d'accord avec toutes les critiques émises. Car ce message s'adresse non pas à vous... mais à autres, ceux qui ont besoin de discours simplistes.... ce qui ont besoin d'être réveillés en douceur.

Voili... mais bon ptêtre que je me suis trompée.

Répondre à ce commentaire

  ibubolo
11-05-07
à 14:10

Re:

moi aussi j aime bien être réveillé en douceur...

je ne comprends pas comment tu peux savoir qui a besoin de quoi et comment tu arrives à concilier deux discours antagonistes...
Répondre à ce commentaire

  Rakshasa
11-05-07
à 14:40

Re:

lucilieimperatore tu dis: "Là j'essaie de faire entendre notre voix, en restant simple et dans un discours qu'ils peuvent entendre. Si j'avais fait entendre une voix qui prônait l'abheration de la démocratie, la juste raison des casses, la non légitimisation de l'école... je ne pourrais jamais prétendre à ce que les lecteurs puissent entendre notre message et légitimiser notre mouvement."

J'vais faire mon pénible obsédé, mais c'est quoi les propositions du "mouvement" anti-sarko? Qu'il dégage, d'accord, mais après? Ce qui rend compréhensible une révolte, ce n'est pas seulement d'affirmer contre quoi on est, mais surtout pour quoi on est (les révoltes de la faim, c'est contre ceux qui s'engraissent pour manger plus). L' "anti" peut être motivé par la peur, justifiée parfois certes comme pressentiment d'une aggravation d'une situation, mais là, la situation est déjà catastrophique depuis longtemps. Quid des propositions du mouvement ?
S'agit-il de chasser Berluskozy pour voter pour Besansky ou Segoblair? Ou s'agit-il de le chasser pour les chasser touTEs ?
Des discussions sont-elles en cours chez les étudiants par exemple, pour proposer une autre manière de réaliser l'acquisition de savoirs, à d'autres fins que l'intégration du marché du travail, valeur si cher à Berluskozy et consors ?
Je pense que pas mal de gens ne comprennent pas, parce qu'ils ne voient pas sur quoi cela débouche. Et finalement c'est encore la peur qui gagne sur tous les fronts, chez les insurgéEs comme dans l'opinion publique.
Répondre à ce commentaire

  satya
11-05-07
à 18:36

Re: le son des médias..

traditionnels aujourd'hui c'est une minimisation très importante des démonstrations.
en fait, ils sont même en train de s'en moquer en disant que ce n'était même pas un petit feu de paille et en disant que c'est comme si ceux qui avaient organisé ne savaient même pas pourquoi ils le faisaient puisque personne disent-ils ne semble remettre en question l'élection.
à titre perso, je crois que le message qu'ils font passer est clair, il faut absolument faire comme si sarko n'avait jamais été ministre et n'avait aucun bilan à justifier. durant toute la campagne absolument personne n'a parlé de son bilan et ils veulent que ça continue.
d'ailleurs il est clair que les débuts de commentaires qui commencent à peine à s'exprimer sur les bilans des 5 dernières années et qui sont très négatifs vont être abondemment attribués à chirac.

les show télé ont bien fonctionnés et maintenant ils roulent à fond la caisse sachant qu'ils ont effectivement une emprise majoritaire car les abonnés au net sont encore bien minoritaires...
détenant tous les pouvoirs ils savent qu'ils ne laisseront rien passer donc ils y vont ouvertement et tranquille et je trouve que c'est aveuglant !!!
bon ok, je vais bientôt virer la télé ;)
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  MathiasDelfe
11-05-07
à 21:11

Re: Alors, contents ?



copié/collé d'une brève éditée sur mon blog du NouveauSnob

Les jeunes gens qui manifestent bruyamment leur mécontentement de la victoire de Sarkozy, en sus de se montrer assez médiocres démocrates, ont vraisemblablement séché les cours d’histoire contemporaine, sinon ils sauraient que ce genre de débordements entre deux scrutins favorise le pouvoir en place (mais c’est peut-être là ce qu’ils recherchent), en particulier s’il incarne l’ordre, et surtout, exception faite de De Gaulle démissionnaire pour un référendum perdu, que rien, ni cancer, ni accident vasculaire-cérébral, ni cohabitation, ni revers électoraux, ni grèves, ni émeutes, ni enquêtes judiciaires, ni scandales, n’a jamais conduit un président de la Vème République à jeter l’éponge avant l’heure, y compris, comme Pompidou, la dernière.
Dans ces conditions, espérer que Sarkus, à peine intronisé, se retirera sur la pointe des pieds en s’excusant avant que le peuple qui vient de l’élire ne se soulève en masse pour le chasser, ne relève ni de l’espoir ni même de l’énergie du désespoir, mais tout simplement de la connerie pure.

J'ajouterai pour vous, chers amis qui n'élisez pas mais chouinez beaucoup ensuite, qu'en toute chose il est bon d'agir au moment opportun, ni trop tôt, ni trop tard.

