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Assises de la prostitution le 16 mars 2007
--> Des droits pour les prostitué-e-s
Nos conditions de travail se sont fortement dégradées ces dernières années, entraînant un stress insupportable et une baisse drastique de nos revenus.
Dans cette période de campagne électorale, la plupart des partis envisagent la pénalisation des clients pour faire disparaître la prostitution, soit disant sans pénaliser les « victimes » que seraient les prostituées. Nous, nous ne confondons pas l’esclavage (il existe, il est vrai, et relève de la lutte contre la criminalité) et la prostitution librement consentie. Nous savons grâce à l’exemple de la Suède, que la pénalisation des clients a pour premières et principales victimes les prostituées.
C’est pourquoi nous, prostitutéEs, travailleurEs et professionnelLEs du sexe nous nous mobilisons, nous serons visibles et nous ferons entendre notre voix lors la journée de la femme, des assises de la prostitution et de la marche pour la défense de nos droits.

La matinée de nos assises sera consacrée à un état des lieux de la prostitution en France avec des exemples parisiens et de province, puis à une comparaison avec des pays européens ( Belgique, Suisse et Suède). L’après-midi sera consacré à la discussion des droits que nous revendiquons : statut de travailleuses indépendantes avec les droits sociaux afférents, droit d’association dans le travail, révision des articles du code pénal visant le proxénétisme, obtention de papiers pour les migrantes.
Lors des assises sera rédigé le livre de nos doléances qui sera remis aux candidats aux élections présidentielles.

6 mars : conférence de presse autours du livre « fières d’être putes », la petite vertu, rue des vertus, Paris 3ème à 18h. Presse, demandez votre accréditation à www.laltiplano.com
8 mars : journée de la femme : rendez vous au Père Lachaise à 18h.
16 mars : Assises de la prostitution (de 10h à 18h) : à la Mairie du XIIème arrdt de Paris .
17 mars : marche pour la défense de nos droits : rendez vous Place Pigalle à 14 h avec un parapluie rouge.

Ecrit par libertad, à 18:52 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Oliv Bonobo
06-03-07
à 19:09

"La prostitution librement consentie", ça existe ? Et une société dans laquelle on n'aurait pas à vendre son corps pour vivre alors ? ? ? J'ai du mal à adhérer à ce genre de revendication qui demandent la "liberté" de gérer son esclavage et ses viols répétés. Solidaire avec les prostitué.e.s, d'accord, mais sûrement pas pour perpétuer la prostitution !
Répondre à ce commentaire

  libertad
06-03-07
à 19:42

Re:

La prostitution consentie existe même si cela ne fait pas plaisir aux abolitionnistes, toute prostitution n'est pas consentie non plus. La liberté de gérer son esclavage existe de même pour les salariés, pourquoi faire un cas à part de la prostitution ? Sinon à cause d'une norme sexuelle. Les viols répétés n'existent que pour les prostituées contraintes pas pour les autres qui se font payer leurs services sexuels.
Quand les anars vont-ils en finir avec leur puritanisme, je renvois à ce que dit Emma Goldman sur le sujet : position vraiment anarchiste et pas puritaine et dont les anars devraient bien s'inspirer aujourd'hui plutôt que de puiser leur sources auprès d'un abolitionnisme qui n'a rien d'anarchiste : Traffic de femmes
La prostitution ne sera abolie qu'avec le salariat pas avant, c'est à dire lorsque les rapports marchands auront disparus, elle n'est pas un cas à part, sauf à considérer que le sexe est une partie spéciale du corps, plus importante que le cerveau par exemple qui sont loués dans les deux cas, salariat ou prostitution volontaire et sont récupérés après, dans les deux cas.
Répondre à ce commentaire

  Oliv Bonobo
07-03-07
à 09:19

Re: Re:

Pardon de ne pas partager ton point de vue, ce qui, à en croire ton commentaire, veut dire être puritain. Avoir recours à la diatribe face à une autre façon de voir les choses est courant, malheureusement, et révèle le vide de l'analyse. Je maintiens ce que j'ai dis : la prostitution "librement consentie" n'existe pas, c'est un mensonge, une illusion, une tromperie. Je ne souhaite évidemment pas d'abolition / répression étatique, mais la revendication par rapport au proxénétisme, par exemple, mériterait d'être précisée. 
Répondre à ce commentaire

  la guibole
07-03-07
à 09:20

Re: Re:

