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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Toujours anticapitalistes… … internationalistes toujours?!
La Confédération nationale du travail (CNT) organise, du vendredi 28 avril au mardi 1er mai 2007, à Paris, les rencontres internationales syndicales intitulées I07.


Les rencontres syndicales internationales I07 font suite à deux initiatives syndicales internationalistes qui s’étaient déroulées en 1999 à San Francisco aux Etats-Unis (I99) et en 2002 à Essen en Allemagne
(I02), et qui avaient rassemblé des délégations venues du monde entier.
Cette année encore, c’est sur les bases de solidarité de l’Association internationale des travailleurs (fondée à Berlin en 1922) que nous avons invité des organisations des cinq continents à venir évoquer et partager leurs luttes, et leurs victoires contre la répression gouvernementale qui s’abat sur tous ceux qui combattent le capitalisme, contre l’impérialisme, le colonialisme…
« Tout pour tous, rien pour nous. »
Nous faisons nôtre ce slogan de l’EZLN mexicain, pour réaffirmer que c’est dans l’échange et le partage de nos diverses expériences de résistances, quelles que soient les formes qu’elles prennent, que les liens entre nous se renforcent. Ainsi de la Nouvelle-Zélande au Bangladesh, en passant par le Mexique, la Guinée Conakry, l’Argentine, la Palestine ou la Pologne, des organisations vont se rencontrer à Paris et manifester leur désir de montrer que oui, une autre société est possible. Que nous portons en nous
un monde nouveau. Et cela, ni aucun Etat, ni aucun patron ni aucun semeur de faux espoirs ni aucun coup porté contre nous ne nous l’enlèvera. Notre détermination, notre sentiment d’appartenir à une seule et même classe sont nos armes. Et l’avenir appartient à ceux qui luttent.
Une seule alternative : l’auto-organisation des travailleurs.
Des rencontres syndicales (délocalisations / licenciements / chômage, précarité au travail…) et des rencontres thématiques (anti-impérialisme, femmes, antifascisme, sont prévues dans des ateliers de travail les samedi 28 et dimanche 29 avril qui donneront lieu à des synthèses de réflexion le dimanche dans la soirée.

Dans le cadre de ces rencontres se tiendront également différents événements publics :
• Meeting international, le lundi 30 avril à 18h sur la place de la réunion (Paris XXe), lieu symbolique des luttes de sans-papiers et de mal-logés dans le quartier où se trouvent les locaux de notre
confédération.
• Manifestation du 1er mai qui sera le point d’orgue de ces rencontres de solidarité. Rendez-vous à 11h Place des fêtes, Paris XIXe, pour rejoindre la manifestation unitaire à 14h République.
• Concert de solidarité après la manifestation à la Maroquinerie (23, rue
Boyer, Paris XXe) avec Skuds and the Panic People, Lola Lafon, La Réplik et Kalash.(billets en vente dans les Fnac, Virgin, et dans tout le réseau France-billet) à partir de 19h. Tarif de 13 euros, 15 en soutien et 10 en tarif réduit.

CONFÉRENCE DE PRESSE, VENDREDI 20 AVRIL À 11 H AU SIÈGE DE LA CNT (33, rue
des Vignoles, 75020 Paris, M° Avron/Buzenval)

Contacts presse :
Par E-mail : international@cnt-f.org ou medias-rp@cnt-f.org
Par téléphone : 06 37 38 20 76
Confédération nationale du travail
Secrétariat international / Union régionale parisienne
international@cnt-f.org ou br.rp@cnt-f.org / www.cnt-f.org
33, rue des Vignoles, 75020 Paris / 01 43 72 09 54


Ecrit par libertad, à 11:18 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  CNT63
26-04-07
à 13:48

lu sur www.cnt-f.org
I 07 : Dans le monde ... une classe en lutte !

Lors de son dernier Congrès Confédéral, la CNT a décidé d’organiser du 28 avril 2007 au 1er mai 2007 des rencontres internationales intitulées I 07. Ces rencontres font suite aux rencontres précédentes à San Francisco en 1999 (I 99) et à Essen en Allemagne en 2002 (I 02).