Cela étant, pour porter l'UMP à 60% aux législatives, il n' y a qu'à continuer sur la lancée.
Répondre à ce commentaire

  Zaratos
11-05-07
à 21:39

Wait and see

Ceux qui prendront le parti de la lutte violente dans les jours qui suivent risquent fort bien de se retrouver en tole. Les peines prononcées (ferme sans surcis) contre des students sans casier en sont la preuve...
Le temps n'est pas venu. Pas encore ... Les français attendent que les promesses de l'enragés prennent forme.  Il n'en n'ont rien à battre de vos petites mobilisation désordonnées, au contraire ça les amuse.
Il n'y a que quand il se rendront compte que les promesses du petit acariatre étaient du pain pour les canards qu'ils vont peut être se retourner.Laissons donc décanter l'affaire , chasser le naturel il revient au galop...Patience donc , avant l'automne c'est peine perdue. Il faut laisser le temps à la pourriture , le temps de préparer les réformes , de les ficeller et de les faire passer en force.D'ici là , croyez moi , mieux vaut rester peinard . La répression est plus forte que jamais en ces temps obscurs , ils ont en plus le bénéfice du soutient de la majorité (ce qui ne durera pas).
Pour sur , le vent de révolte va revenir en force. Patience encore une fois , ou vous verrez passez les cortèges subversifs de derrièrre les barreaux. Ce serait vraiment trop con .
Siouplais , attendez le bon moment. Pour gagnez une bataille , il faut faire converger toutes ses forces disponibles en même temps au même endroit. L'heure est à l'organisation de la contre-réaction.
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  Rakshasa
11-05-07
à 21:44

Re: Wait and see

C'est étrange Zaratos, je n'ai pas déjà vu ce commentaire mot pour mot, à la virgule près, ailleurs ? Indymédia peut-être ?
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
12-05-07
à 10:28

soulèvement de la jeunesse

(désolé mon clavier a fourché, je reprends tout mon post, Libertad tu peux à l'occasion supprimer le 1er essai avorté, merci et bises à ton âne)

ça fait longtemps que je ne réponds plus sur ce site que je continue à visiter parfois quand même (salut libertad !), à la recherche d'articles un peu à part qui m'auraient échappé.

Si je réponds aujourd'hui ça n'est pas pour me lancer dans un échange de mails interminable, mais seulement pour faire un petit signe de complicité à la jeune auteure de la contribution (lucilleimperatore, c'est ça ?), que tous les commentaires renvoient dans les cordes alors que je pense que son avis est très intéressant ; je pense sans doute cela parce que j'en étais arrivé aux mêmes conclusions !

En effet depuis dimanche j'ai constaté deux choses : primo que les manifestants spontanés de la Bastille (je suis parigo, je n'ai donc rien vu à Rennes ou ailleurs) étaient vraiment spontanés, c'est-à-dire que la part des totos habituels prompts à saisir toute occase de se colleter aux flics (et si c'est là leur plaisir je ne les en blâme pas) était minime parmi des jeunes inorganisés, sincèrement dégoutés et à visage découvert. Deuxio qu'ils étaient vraiment jeunes, vingt ans maxi...

Depuis dimanche donc j'ai pensé à tout ça, j'ai remis les événements en perspective et quelque chose m'a frappé. Je lisais plein de commentaires de "vieux cons" (de mon âge, plus ou moins) qui raillent l'anti-démocratisme de ces jeunes qui remettent en cause le résultat du suffrage universel. Je découvre aujourd'hui sur l'en-dehors que les vieux anars ne sont pas en reste, et leur reprochent à peu près la même chose, déclinée à la sauce "quelle est leur revendication, remettre en cause le résultat sans remettre en cause le suffrage universel lui-même ?"

Dans tous les cas, il y a une chose dite par lucilleimperatore et par ces jeunes, qui n'est pas écoutée. Il y a 5 ans le 21 avril 2002, on a hurlé dans tous les media le message d'alarme nationale suivant : "le suffrage universel a accouché d'un monstre, la démocratie est en danger !" Et on a encouragé tout le monde et notamment la belle jeunesse saine de ce pays (y compris les mineurs qui n'avaient pu voter et c'était bien dommage ah mon bon monsieur !) à manifester dans la rue, par milliers, par millions, pour un nécessaire sursaut républicain !

Les jeunes qui avaient entre 13 et 17 ans en 2002 ont pris cet événement en pleine gueule, c'est à ce moment-là que la société les a fait entrer en politique, brutalement, sur un ton de catastrophe et de grande angoisse. Pendant 5 ans on leur a dit ensuite : dans 5 ans vous aurez le droit de vote, inscrivez-vous sur les listes, il faut éviter un nouveau 21 avril 2002. Eveillés brutalement à la politique le 21 avril 2002, ils ont observé : ils n'ont connu qu'une droite dure et bornée, ils ont vu la débacle de 2003, ils ont vu ensuite les adultes incapables de s'en relever et de s'opposer aux lois du gouvernement. En 2005 certains étaient au lycée, ils se sont mobilisés seuls contre la loi Fillon, les enseignants les ont regardé faire. En 2006 la plupart étaient étudiants, ils se sont mobilisés seuls contre la LEC, le CNE & le CPE, les salariés et leurs syndicats les ont regardé faire, organisant juste quelques manifs "unitaires" et prétendant ensuite que c'est cette unité qui avait mené Villepin à céder sur le CPE ! Pendant que les jeunes payaient le prix fort en matière de répression policière et judiciaire (comme cela est à nouveau le cas aujourd'hui).

Puis pendant les mois de campagne électorale, les media entre autres ont ressassé les analyses selon lesquelles Sarkozy visait l'électorat du FN, reprenait ses thèmes (identité nationale, immigration choisie...). Arrive le résultat de l'élection, ils constatent que les mêmes électeurs qu'il y a 5 ans ont permis l'accès à la présidence d'un candidat sur les mêmes thèmes qu'il y a 5 ans ; ils redescendent donc dans la rue pour affirmer que la démocratie est à nouveau en danger, qu'il faut un sursaut républicain, et là... tous les adultes, media, commentaires des internautes, les targuent d'anti-démocratisme !