Pas sur que la prostitution  soit abolie avec le salariat, ni même avec la disparition de la monnaie. En fonction de la forme de la "nouvelle" société une prostitution peut subsister en échange de faveurs/avantages ou encore de biens materiels, les clients étant alors ceux qui détiennent du pouvoir et donc la possibilité de distribuer des faveurs, ou celle de distribuer des biens matériels.
Ces 2  types de prostitution (faveurs et biens matériels) se sont  déjà vues a "large" échelle dans les pays dits socialistes.
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  libertad
08-03-07
à 23:27

Re: Re: Re:

"la prostitution "librement consentie" n'existe pas" ah bien et le salariat librement consenti ça existe ? Le problème est le même si tu ne fais pas de distinction puritaine entre cerveau, bras et sexe.
Répondre à ce commentaire

  thomaslut
09-03-07
à 01:16

Re:

"Et une société dans laquelle on n'aurait pas à vendre son corps pour vivre alors ?"

Une société idéale serait idéalement celle ou personne n'aurait à marchander son savoir ou sa force musculaire !
Répondre à ce commentaire

  thomaslut
09-03-07
à 01:20

Re: Re: Re:

"la prostitution "librement consentie" n'existe pas"
Jusqu'à preuve du contraire, le salariat est une violence faite aux individus, d'ailleurs, le salariat est-il vraiment librement consenti ?
 Il est fort probable que tu n'aies jamais rencontré de vraies prostituées étant donné l'idée fausse que tes commentaires véhiculent.
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
13-03-07
à 11:03

La prostitution librement consentie

La beauté et l'humanité de la prostitution librement consentie dans la joie, le plaisir et la bonne humeur:

http://sisyphe.org/sisypheinfo/article.php3?id_article=19
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  libertad
13-03-07
à 21:19

Re: La prostitution librement consentie

Sisyphe est sans aucun doute le principal site de désinformation victimiste, pas étonnant d'y trouver ce genre de texte.
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  ibubolo
14-03-07
à 07:26

Re: Re: La prostitution librement consentie

... tu vas pas un peu loin là ? désinformation victimiste...   à qui cela profite ? dans quel but ?
Répondre à ce commentaire

  libertad
14-03-07
à 08:33

Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Cela profite à un petit lobby activiste qui instrumentalise la situation des femmes dans un but de pouvoir dans une démarche avant-gardiste complètement contraire à l'anarchisme.
Répondre à ce commentaire

  Oliv Bonobo
14-03-07
à 10:39

Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

A bien vous comprendre, un cas extrême d'exploitation comme l'est la prostitution devient symbole de liberté. Démarche "àcôtédelaplaquiste" dirai-je. N'importe quoi !
Répondre à ce commentaire

  libertad
14-03-07
à 14:30

Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Il n'y pas plus de liberté dans la prostitution que dans le salariat mais faire de la prostitution un cas à part, c'est agir au nom d'une morale sexuelle puritaine ( dénoncée par Emma Goldman ) qui accorde plus de valeur au sexe qu'au cerveau, parties du corps louées dans la prostitution et dans le salariat.
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
14-03-07
à 15:41

Re: Re: La prostitution librement consentie

http://sisyphe.org/sisypheinfo/article.php3?id_article=19

Il ne s'agit pas d'un "petit lobby" mais d'un "Centre des femmes" comme il y a tant mais insuffisemment de par le monde, c'est à dire une structure d'accueil pour femmes battues, femmes cherchant à sortir de la prostitution, femmes en détresse en tous genre.

Répondre à ce commentaire

  libertad
14-03-07
à 19:27

Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Sisyphe, le site internet, est un lobby victimiste qui utilise la douleur des femmes pour des fins politiques de domination à son propre profit de lobby, rien d'autre. C'est la tactique habituelle des avant-garde auto-proclamées qui ne représentent qu'elles, l'opposé de l'anarchisme qui refuse les avant-garde.
Sisyphe a intérêt à ce que les femmes soient dominées ce qui est son fond de commerce et de notoriété d'où le tendance de ce site à créer une fausse réalité qui sert ses objectifs politiques.
Ce site instrumentalise la situation des femmes.
Répondre à ce commentaire

  Tricard
14-03-07
à 19:39

Hmmm!!!