A cette occasion nous attendons des délégations qui viendront des quatre coins du monde : Bangladesh, Cameroun,Etat espagnol, Suède, Pologne, Colombie, Allemagne, Côte d’ivoire, Palestine, Maroc, Argentine, Algérie, Burkina Faso, Portugal, Grèce, Guinée-Conakry, Irlande, Bénin, Grande Bretagne, Etats-Unis, Mexique,…

Ces rencontres seront l’occasion d’échanger nos expériences de lutte et voir, toutes et tous ensemble, comment construire les fondements d’une solidarité de classe au plan international.

L’internationalisme de la CNT prend ses racines dans la première Internationale antiautoritaire, l’Association internationale des travailleurs (AIT), reconstituée en 1922 à Berlin. Depuis plus de dix ans, la politique internationaliste de notre confédération se veut multilatérale et surtout (enfin) détaché d’un schéma idéologique pensé pour et par les Occidentaux.

L’INTERNATIONALISME UN COMBAT QUOTIDIEN A LA CNT

L’internationalisme de la CNT a trouvé une étonnante vigueur dans une période où l’inéluctable victoire du capitalisme semblait acquise. Paradoxalement, c’est alors que les ruines du Mur de Berlin n’étaient pas encore en vente dans les boutiques proche du Checkpoint Charlie et alors que les chiens de garde du capital proclamaient la fin de l’histoire que la CNT va développer un internationalisme autre et surtout éloigné du dogmatisme.

Impossible de ne pas commencer ce rapide parcourt de l’internationalisme cénétiste par l’extraordinaire nouvelle qui a ébranlé le monde militant le 1er janvier 1994 où une armée sortie des montagnes du Sud-Est mexicain, L’Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN), souhaitait au capitalisme triomphant une bonne année à sa manière… Si les revendications divergent d’un point à l’autre de la planète, la masse majoritaire des exploités se retrouva dans une bonne partie des moyens et des désirs de nos camarades zapatistes. La CNT impulsa d’emblée une active solidarité aux côtés et dans le Comité de solidarité des peuples du Chiapas en lutte. D’ailleurs, comment ne pas souligner que lors de la dernière grande manifestation du mouvement de grève de l’hiver 1995 pour défendre le système des retraites, la CNT défila derrière une banderole rouge et noire frappée d’un slogan de l’EZLN : « Rien pour nous, tout pour tous ! » Et l’époque n’était pas à une certaine « mode » zapatiste…

L’année 1997 est également importante et fondatrice d’un internationalisme tourné vers une solidarité active. Solidaires avec les dockers de Liverpool frappés par une violente répression patronale. Solidaires avec les 3 000 ouvriers de l’usine belge de Renault Vilvoorde sacrifiés sur l’autel de la rentabilité. La solidarité avec Vilvoorde s’exprima par un travail de coordination entre nos camarades belges et espagnoles de la CGT-E. Mais alors que les syndicats réformistes défilaient à nos côtés, ils négociaient déjà le rapatriement de la production de Vilvoorde dans les sites d’Espagne et de France…

Quelques semaines plus tard, la CNT lançait une campagne en faveur du puissant mouvement social qui balayait la Corée du Sud. Enfin, 1997 toujours, voit la première grande marche européenne conte le chômage à Amsterdam. Cinquante mille personnes lors d’une manifestation bien «  chaude » dénoncent l’Europe telle qu’elle se construit. Le tract de la CNT appelle à une « Europe sociale » bien avant certains discours de gauche lors d’un référendum dix ans plus tard… À cette époque, les grandes centrales réformistes n’appelaient pas à ces manifestations et de voir un cortège qui réunissait derrière les bannières rouge et noire (avec encore un slogan zapatiste) des travailleur-ses espagnols, anglais, bosniaques, italiens, suédois ou encore belges fut pour la CNT la (modeste) concrétisation de notre conception d’une Europe des travailleurs et de celles et ceux exclus du monde du travail.

Altermondialiste avant l’heure ? Non, internationaliste… La mobilisation d’Amsterdam sera à l’origine du joyeux mouvement des chômeurs français de l’hivers 1997. Et, deux ans plus tard, à Cologne, un autre grand cortège rouge et noir défilera à nouveau contre le chômage et la guerre. Manifestation enrichie d’un corpus de revendications à l’échelle de l’Europe telle que, entre autres, l’idée d’un salaire minimum basé sur le plus haut salaire minimum européen.