Il me semble que cette génération née en 85-90 continue d'apprendre très vite politiquement, que la position dans laquelle ils ont été mis est totalement inédite, que ces événements pourraient avoir des conséquences historiques à terme que nous ne soupçonnons pas encore. Personnellement et malgré mon âge, je n'ai jamais cessé de croire à la lutte collective, j'étais dans la rue en 2005 et en 2006, et c'est avec un intérêt aigu que je vais observer ce que cette génération va parvenir à inventer pour que le mot "démocratie" ne soit plus un concept à géométrie variable.

Une société qui manipule, piège et jette en prison sa jeunesse est une société moribonde.

Accolades chaleureuses à lucilleimperatore, et à tous ceux qui ne se résignent pas.

L'Unique, anarchiste individualiste, syndicaliste révolutionnaire, révolté de toujours ("Quand on lutte on a toujours 20 ans")

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  satya
12-05-07
à 11:25

Re: soulèvement de la jeunesse

Une société qui manipule, piège et jette en prison sa jeunesse est une société moribonde.
parfaitement exact :)
Répondre à ce commentaire

  MathiasDelfe
12-05-07
à 11:52

Re: soulèvement (d'une petite partie) de la jeunesse



Un peu facile, non ? le « vive la jeunesse révoltée !», « à bas les vieux cons résignés !».
Ca ne dépasse pas l’incantation, la bonne conscience « révolutionnaire », la réaction « tripale » (les tripes n’ont jamais pensé), l’angélisme bien-pensant.
Démagogie involontaire, sans doute, mais démagogie quand même.

Passe à l’as le fait que des millions de jeunes, beaucoup plus nombreux que ceux qui descendent dans la rue, ont voté Sarkozy et même Le Pen, ou n’ont pas voté contre eux, considérant comme on le lit parfois ici que Besancenot et Sarko, c’est pareil.
Le jeunesse n’est donc pas en soi un critère positif, un brevet de rébellion. L’âge ne fait rien à l’affaire, chantait Brassens, il y autant de jeunes cons que de vieux cons.

Plus important est de savoir ce qu’on cherche et comment l’obtenir. Si c’est le départ de Sarko et l’échec de l’UMP aux législatives, je crains que la stratégie de l’agitation urbaine dans un contexte de « droitisation » globale de la société ne soit pas la meilleure façon d’y parvenir et on ne peut reprocher aux « adultes » de le faire savoir sauf à leur demander d’oublier tout ce qu’ils connaissent des rapports de force et de ne pas chercher à protéger les jeunes les plus exaltés d’une aventure en forme d’impasse.

La spontanéité, c’est bien en amour ; en politique, ça mène tout droit au poste.
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  Lucilie Imperatore
12-05-07
à 13:17

Re: soulèvement de la jeunesse

L'Unique, anarchiste individualiste, syndicaliste révolutionnaire, révolté de toujours ; je te rend ton incolade, ce que tu viens de dire exprime exactement ce que je pense... j'arrivais juste pas à mettre des mots dessus ! Je vais enfin pourvoir couper le souffle de tout ceux qui me font suer depuis dimanche, en me disant que ça sert à rien, que sarko en bénéficie, que c'est anti democratique... et patati et patata ....

J'en ai marre qu'on nous dise toujours que notre combat n'est pas légitime... mais il faut bien des gens pour commencer... en tout cas commencer à s'organiser pour la suite. Bien sûr on est conscient les gens attendent la première loi qui touchera leurs nombrils pour bouger... et ben nous on a pas de nombrils et on bouge maintenant contre toutes les lois pour qu'elles ne passent pas.... bien sûr qu'on ne demande pas à sarko de démissionner ( il ne le fera jamais ! héhé!)... mais au moins nous essayons d'éveiller les autres à notre propos. Et puis après avoir posté ce texte sur plusieurs forums ou blog, je me rencontre qu'il n'y a pas trop trop de critiques, juste des demandes pour qu'on fasse attention pour les législative !!! Et pour tous les autres, mes amis persos, ma familel ou autre... eux ils comprennent pas trop l'interêt... ils disent pas maintenant... et puis on leur explique quelques débordement policier ( comme le gazage dans le bus), ou quelques belels lois passées... et puis ils disent que ptêtre que oui... mais sans encore se mouiller.

Bref, au moins notre mouvement interroge, et c'est-y pas ça la "democratie" au sens philosophique "lumieriste", que le peuple se pose les bonnes questions ? ou au mieux des questions !