Je viens de lire ton commentaire et je peu te contredire assez facilement Ô Oliv Bonobo...

Quand tu parle de non existance de la prostitution consentie qu'entend tu par là ? ? ?

Est-ce que les bordels en espagne ou biens le quartier rouge à Ams. ne sont pas un bon exemple de celle si??? Est-ce que tu pense aussi que les vieilles putes de Panam n'aiment pas leurs boulot??? Et les bars d'ambiance ( la plupart des gens les appèlent les "bars à putes") en France??? et les trav. de boulogne ??? et les poufiasses en boite qui te font une félation dans les WC de la boite, pour un g. de C. n'est-ce pas tout ça de la prostitution consentie ??? Tous(tes) femmes/hommes sont libres de disposer de leurs corps comme ils le souhaitent.

En effet il existe encore ce phénomène applé le proxénétisme/esclavagisme et laplupart du temps c'est le cas, mais il ne faut pas être aussi catégorique et affirmer aussi sechement comme tu l'a fait que  "Je maintiens ce que j'ai dis : la prostitution "librement consentie" n'existe pas, c'est un mensonge, une illusion, une tromperie." J'espère que je me suis pas trop écarté du sujet. 8)  Bonne soirée à tous...

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  Anonyme
14-03-07
à 20:03

Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Ana Popovic est une émigrée des balkans où elle a connu la guerre, elle a certainement souffert plus que n'importe qui d'autres sur ce site, n'est ni manipulée ni manipulatrice et cherche seulement à aider d'autres femmes. De quel droit vous-permette-vous de mettre sa parole et son action en doute et à quelles fins?

Sysiphe n'a rien d'un site victimiste, il m'a au contraire semblé que leurs articles étaient bien documentés et leur contenu vérifiable. En outre j'ai pu y lire un grand nombre de témoignage de femmes; ce n'est pas le cas ici.
 
Répondre à ce commentaire

  libertad
14-03-07
à 21:51

Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Sisyphe est un site partial qui ne publie que des témoignages de femmes allant dans le sens de ses présupposés et ne publie aucun témoignage de femmes qui se prostituent librement, il est documenté dans un sens unilatéral : celui du victimisme, idéologie qui considère que la femme est une victime et le sera toujours. Pour le victimisme il ne saurait y avoir de progrès pour les femmes puisque la domination des hommes est a-historique, il s'agit d'un essentialisme sexiste qui fait de la domination et de la violence, un rapport uniquement masculin, "oubliant" les violences des femmes, en particulier sur les enfants. Le victimisme se confond souvent avec le pouvoir des mères contre les femmes, c'est une idéologie réactionnaire qui s'appuie sur le rôle traditionnel des femmes pour le perpétuer et l'auto-justifier : le victimisme est aux femmes ce que Lutte ouvrière est à l'extrème-gauche : un discours creux qui ne change rien et qui se perpétue tel quel, quelque soit les circonstances.
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
14-03-07
à 22:09

Re: Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Je ne pense pas qu'il y ait des femmes qui se prostituent librement. Enfin c'est mon opinon, partagée par beaucoup. Mais meme s'il y en avait, ce serait un nombre si infime que je ne vois pas tellement l'intéret d'en parler quand le plus grand nombre se prostitue contraintes et forcées, ne serait-ce que par la pauvreté pour survivre. Il me semble donc bien normal de parler surtout de celles-ci qui sont le plus grand nombre, qui sont maltraitées d'une manière ou d'une autre et qui en patissent.

Ensuite pour ce que vous dites des violences commises par des femmes, oui, bien sur il y en a, mais c'est comme précédemment, un petite minorité. La grande majorité sont celles qui se font violer, ou tuer, vous ne pouvez pas dire le contraire puisque toutes les statistiques un peu dans tous les pays le prouvent.

Enfin, monter en épingle le nombre de cas restreints de violences commises par les femmes, il me semble que c'est surtout le discours tenu par ceux qu'on appelle maintenant des masculinistes, enfin des machistes quoi, pour faire oublier l'immense majorité de celles commises par eux.
 