Sans pousser trop cette liste, citons aussi l’engagement de la CNT en faveur de la libération de Mumia Abu-Jamal et Leonard Peltier, toujours dans les geôles US.

La CNT, en mai 2000, décida d’organiser un grand rassemblement internationaliste pour le premier 1er mai du XXIe siècle, manifestation appelée « Pour un autre futur ». Des centaines de délégués étrangers et français, des concerts, des débats, une grande manifestation…

Plus récemment, notre solidarité internationaliste, encore et toujours, se retrouve dans notre action quotidienne de soutien aux grèves. Et les exemples de nous montrer solidaires sont nombreux. Que ce soient nos actions de solidarité envers nos camarades suédois de la SAC en novembre dernier, la grève des Starbucks cafés à New York menée par les IWW, la grève générale au Burkina Faso en septembre 2007, ou encore celle des étudiant-es grecs en lutte contre la privatisation de l’Université.

Conscients qu’il n’existe pas de "sauveur suprême" et que nous n’avons rien à attendre des « politiques » qui, malgré leurs promesses, ne résoudront jamais nos problèmes. Nous savons que l’alternative ne réside que dans la résistance des peuples et à leur capacité à s’auto organiser.

« L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes  » était la devise de la Première internationale, elle reste à nos yeux plus que jamais d’actualité.

RESISTER POUR LA DIGNITE ET L ESPOIR !

La tâche est difficile. Nous le savons. Le capitalisme est armé et n’hésite pas à réprimer, bâillonner, assassiner, quand celles et ceux qui le contestent le dérangent. Face à tel système, notre seule arme reste et restera notre solidarité active. A nous, donc, de réaffirmer que l’espoir existe et qu’il réside dans le fait de ne jamais, malgré les coups, baisser la tête.

Nos camarades colombiens le savent. L’Etat colombien et ses alliés (impérialisme américain et paramilitaires) tentent depuis de nombreuses années de réduire au silence cet espoir. Malgré la répression, les menaces de mort, la torture, les assassinats (dont celui de notre camarade Nicolas NEIRA, jeune libertaire de 15 ans le 1er mai 2005), la résistance s’organise, entres autres autour du Centre d’Etudes Libertaires de Bogota ou du syndicat de lutte SINALTRAINAL.

En Palestine, malgré les coups de l’Etat sioniste, la misère, la répression, les brimades et ce Mur de la Honte qui met en cage un peuple entier, syndicalistes et femmes en lutte rappellent que, là bas aussi, l’espoir demeure.

En Guinée-Conakry, la grève générale, longue d’un mois menée par l’intersyndicale CNTG et l’USTG contre la sanglante dictature de Lansana CONTE, en dépit des morts et de la répression, a été victorieuse.

Au Bangladesh, le syndicat des Sans Terres (BKF) réquisitionne des terres pour accueillir des centaines de milliers de familles affamées et désarmés face à l’arbitraire des Grands propriétaires terriens et leurs milices.

En Irak, les ouvriers du pétrole en lutte (août 2006), des organisations de chômeurs et des Collectifs de femmes prouvent qu’il existe, là bas aussi, une résistance progressiste qui combat la violence et l’arbitraire de l’occupation américaine.

Chez nous, aussi, l’espoir demeure : les ouvriers de PSA Aulnay luttent aujourd’hui pour le respect de la dignité ouvrière et contre le mépris d’un patronat de combat. Le mouvement anti-CPE, au printemps dernier, comme la lutte des Sans papiers ou celle de la section CNT à interiror’s, enfin, le prouvent : en France, comme ailleurs, la lutte continue.

I 07 OU LA REAFFIRMATION D’UN SYNDICALISME DE COMBAT

Si l’espoir demeure, il se doit de faire, cependant, attention aux écueils de la facilité et des faux espoirs. Faux espoirs "politiques" tout d’abord, mais aussi au sein du camp même du syndicalisme. Car aujourd’hui, plus que jamais, il existe deux syndicalismes.

Le syndicalisme institutionnel, qui n’est finalement qu’un rouage de plus du système capitaliste, en vue de contrôler et domestiquer les travailleur-ses. C’est contre ce type de syndicalisme, celui personnifié par la nouvelle internationale réformiste la CSI, que nous inscrivons notre combat.