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  Anonyme
12-05-07
à 13:29

Re: soulèvement (d'une petite partie) de la jeunesse

En tant qu'anar de 30-35 ans , je ne blame certainement pas ces (plus)jeunes qui foncent se jetter dans la gueule du loup. Seulement  en proies faciles pour les condés , ils se font vite attrapés , jugés et écroués...
La doctrine sarkosyste , montre son visage , ou va t'on,  bientôt de la milice et des trains vers les camps?
Cette jeunesse ne se doutaient certainement pas être jugée en comparution directe et prendre du ferme. Bref ils tombent de haut. La contestation ouverte n'est plus autorisée qu'on se le dise.
C'est domage , mais ça prouve une chose , la "racaille"  selon sarkosy ne voulait pas seulement dire petit banlieusard anti-social et rebelle. La racaille aujourd'hui ce sont tous ceux qui ne pense pas comme TF1 vous dit de penser. Bref , quelles conclusions en tirer?
Ne pas ouvertement contester le pouvoir et utiliser les moyens de luttes approprié aux dictatures: anonymat , subvertion , sabotage , clandestinité , ... En attendant qu'une majorité de la population ne s'engage sur le chemin de la révolte. (ce qui ne tardera pas , rassurez vous).
Fini donc les actions d'éclats à visage découvert. La répression est passée à un niveau supérieur , il faut prendre le devant et s'adapter à ses nouvelles méthodes .

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  ibubolo
12-05-07
à 13:34

voltaire, rousseau, sarko, même combat

Ca va les violons ?


moi je suis anti-démocrate ; la démocratie est une chimère bourgeoise et ne sera, au mieux, rien d'autre que la loi du plus fort (la majorité).

Je ne partage pas cette volonté d'éduquer le peuple, condescendante et charitable.

Si tu te révoltes, c'est pour tes intérêts, pas pour faire passer un message philosophique.

Tout état est policier, et toute démocratie a besoin d'un état.

Je chie dans les bottes des lumières et de leurs émules qui veulent éclairer le populo, que le dernier prof de français bouffe les bottes du dernier étudiant en lettres !
Répondre à ce commentaire

  satya
12-05-07
à 13:46

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

Je ne partage pas cette volonté d'éduquer le peuple, condescendante et charitable.
j'aimerais savoir comment tu te situes par rapport à ta propre "éducation" et acquisitions de conssaissances". merci :)
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
12-05-07
à 13:47

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

je n'ai pas compris ta question sensée me mettre en difficulté.
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
12-05-07
à 13:49

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

si c'est pour parler de ma vie, j'en ai déjà parlé ici, je suis autodidacte et j'ai quitté l'école avant le bac-que-je-n'ai-pas.

Répondre à ce commentaire

  satya
12-05-07
à 14:06

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

non, non, je ne voulais absolument pas te mettre en difficultés; cela n'a rien à voir du tout et je ne suis pas une grande "fan" de l'éducation nationale moi même ;)
simplement j'aimerais savoir quelle est ta vision personnelle pour ton propre développement et ton éducation.
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
12-05-07
à 14:45

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

expériences, curiosité, touchage, goutage...

Etre autodidacte n'est pas une posture
Répondre à ce commentaire

  satya
12-05-07
à 15:43

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

je trouve que c'est très joliment dit :)
merci
ps: tu vois bien que je ne suis pas une "méchante" sorcière, c'est pas un piège du tout ;)
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
12-05-07
à 16:46

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

non, non, je t'ai pas pris pour une méchante et j'aime bien les sorcières, mais je ne comprenais pas la nature de ton interrogation, puis ça me gène pas tant que ça d'être mis en face de mes propres limites ou contradictions ; c'est en ayant conscience qu'on peut les dépasser ou s'en accomoder.


Répondre à ce commentaire

  Anonyme
12-05-07
à 17:55

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

pour moi c'est le moment idéal pour beaucoup de comprendre que

la démocratie, c'est la dictature de la majorité.

même si, du coup, on va tous en chier grave.
Répondre à ce commentaire

  libertad
12-05-07
à 18:55

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

L'Unique ça fait plaisir de te revoir ici et je partage complètement ton commentaire sur le mouvement anti-Sarkozy. Je pense que les jeunes qui manifestent sont bien plus conséquents que nous qui nous contentons de la critique radicale de Sarkozy, nous n'avons donc pas de leçons à leur donner mais peut-être apprendre de leur révolte intacte alors que la nôtre, avec l'âge a fait bien des compromissions.
Quant à penser que ces jeunes ne savent pas ce qu'ils font et qu'ils découvriraient la répression qui leur tombe dessus, c'est oublier ce qui s'est passé avec le mouvement lycéen et avec le CPE. Visiblement les plus radicaux d'entre-eux, sur le terrain , on intégré la case "prison", case que nous avons pous la plupart refusé depuis longtemps, comme les jeunes de banlieues l'ont également intégrée.
Quant aux législatives et à l'impact des manifs sur ce non-événement, il faut avoir la mémoire courte et oublier que la lutte contre le CPE a été gagnée parce les étudiants n'en avaient rien à foutre de la fameuse "opinion publique" et qu'ils ont mené leur mouvement jusqu'au bout sans s'en soucier. Sortir de la logique manipulée du système médiatique ( dont les élections ont encore une fois montré qu'elles n'étaient qu'un moment ) voilà sans doute l'une des clefs que les jeunes ont intégré.Alors l'UMP à 53% ou à 60, quelle différence ?
Répondre à ce commentaire

  Dave Yullen
12-05-07
à 19:53

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

Les jeunes d'aujourd'hui? Ils sont comme leurs prédécesseurs: bon dans leurs intentions, avec la conscience virginale (donc pas trop formatée par Le Figaro, Le Monde, Libé, Rouge ou Le ML) et un bon sens que l'adulte réprouve le plus souvent; mais ils ont les défauts de leurs qualités: arrivisme tendant vers l'idiotie utile (on fout le bordel tout de suite -quelques heures- quitte à se jeter dans la gueule du loup-répression -quelques années), contestation sans proposition alternative viable à long terme (normal, puisque ça, ça se mûrit). Et si ça dure un peu trop longtemps, Sarközy enverra quelques "casseurs" et tout le monde rentrera, indigné, dans le rang pour retrouver son i-pod et sa PSX.