Répondre à ce commentaire

  libertad
14-03-07
à 22:30

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Sur quelles statistiques se base votre affirmation sur la majorité de prostituées contraintes, sinon sur votre propre sentiment qui n'est pas une preuve.
Sur les violences commises par les femmes bien sur qu'il s'agit d'une petite minorité comme les violences commises par les hommes et comme toutes les victimistes vous minimisez les violences sur les enfants qui sont commises aussi bien par les femmes que par les hommes mais qui montrent bien que la violence ne dépend pas du sexe mais est une dimension humaine. Or les violences sur les enfants ne sont pas du tout mises en avant au même titre que les violences contre les femmes car les femmes n'y auraient pas le beau rôle. Je ne nie aucunement les violences envers les femmes, elles existent et doivent être combattues, je refuse leur instrumentalisation politique et leur exégération comme dans l'enquête ENVF qui ne font que décridibiliser le problème. L'argument masculiniste me fait sourire car il habituel de la part des victimistes qui ont à tout prix besoin de l'existence de masculinistes pour justifier leur propre position.
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
15-03-07
à 10:35

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

libertad, je pense que ta vision du problème est plutôt cohérente, et je pense partager une bonne partie des idées qui la composent.

Toutefois, j'ai l'impression que tu portes des intentions à des personnes qui n'ont pas forcément l'esprit critique dont tu disposes. Certes, il doit bien y avoir des crabes dans la boutique... mais faire de la prostitution librement consentie (je connais plein de gens qui consentent le salariat librement...) une antithèse de la libération féminine bourgeoise... c'est un peu faible.

Je vous rappelle à ce très bon texte qui ne dit sûrment pas le contraire de quoi que ce soit, mais qui le dit très bien : La prostitution et autres formes contractuelles de sexualité ou la conjugalité : source de la prostitution
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  Anonyme
15-03-07
à 11:05

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Bien sur, que l'agressivité est une pusion humaine et que la violence n'ait pas un sexe particulier. Mais on inculque aux femmes la douceur la soumission dès l'enfance, pas aux hommes. De sorte que les femmes extériorisent beaucoup moins leur violence. Enfin tout de meme vous savez bien qu'il y a une morte tous les 3 jours sous les coups d'un compagnons, elles ont été compatabilisées, ce n'est pas une vue de l'esprit. quand elles tuent un conjoint, en général c'est par accident en se défendant, pas par préméditation.

Pour les enfants, oui il y des mères violentes, mais c'est vraiment marginal  et la plupart du temps, elles se prennent des coups en essayant de les défendre contre la violence du père.

Je ne vois pas très bien comment l'enquete ENVEFF décrédibilise quoi que ce soit, elle indique seulement des faits qu'on a jamais voulu voir auparavant. comment combattre ces violence si on ne les reconnait pas comme telles et si on ne les dénombre pas pour se faire une idée de l'ampleur du phénomène?

Enfin je ne comprends pas pourquoi vous tenez tant à appeler "victimistes" les personnes qui exposent des faits incontestables, à savoir que ce sont surtout les femmes à mourrir sous les coups d'hommes violents et pas le contraire. Les enfants aussi d'ailleurs.
 
Répondre à ce commentaire

  Philippe Vinsonneau
15-03-07
à 11:22

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

complètement par hasard je rencontre ce site
j'avais organisé à Bordeaux le 22 et 23 octobre 1993
le 1er Congrés national - prostitution santé vih
où était présents les associations représentatives des régions de France, des Politiques, les Institutionnels
presque 14 ans plus tard je constate que les discours et divergences n'ont pas changé
Répondre à ce commentaire

  vieilledame
15-03-07
à 15:26

Re: Hmmm!!!