I 07 sera, donc, l’occasion de promouvoir un autre type de syndicalisme : un syndicalisme antibureaucratique, anticapitaliste et donc révolutionnaire.

Car le système capitaliste ne s’aménage pas, il ne se réforme pas. L’illusion d’un système capitaliste à visage humain est, lui aussi, une lourde erreur d’appréciation qui mine le mouvement alter mondialiste. Pour nous, ce système fait de misère, d’exclusion et de guerre se combat. Il se combat pour qu’un jour nous puissions dire oui.

Oui, un autre société est possible.

Oui, et nos compagnons de l’Espagne rouge et noire de 1936 nous le rappellent, c’est en le détruisant que nous serons libres.

I 07 ne sera qu’une étape afin d’échanger, nous coordonner et construire ensemble.

La route est encore longue. Mais comme le disait Buenaventura Durruti : "nous portons en nous un monde nouveau". Et cela, ni aucun Etat, ni aucun patron, ni aucun semeur de faux espoirs, ni aucun coup porté contre nous, ne nous l’enlèvera. Notre rage, notre détermination, notre sentiment d’appartenir à une seule et même classe, sont nos armes. Et l’avenir appartient à ceux qui luttent…

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  CNT63
26-04-07
à 13:50

Re:

--> le 30/04/07 à l'espace autogéré (le Raymond's bar) ) Clermont Ferrand

Le 30 avril 2007 concert de soutien rouge et noir au Combat Syndicaliste (organe de la CNT) et dans le cadre des journées internationales contre le capital organisé conjointement par la CNT sur Paris avec :
Marée Haute (musique celtique) 
Lemon Trio (free rock Expé)
Swaraj (dub)
Wladivostock Sad Kaiser Blues (blues déjanté)
P.A.F. 5 euros à 21h
le concert est organisé conjointement par l'U.L CNT63 et NO REWARD au Raymond’s bar (espace autogéré) 77 avenue Edouard Michelin 63000 Clermont Ferrand www.lelalk.info
Manifestation internationale du 1er mai à Clermont-Ferrand

No Reward : punksnoreward@yahoo.fr

CNT63, 2 place Poly 63100 Clermont Ferrand – cnt-63@cnt-f.org ou cnt-63@laposte.net

Communique No Reward, CNT63, Le KALK

le 1° mai manif à 10h place de la Liberté à Clermont Ferrand

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  Takpi
26-04-07
à 16:32

Il est où, l´esprit critique ?