Bilan: rien de neuf (à part pour les ados qui n'ont pas connu "avant"). La bonne nouvelle, c'est que les jeunes d'aujourd'hui, s'ils ne sont pas meilleurs que ceux d'avant, ne sont pas pires non plus. Quoiqu'il en soit, aucune génération n'égalera dans la nullité la trop fameuse "génération X", ceux qui étaient ados dans les années 80, et qui globalement n'ont été que le revers dépressif et masochiste de leurs parents nés après-guerre.

Reste qu'un mouvement social reste toujours incomplet quand il n'est qu'un mouvement de "jeunes". C'est dans la complétude, jeunes, vieux et entre deux âges réunis, que l'on peut avancer, car dans ce cas chaque génération peut se compléter pour construire une lutte et un projet viable, évitant ainsi les erreurs de jeunesse comme les erreurs de vieillesse.

Quand on lutte, on a toujours vingt ans? Quand on n'a toujours vingt ans, c'est qu'on est mort. Et les morts ne peuvent plus lutter.

Répondre à ce commentaire

  satya
12-05-07
à 20:00

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

Quoiqu'il en soit, aucune génération n'égalera dans la nullité la trop fameuse "génération X", ceux qui étaient ados dans les années 80, et qui globalement n'ont été que le revers dépressif et masochiste de leurs parents nés après-guerre.
ce sont eux la génération casimir??
et ben heureusement que je ne suis pas une pondeuse, j'ai évité à la société de se coltiner des nullités en plus !!! (humour noir)
ps: je ne comprends pas la dernière phrase svp. merci.
Répondre à ce commentaire

  Lucilie Imperatore
12-05-07
à 20:24

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

Certes, peut-être sommes nous impulsifs... mais de là à pas pouvoir proposer de solutions et de réflexions je ne suis pas d'accord !!!! Je ne suis pas d'accord non plus quand je lis que nous fonçons tête baisser sur les barreaux de la repression, ceci vient-il peut-être que nous ne connaissant pas ( sauf peut-êre de vu) la seule révolte que nous aillons est d'affronter les forces de l'odre ou de les semer das la ville (seule action que nous pouvons réelement faire ensemble faute de nous rencontrer, seule action que nous pouvons faire ensemble sans avoir besoin de beaucoup d'organisation).

 Pour ma part je souhaiterais qu'on puisse s'organiser comme il le faut, réfléchir, lire, faire des propositions etc... avoir un combat mais aussi des idées inovantes pour que les choses changent dans le bon sens, et que ce monde redevienne à l'échelle humaine. Mais il nous manque une structure, une structure sans drapeaux,  une structure où tout est à construire.  Une structure qui est encore utopique puisqu'il faudrait être tous d'accord, et comme on l'est déjà pas sur les actions à mener, je me demande comment on pourrait l'être sur des propositions constructives.

 Ceci étant je veux y croire... pour ma part j'ai rencontré le mouvement libertaire et la lutte contre ce monde ultralibéral et déshumanisant avec l'appel du 30 avril... ( ce qui veut pour moi dire, que petit à petit nous construisons déjà).  Mon clown me sert au quotidien à faire passer mes messages. Les mouvements comme le CPE ou celui-ci me permette d'élargir ma liste de contact est de mener quelques actions ou d'en proposer... d'autres font pareil.... ils faut ceci étant que jeunes ou moins jeunes nous travaillons ensemble sur cette possiblité de construire ensemble, de trouver des points d'ententes et de complémentarités.... que nous acceptons avec nos différences de construire vers ce même but.... mais sommes nous prêt pour ça ? Le voulons nous vraiment au fond ? Ou faut-il prendre une carte au parti ou à la fédération ??? Et utiliser encore le mimétisme bureaucratique que nous contestons ?

Alors je pose la question, comment contruire, sous quelle forme et comment de nos différences tendre vers un objectif unique ?

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  Anonyme
12-05-07
à 20:27

Les individus? Moi, connais pas !

Et les jeunes ceci... et les jeunes cela...et les vieux gnagnagna...moi j'ai mes ptites cases...
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  ibubolo
12-05-07
à 20:39

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

pourquoi veux-tu absolument un objectif unique ?

Je me satisfais parfaitement des différences et ne ressens pas le besoin de les effacer dans une uniformisation.

Personnellement, je ne souhaite pas l'apparition d'une nouvelle organisation militante ; ce que j'ai envie de construire, c'est ma vie, pas celle des autres.




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  Lucilie Imperatore
12-05-07
à 20:52

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

Quand je disais objectif unique.. je ne voulais pas dire par là unicité... mais plus tôt arriver à quelque chose ensemble.

Moi aussi j'ai envie de construire a vie, mais je ne suis pas sûre que ce soit dans ce mode là....

Après une autre organisation, peut-être pas quelque chose de formelle, il y en déjà assez !... mais ptêtre  plus quelque chose de l'ordre d'un réseau... plus pour une efficacité de communication, de la créativité et être moins démunis lors de rassemblements spontanés... je sais pas si jsuis trés claire.... 