J'ai beaucoup de mal à croire que l'on puisse être heureux(se) de vendre son corps-sexué. mais j'ai aussi beaucoup de mal à croire qu'on puisse être heureuse en travaillant chez Moulinex - et pourtant, on a pu voir combien elles étaient attachées à leur boulot quand elles l'ont perdu...comme j'ai du mal à croire qu'on puisse vendre son cerveau sans souffrir (quelques récents suicides chez les "concepteurs" ...).
On ne peut pas comprendre cela sans parler de sado-masochisme d'une part, ou d'autoanesthésie de l'autre (souvent aidée par desdrogues légales ou non). Malheureusement ces deux tendances font extrêmement souvent partie des humains aliénés que nous sommes (il me semble que c'est seulement chez Reich (disciple dissident de Freud) qu'on peut en trouver un début d'explication.).
Je n'ai rencontré (dans ma longue vie) qu'un seul homme qui prenait la sexualité comme un jeu merveilleux et évident. Et j'ai passé toute ma vie à le regretter ! Il venait d'un peuple matrilinéaire, où l'on apprenait par des danses et des jeux enfantins les plaisirs sexuels comme les autres plaisirs. Il avait la chance d'être passé à l'écart des religions monothéistes qui font des ravages là-bas.
Je ne peux doc même pas concevoir de quel ordre peut être un plaisir pris à la sauvette dans les toilettes ! Je suis très triste pour ceux qui se condamnent à cela. Très triste aussi pour ceux qui vendent ce plaisir. Mais je suis très triste aussi pour les dames de Moulinex pour qui la revendication ne peut être que "rendez moi mes chaînes".
Cependant, je ne pense pas que ce soit par des interdictions ou des sanctions que nous puissions sortir de ce genre de bourbier. J'admire les gens qui aident les prostituées à se protéger, à protéger leur santé, à changer de boulot si elles le désirent et qui militent pour leurs libertés, même si ce sont des libertés qu'on aimerait voir se transformer en liberté.
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  Oliv Bonobo
15-03-07
à 21:55

Victi-quoi ?

"j'ai l'impression que tu portes des intentions à des personnes qui n'ont pas forcément l'esprit critique dont tu disposes" est-il dit sur ce forum. Une manière de traiter de con celui qu'est pas d'accord. C'est pratique pour avoir raison. Et puis, c'est quoi cette histoire de "victimisme" ? C'est de la pure rhétorique ! A ce jeu là, dès qu'on est solidaire de quelqu'un, on est "victimiste" ! On peut renvoyer ça à tout le monde ! On enrobe de blabla et ça passe visiblement très bien. Un bon moyen de museler les solidarités. Tu dénonces ce que vivent les esclaves ? "Victimiste" ! Les exploités ? Pareil ! "Victimisme" !
Répondre à ce commentaire

  libertad
15-03-07
à 21:57

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Ibu, je ne comprend pas très bien ton propos, il y a effectivement pas mal de gens qui consentent librement au salariat et je dis que c'est la même chose pour la prostitution qui n'est qu'une forme de location du corps dans le cadre plus vaste du salariat. De ce point de vue la question du consentement me semble être du même ordre.
Les prostituées forcées, car bien sur elles existent, je ne le nie pas du tout, sont comme les femmes sans papiers obligées de vivre des conditions d'esclavage salarié pour rembourser le prix de leur passage. Forcer au travail dans des conditions indignes d'esclavage ou forcer à la prostitution, c'est la même chose, avec les mêmes violences.Ce contre quoi on doit lutter c'est l'esclavage et la contrainte dans le cadre de la prostitution et du salariat.Pas contre la prostitution en tant que telle, sauf bien sur comme objectif politique de suppression du salariat ET de la prostitution dans le cadre d'une société anarchiste mais cela nécessitera bien d'autre remises en causes comme le fait qu'il puisse exister une rareté de l'offre sexuelle à cause du puritanisme qui fait du sexe un organe plus important que le cerveau, lieu de la pensée.
Répondre à ce commentaire