Alors on se tresse des couronnes de lauriers, à la CNT ?
On reste figé au verbiage de la date fondatrice de 1922, sans la moindre évolution depuis ! Pourtant, la prise de conscience écologique est passée par là depuis  !
Maintenant qu´on sait que l´espoir de bonheur par la société industrielle, les usines, les travailleurs, est un espoir stupide, incompatible avec les ressources limitées de cette petite planète fragile, il faudrait enfin, à la CNT, dépasser les poncifs du 19e siècle !
Vous vous dîtes "détachés d´un schéma idéologique pensé pour et par les occidentaux", mais pourtant vous ne faîtes que répandre la vision industrialiste occidentale, en prenant la suite de l´expansion coloniale. Une fois les sociétés de là-bas occidentalisées, elles ont aussi les tares de l´Occident avec le même absurde travail en usine, que l´usine soit capitaliste ou communiste, pardon, "capitaliste d´Etat" . Et comme dit Franz Fanon in "Les damnés de la terre" p.12 (Maspero 1961) suite à un travail d´éreintement du colonisé, les colonisés admettent "à haute et intelligible voix la suprématie des valeurs blanches", et même s´ils habitent à l´autre bout de la terre, ils se mettent à parler comme les Occidentaux, ils en partagent les mêmes préjugés. Facile après de prétendre que vous "évoluez" en vous inspirant d´eux, alors qu´ils ne sont que vos élèves, des "peaux noires, masques blancs" disait encore Fanon !
Bref, vous en êtes encore au vieux marxisme, en continuant à ne voir l´ennemi que dans le capitalisme, alors que depuis la prise de conscience écologique, on sait que c´est bien plus grave que cela, et que c´est la civilisation occidentale elle- même qu´il faut totalement remettre en cause !
Vous êtes trop conservateurs ! Vous voulez conserver les soit disantes avancées de l´Europe via sa révolution industrielle , vous êtes encore émerveillés par la capacité technique à produire en masse ! Vous glorifiez l´image du "travailleur" , et moi je crie : A bas le travail ! A bas le salariat! A bas la vie de bête domestique (domestiquée, matée, enrégimentée) en ville et à l´usine ! Il y a des "alter mondialistes" ou des "alter capitalistes" comme à ATTAC : ils veulent seulement "humaniser" le capitalisme qui n´aurait pris un mauvais virage qu´avec" l´ultra libéralisme" des années 1980 (Thatcher Reagan) . Et vous faîtes pareil, vous voulez seulement "humaniser" le travail en usine grâce à l´autogestion et l´égalité sociale. Tous esclaves auto exploités, tous frères, plus de patrons, mais tous sous le joug du productivisme et l´adoration des forces productives ! Sans comprendre que l´idéal occidental de l´artificialisation effreinée de la nature mène au chaos écologique.
Vous êtes encore trop ouviéristes à la CNT . Vous n´avez rien à dire aux peuples qui échappent encore à la colonisation et qui vivent encore tranquillement en auto subsistance, sans le moindre travail (tripalium) car ils ne font que s´activer joyeusement, en chantant (operare), sans salaires ni patrons, et fiers d´être à 100 pour 100 au chomage (rien faire, faire la pause aux heures chaudes de la journée).Ces peuples - là, vous voulez peut-être encore les "civiliser" comme Karl Marx, admirateur de la colonisation de l´Inde (comme cela, il y aura des prolétaires, des usines, et ils pourront eux aussi se révolter ! ), ou comme Jules Ferry, promoteur du" rôle civilisateur des peuples supérieurs" ! Vous n´avez pas lu André GORZ = Adieu au prolétariat = un de ces marxistes qui a compris qu´on ne peut plus penser pareil quand on intègre les données écologiques du problème. C´est la Société Industrielle elle- même qu´il faut remettre en cause: certains à la CNT commencent à le comprendre, comme ceux de A TROP COURBER L´ECHINE (Rouen) et ceux qui se sentent proches du situ René Riesel et des courants luddistes anti-industriels, l´Appel de Raspail pendant la lutte anti CPE, manifs anti biométrie et anti nanotechnologies, ou encore le groupe Oblomoff de critique radicale de la recherche scientifique, ridiculisant le mouvement "Sauvons la recherche".
Mais pas la moindre trace de cette contestation enfin vraiment révolutionnaire dans ce long exposé dithyrambique à l´honneur de la CNT !
Que des vieilles rengaines ouvriéristes, comme si rien ne s´était passé depuis 1922 !
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  CNT63
26-04-07
à 21:35

Re: Il est où, l´esprit critique ?

lis à l'occaz nos ptits ecrits avernhat intitulés

huile végétale merde à totale ou encore le 21° siecle sera oisif et sans facture, ou la dent d'edouard sent le paté (disponibles sur ce site), tu y verras au moins qu'à notre petit nivo de travailleurs pour moi de l'environnement, des questions sont posées, pas toutes, pas toutes les bonnes réponses mais bon

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  ibubolo
27-04-07
à 00:05

...

tout en considérant la CNT comme amie, je ne peux qu'approuver le commentaire de Takpi...


que la dernière usine s'effondre sur le dernier bureau !
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  bayones
27-04-07
à 10:18

Re: ...

Le commentaire de takpi est remarquable !
Répondre à ce commentaire

  bayones
27-04-07
à 10:24

Re: ...


Pour illustrer le débat , voici des texte antiindustriels sur le site de la cntait
http://cnt-ait.info/rubrique.php3?id_rubrique=22
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
27-04-07
à 17:44

Re: ...

Mais qu'est-ce qu'il fait Takpi ? Du théâtre anti-industriel ?
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
28-04-07
à 13:28

Re: ...

c'est toujours mieux qu'un spectacle de révolte, camarade...
Répondre à ce commentaire

  Jess
01-05-07
à 14:18

Re: Il est où, l´esprit critique ?

C'est vrai que tout en étant également ami de la CNT, le commentaire de Tapki me semble très lucide.  Mais très utopiste aussi.
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