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  ibubolo
12-05-07
à 20:58

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

oui, mais tu vois tout sous forme de manifestations-défilés...


ce qu'il nous faut organiser, c'est la bouffe, le logement et tout ce qui peut nous manquer.
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  satya
12-05-07
à 21:02

Re: Les individus? Moi, connais pas !

je suppose que ces propos sont relatifs à cette citation:
Quoiqu'il en soit, aucune génération n'égalera dans la nullité la trop fameuse "génération X", ceux qui étaient ados dans les années 80, et qui globalement n'ont été que le revers dépressif et masochiste de leurs parents nés après-guerre.

juste pour dire que je déteste les généralisations que ce genre de propos impliquent, ma réaction d'humour (très) noire ne le laissait peut être pas paraitre, pas facile l'humour sur le net !
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  Lucilie Imperatore
12-05-07
à 21:20

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

arf... c'est vrai, lol ...

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  ibubolo
12-05-07
à 21:23

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

je te propose donc de passer sur le fil "prenons le maquis économique" ou "manifeste contre le travail" pour avancer dans notre construction.
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  provisoire
13-05-07
à 00:19

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

A Dave Yullen... il y a des éléments dans ton commentaire avec lesquels je suis en accord (tu me diras, peu importe). Cependant, en tant qu'ex-ado dans les années 80, j'ai un peu de mal à admettre cette phrase à l'emporte-pièce "Quoiqu'il en soit, aucune génération n'égalera dans la nullité la trop fameuse "génération X", ceux qui étaient ados dans les années 80, et qui globalement n'ont été que le revers dépressif et masochiste de leurs parents nés après-guerre."

Savoir que j'appartiens à une génération qui fut, en fin de compte, la meilleure en nullité, et qu'au fond cette génération n'est même pas responsable de sa propre nullité, n'étant que le produit de ce qui la précéda, est un jugement définitif auquel je ne peux m'associer.

Je le peux d'autant moins que (outre qu'éventuellement je pourrais prendre à titre personnnel une remarque très généralisatrice qui englobe toutes sortes de personnes et de parcours, avec les abus que cela implique nécessairement), je me questionne depuis longtemps sur cette rupture générationnelle entre les années 70 et les années 80. Et qu'il me semble que ce genre de généralisations passe à côté de ce qui réellement fut un tournant, et que penser cette question un peu plus finement ne me semble pas sans intérêt, y compris en sortant de la sociologie, et pour comprendre où nous en sommes politiquement, en occident.Pour cela, peut-être faut-il sortir de ce cliché qui nous assigna d'emblée à la "bof génération" ou "génération X" selon tes termes.

14 ans le 10 mai 1981. Autour de moi, personne ne fit la fête, quand tant d'autres jeunes et moins jeunes sortaient dans les rues. Mais sociologiquement, je continue de lire avec un certain étonnement des commentaires comme celui que tu viens de faire.

Les clichés sont souvent une facilité pour penser vite...
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  delphine314
13-05-07
à 00:30

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

il a été humilié depuis tout jeune

c'est un bougnoule-youpin-raton-négro

il était très sensible

il a été élevée par une mère seule laisée avec ses quatres enfants par un père qui a délaissé le domicile conjugal

c'est un immigré qui a cherché une identité

Il a superbement réussi, avec fougue et panache

Il a dit, mot pour mot : "A 52 ans, il est temps que je redonne de ce que j'ai reçu à la France"

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  delphine314
13-05-07
à 00:51

Re: voltaire, rousseau, sarko, même combat

la bof génération, c'est le grand début d'un grand bof général, il me semble, non? Après avoir tourné les choses plusieurs fois, je ne crois pas que les mouvements de rues soient utiles, car ils sont la même allure, que tous les mouvements de jeunes qu' on voit arriver avec récurrence, pour la forme, et invisibilisé, devenu de plus en plus creux au fur et à mesure....Au lycée j' y aie participé à fond ( avec les idées avec lesquelles on m'a élevé, j'ai beaucoup d'illusion sur les mouvements de rue) et j'y aie vu du RIEN, beaucoups d'intérêts personnels, et d'autres intérêts dans les partis....En tout honnêteté.....Et là, ça serait mal placé, justement, à moins d'être assez maso ou désoeuvré pour vouloir passer par la case prison

remarque en changeant de points de vue des intérêts personnels ( par des intérêts de partis ou non) ou même du rien ce qui dans les circonstances actuelles correspond à une volonté de suicide, dans les circonstances actuelles, éffectivement ça prend tout son sens, mais alors là sur la forme, j'ai des doutes...

Les intérêts personnels pour moi aujourd'hui c'est de fermer sa gueule et de foutre le camps, fissa....Ou de de se loger une balle dans la tête pour éviter le massacre

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  Dave Yullen
13-05-07
à 10:58

Il y a une vie après l'individualisme, même anarchiste.

Satya, quand j'écris: "Quand on lutte, on a toujours vingt ans? Quand on n'a toujours vingt ans, c'est qu'on est mort. Et les morts ne peuvent plus lutter", c'est pour répondre à un commentaire plus haut. Ce que je veux dire, c'est que le "jeunisme" de posture est une imposture. Vieillir, c'est ne pas mourir. Je préfère des idées qui vieillissent et mûrissent parce que tout ce qui reste figé dans une "éternelle jeunesse" est déjà mort.