  libertad
15-03-07
à 23:01

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Anonyme, reconnaitre que la violence n'a pas de sexe mais aussitôt minimiser la violence des femmes sous prétexte qu'on leur inculquerait la douceur n'a pas grand sens. Comme si toutes les femmes répondaient aux injonctions sociales par l'acceptation, heureusement que non. J'aimerais qu'on explique cette norme de la "douceur" féminine par exemple aux femmes lesbiennes "butch", je crois que ça les ferait doucement rigoler.
Quel signification a le fait que tous les trois jours une femme est victime de son compagnon ? A part de vouloir créer une émotion qui ne change rien à la situation des femmes victimes de violences. Car il s'agit uniquement de créer l'émotion et rien d'autre. Il y a eu en 2006 113 homicides, c'est bien sur 113 homicides de trop et toute vie humaine a sa valeur mais quelle signification en tirer par rapport aux 31 millions de femmes en France, sinon que comme une étude l'a montré au Québec que 92,4% des hommes et 94,5% se sont déclarés exempts de violence physque dans les 5 ans précédents l'enquête.
On pourrait rapprocher aussi ces chiffres d'autres dont on parle beaucoup moins : les nations unies ont mis en évidence qu'en France trois enfants meurent chaque semaine de mauvais traitement, provoqués dans 46% des cas par le père et dans 25% des cas par la mère. Voilà qui montre bien que la violence n'a pas de sexe mais bizarement on n'entend pas de grande campagne sur ce sujet où les violences sont conjointes.
Sur la question de la douceur féminine, je proposerai à anonyme la lecture de cet article sur les infanticides : Infanticides en série : étrange clémence des décisions judiciaires
Et ce qui est très surprenant c'est qu'en France on a supprimé depuis 1993 les statistiques d'infanticides, manière de résoudre le problème.
Pourtant une étude de l'INSERM montrait que sur 59 cas recensés de morts suspectes de nourrissons, 52 mères et 34 pères étaient impliqués mais le paradigme de la "douceur" féminine ne permet pas sans doute pas d'étudier ce phénomène.
Bien sur les femmes n'ont pas plus de pulsions criminelles que les hommes, il est même possible que les hommes en aient plus mais cela ne change pas le problème : la violence n'a pas de sexe, elle est souvent le fait d'un rapport de domination mais d'autre facteurs peuvent jouer, comme l'alcool par exemple et bien d'autres.
Concernant l'enquête ENVF elle décrédibilise la vrai situation des femmes battues en exagérant les chiffres des violences. En effet il y a dans cette étude amalgame entre violences physiques et violences psychologiques pour arriver à un chiffre de 10% que l'on traduit en 10% de femmes battues ce qui est faux car les violences psychologiques sont le fait des deux sexes sans distinction, comme l'a montré une autre étude indiquant par exemple que 15% des hommes et 8% des femmes avaient été insultés par leur conjoint au cours des 12 derniers mois ( quand les pressions sont psychologiques )
Comme anarchiste tous les préjugés sexistes ne m'intéressent pas, qu'ils concernent les hommes ou les femmes, pour moi il n'y que des êtres humains qui sont capables de violence dans des rapports de domination. Mais ces rapports doivent être examinés au cas par cas, car il n'y a pas de règle générale de domination, il n'y a que des rapports inter-individuels de domination. Il n'a pas de Femme douce et d'Homme violent ou l'inverse, il y a des individu(e)s violent(e)s.

Pour répondre à Bonobo, le victimisme est une instrumentalisation politique qui n'a pas pour but de changer la situation des victimes mais au contraire de s'en prévaloir et qui a même intérêt à sa perpétuation pour justifier son existence. Ce qui explique que ce courant soit obligé de créer de fausses réalités ou des légendes urbaines pour apporter de l'eau à son moulin, comme l'enquête ENVF ou la fausse information sur les 40.000 prostituées forcées du Mundial, sans parler de la chômeuse allemende obligée de se prostituer ou la chasse de femmes organisée aux USA, autant de légendes plus vraies que nature.
Les meilleurs alliés des victimistes féministes sont les masculinistes, ce sont les deux face de la même médaille : leurs discours s'auto-justifie. Il suffit de lire les sites victmistes et masculinistes pour s'en convaincre, c'est là qu'on y trouvera le plus de référence à l'ennemi-complice.Ce sont deux discours clos et avec la même rhétorique.
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
18-03-07
à 12:23

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Je suis attérée. Terrifiée. Vous nierez sans doutes avec le meme aplomb toute les enquètes, tous les rapports faits par tous les instituts, universités, vous plaçant d'autorité au-dessus des chercheurs et chercheuses les plus compétents, dont les travaux aboutissent tous peu ou prou à la meme conclusion: partout, universellement, les femmes sont discriminées.

Que ce soit dans les pays occidentaux, ou elles gagnent moins que les hommes pour faire le meme travail, où elles représentent 80% des travailleurs pauvres et subissent le temps partiel, ont des retraites inférieures de 50% à celles des hommes bien qu'elles soient désormais plus diplomées, ou dans les pays du tiers-monde où ce sont elles qui fournissent 80% du travail de subsistance.