Les individus? L'être humain commence à exister à plusieurs. L'humain seul n'existe pas, c'est un mythe découlant du monothéïsme. Nous sommes des animaux sociaux. Et on ne fait pas de société à un. Je crois qu'être 2 humains, c'est un peu plus qu'être 1 et 1, c'est être 1 + 1. Ca signifie que le lien entre les deux individus structure chaque individu et le rend vivant. Pour faire une analogie, c'est comme le cerveau: les neurones ne servent à rien sans connexion avec entre eux. Ce n'est qu'avec ces connexions qu'on peut commencer à parler de cerveau vivant.

Ensuite, si l'on ne peut pas "généraliser" sans que chacun le ramène à sa petite personne, eh bien on ne peut plus rien dire du tout. Si l'on ne doit penser qu'à chaque individu atomisé, un par un, au cas par cas, on ne pense pas le social et dans ce cas mieux vaut ne s'adresser qu'à soi-même et sombrer dans l'autisme. On peut appartenir à la génération X sans coller trait pour trait à sa nullité. Chacun est différent, chacun est unique, mais tous ensemble nous constituons des collectivités qui nous dépassent et dont on peut dégager des traits généraux. C'est ce qu'on fait d'ailleurs quand on dit les "jeunes", les "prolétaires", les "sarkozystes", les "bourgeois", les "fachos", les "sociaux-traîtres", etc. Pourtant nous savons tous que dans ces "petites cases" (abstractions sans quoi on ne conceptualise rien), chacun est unique. Tout ramener à soi et à son petit individu, c'est refuser de penser le collectif, c'est refuser de penser l'humain.

On touche là aux limites de l'atomisation individualiste qui domine depuis la prise du pouvoir par la bourgeoisie. L'"anarchisme individualiste" qui nous concerne ici n'est pas étranger à cela. Il n'est pas une fin en soi, mais un cheminement pour s'extraire de l'individualisme bourgeois dont il est l'aboutissement logique. Je suis conscient que cet avis n'est pas partagé par tous.

En espérant avoir éclairci mon commentaire précédent.

Cordialement.

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  delphine314
13-05-07
à 12:14

Re: Il y a une vie après l'individualisme, même anarchiste.

On touche là aux limites de l'atomisation individualiste qui domine depuis la prise du pouvoir par la bourgeoisie. L'"anarchisme individualiste" qui nous concerne ici n'est pas étranger à cela. Il n'est pas une fin en soi, mais un cheminement pour s'extraire de l'individualisme bourgeois dont il est l'aboutissement logique. Je suis conscient que cet avis n'est pas partagé par tous.

Je suis assez d'accord avec toi, au final....

les divergences de points de vue me semblent correspondrent à des différences générationnelles et une division qu'a ( que va?) récupérer  la bourgeoisie et le libéralisme et s'en servir comme arme. ce n'est peut-être pas encore très visible pour l'instant, mais ça va le devenir progressivement...

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  Anonyme
13-05-07
à 13:09

Re: Il y a une vie après l'hypocrisie, surtout l'anarchie.

Sauf que le comble de l'hypocrisie, c'est de souhaiter un changement des rapports sociaux en croyant dans l'abstraction humaniste que nous sommes naturellement un animal social, et en niant par là, qu'avant tout c'est pour sa petite personne confrontée au reste du monde, avec ses frustration et limitation d'enchainé, que l'on désire que la société s'émancipe. 
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  delphine314
13-05-07
à 17:04

Re: Il y a une vie après l'hypocrisie, surtout l'anarchie.

Sauf que le comble de l'hypocrisie, c'est de souhaiter un changement des rapports sociaux en croyant dans l'abstraction humaniste que nous sommes naturellement un animal social, et en niant par là, qu'avant tout c'est pour sa petite personne confrontée au reste du monde, avec ses frustration et limitation d'enchainé, que l'on désire que la société s'émancipe

y a aucune négation de rien du tout.....! y a pas l'un au détriment de l'autre, tout est lié

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  delphine314
13-05-07
à 17:07

Re: Il y a une vie après l'hypocrisie, surtout l'anarchie.

y a une vie après l'hypocrisie 

 là, y a  insulte

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  Dave Yullen
14-05-07
à 10:07

Il y a une vie après l'insulte!

"les divergences de points de vue me semblent correspondrent à des différences générationnelles et une division qu'a ( que va?) récupérer  la bourgeoisie et le libéralisme et s'en servir comme arme. ce n'est peut-être pas encore très visible pour l'instant, mais ça va le devenir progressivement..."

Tu as raison, Dephine314, et c'est pour cela qu'on ne peut pas considérer une génération particulière, une seule tranche d'âge, comme l'avant-garde qui apportera le salut politique, qui amènera au "grand soir". Car avec cette incomplétude jeuniste, on ne produit que des "grands soirs" qui se diluent dans de longues nuits...

PS: pour l'insulte, souviens-toi: "les chiens aboient et la caravane passe..."

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  satya
14-05-07
à 11:42

Re: Il y a une vie après l'individualisme, même anarchiste.

Dave: quand j'écris: "Quand on lutte, on a toujours vingt ans? Quand on n'a toujours vingt ans, c'est qu'on est mort. Et les morts ne peuvent plus lutter", c'est pour répondre à un commentaire plus haut. Ce que je veux dire, c'est que le "jeunisme" de posture est une imposture. Vieillir, c'est ne pas mourir. Je préfère des idées qui vieillissent et mûrissent parce que tout ce qui reste figé dans une "éternelle jeunesse" est déjà mort.

oui merci :)
j'ai vu après, verres progressifs surement mais aussi c'était dû juste à une toute petite faute d'orthographe amha: "quand on a toujours vingt ans c'est qu'on est mort" est la formulation exacte que je comprends effectivement.
quand à la vieillesse (j'ai 53 ans), je commence à peine à la découvrir, je sais et comprends les maturités, mais la vieillesse est autre et j'ai encore beaucoup à apprendre sur le sujet :)
en ce qui me concerne, naitre c'est déjà mourir donc je crois que nos conceptions sur la mort doivent être passablement différentes; je n'ai pas attendu de vieillir pour mourir amha.

quand au concept de l'humain uniquement comme un être social, je suis une grande solitaire car la solitude est pour moi source de vie importante, et l'autre n'est en aucune façon ce qui me fait exister ou être comme individu. et de fait, je considère que c'est  parce que je vis ma propre indidualité que je peux dans un second temps avoir du relationnel à l'autre, mais ce n'est pas le relationnel qui me crée et me fait exister, sinon je considérerais que les être humains ne sont que des pantins et des marionnettes réactionnaires. or j'ai bien peur d'être un chouya "prétentieuse" sur ce sujet et et de penser l'humain d'une façon moins.."réactionnaire".. et plus "libre".. ;)
je pense que le collectif et l'humain ne peuvent se créer qu'à partir des individualités vers la création du groupe/collectif et non pas le groupe définissant les individualités: pour moi c'est la base de tout être acteur, créateur en opposition à l'être sujet et soumis.
la diversité du monde et du genre humain est vaste et tout comme les neurones dont tu parlais, certaines ont un courant électrique qui passe, d'autres pas du tout, les conséquences de ces connections/non connections joue amha un rôle important.
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  Anonyme
14-05-07
à 13:43

Re: Il y a une vie après le déni, même anarchiste.

Il n'y avait pas d'insulte dans "hypocrisie" mais si vous choque moins vous pouvez remplacer par "déni".
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  Dave Yullen
15-05-07
à 18:43

"quand au concept de l'humain uniquement comme un être social, je suis une grande solitaire car la solitude est pour moi source de vie importante, et l'autre n'est en aucune façon ce qui me fait exister ou être comme individu. et de fait, je considère que c'est  parce que je vis ma propre indidualité que je peux dans un second temps avoir du relationnel à l'autre, mais ce n'est pas le relationnel qui me crée et me fait exister, sinon je considérerais que les être humains ne sont que des pantins et des marionnettes réactionnaires. or j'ai bien peur d'être un chouya "prétentieuse" sur ce sujet et et de penser l'humain d'une façon moins.."réactionnaire".. et plus "libre".. ;)
je pense que le collectif et l'humain ne peuvent se créer qu'à partir des individualités vers la création du groupe/collectif et non pas le groupe définissant les individualités: pour moi c'est la base de tout être acteur, créateur en opposition à l'être sujet et soumis."

En effet, nos conceptions sont radicalement différentes. On pourrais discuter très longtemps de tout cela, mais pour faire plus court: ta "propre individualité" est-elle sortie ex-nihilo? Si oui, tu es une déesse ;-) Sinon, qu'est-ce qui l'a générée telle quelle est?

Sans le "relationnel" de tes géniteurs, tu n'existerais pas. Sans jamais aucun contact avec quiconque, tu serais incapable d'avoir le langage que tu as. Sans rapport à l'autre, comment pourrais-tu ne serait-ce qu'imaginer vaguement que tu es quelqu'un au sein d'autres individus? Comment aurais-tu pu survivre à la naissance et ensuite?

Si c'est cela être réactionnaire, j'accepte de l'être. Car la liberté absolue n'existe pas (dixit Bakounine, entre autres). Je ne pense pas qu'il n'y ait que deux perspectives: je ne crois pas au "tout génétique" des droitards (eugénisme), je ne crois pas au "tout social" des gauchistes (sur-socialisation). Fort heureusement, la réalité est plus complexe. Je ne crois pas non plus à une sacro-sainte Liberté absolue qui n'est que le recyclage laïque et égocentré du libre-arbitre chrétien. Comme Bakounine, je pense que nous sommes à jamais soumis aux lois de la nature, car même quand nous pensons nous en soustraire, nous ne faisons que les mettre à notre service. Je ne crois en rien d'autre que la nature. Tout autre conception relève du monothéïsme et des réactions qu'il a suscitées.

Peu de gens (à part Tolstoï, Jean Maîtron et quelques autres) se sont demandé pourquoi les pensées libertaires ont émergé surtout au sein de cultures chrétiennes. Ces dernières ont enfantées l'anarchisme moderne.

Cordialement.

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  delphine314
15-05-07
à 21:24

Re:

lois de la nature????

 100 % inné, 100% acquis

est ce que le chaos a un sens?

entre les bondieuseries et les raëlliens qui ont réponse à tout, finalement personne n'en sait rien

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  delphine314
16-05-07
à 14:38

Re:

"lois de la nature, quand nous pensons nous en soustraire, nous ne faisons que les mettre à notre service".

ne pas suivre les lois de la nature de fait, sans volonté de s'y soustraire, ça correspond à quoi????
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  delphine314
16-05-07
à 14:43

Re:

je suis d'accord avec ce que vous dites, complètement. mais c'est quand même le grand vide, non? rapport aux lois de la nature dans l'humanosphère, je veux dire...
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