Vous nierez avec la meme indifférence tranquile les gynécides, le déficit évalué à une centaine de million de femmes en Chine et en Inde. Vous nierez de manière tout aussi dégagée le fait que 2 million d'enfants au moins de par le monde sont victimes de prostitution, et que ce ne sont certainement pas les femmes qui constituent la majorité des touristes sexuels.

Niant tout formatage des femmes à s'y plier et à en subir la violence, vous niez la domination masculine érigée par le patriarcat, depuis des millénaires, que le matriarcat ait existé ou non auparavant, on se demande pourquoi vous n'enseignez pas encore au Collège de France puisqu'à vous lire on perçoit que vous en savez davantage que Françoise Héritier.

Vous retournez meme les choses: à vous lire, il y aurait plus d'hommes victimes des femmes que le contraire. J'ai  déjà lu les élucubrations d'un Soral, les argumentations mal ficelées et mal écrites des sites masculinistes, mais une prose comme la votre confinant à l'abérration par la mauvaise foi et le déni systématique érigé en règle au mépris d'absolument toutes les recherches faites par les meilleurs spécialistes, jamais.

Vous distillez une misogynie qui n'est pas sans rappeler Montherlant en version post-moderne avec tout de meme le talent littéraire en moins, et si à chaque fois que vous écrivez "femme" vous écriviez "juif", on penserait inéquivocablement à Julius Evola.
 
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  libertad
18-03-07
à 19:35

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Votre sexisme ne mérite même pas une réponse car vous ne lisez pas ce que j'écris mais partez dans des divagations qui n'ont rien à voir avec mes propos.
Votre discours est du même tonneau que celui des masculinistes, vous en inversez simplement le sens.Avec vous et avec eux le victimisme à de bons jours devant lui :-)
Répondre à ce commentaire

  provisoire
18-03-07
à 23:34

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

J'aimerais que tu expliques clairement et précisément en quoi le commentaire précédent fait preuve de sexisme, au point que cela ne mérite même pas une réponse.
Je lis dans ta manière de répondre aux personnes qui ne voient pas les choses comme toi beaucoup de mépris et de dédain. Voilà bien longtemps d'ailleurs que je n'interviens plus sur ce site dès lors qu'il s'agit de textes concernant la prositution ou le féminisme. J'ai pu remarquer bien des fois que les femmes qui s'y exprimaient avaient beaucoup de mal à le faire depuis leur point de vue, leur sensibilité, leur vécu... Mais si je me suis tue longtemps, disons que j'ai aujourd'hui envie de cesser l'autocensure.

De manière répétée, j'ai eu le sentiment (très désagréable) qu'il y avait sur ce site un bon féminisme (celui qui t'agrée, celui qui va dans le sens de ce que tu penses) et un mauvais féminisme (celui qui ne va pas dans le sens de ce que tu penses).
J'aimerais savoir si tu considères que les inégalités homme/femme existent et subsistent.
J'aimerais savoir si la lutte contre la domination patriarcale a un sens pour toi et éventuellement lequel.
J'aimerais donc savoir si, dans la question des inégalités homme/femme, tu considères qu'il y a bien un rapport dominant/dominé.
J'aimerais savoir si tu considères que, en ce qui concerne les rapports de domination et d'exploitation, le point de vue du dominé et le point de vue du dominant peuvent ou non être placés sur le même plan, ou renvoyés dos à dos. Si oui, j'aurais besoin que cette position soit un peu étayée et explicitée.
J'aimerais savoir si tu considères que les femmes peuvent s'exprimer en tant que femmes et selon leurs propres modalités d'expression et de revendication, ou s'il faut d'abord qu'elles aient l'agréement des hommes.
J'aimerais comprendre la signification de cette phrase :"Quel signification a le fait que tous les trois jours une femme est victime de son compagnon ? A part de vouloir créer une émotion qui ne change rien à la situation des femmes victimes de violences. ". Je précise que je partage pas du tout ton point de vue sur la signification que tu associes aux données chiffrées dont il est fait état. Cependant je voudrais te renvoyer la balle en te demandant "Quelle signification a le fait que dès lors qu'il est question sur ce site des violences faites aux femmes tu cites des rapports officiels mentionnant les infanticides ?" S'agit-il pour toi de créer une émotion ? Dans ce cas, dans quel but ?
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  libertad
19-03-07
à 02:04

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: La prostitution librement consentie

Provisoire si je considère comme sexiste les propos de l'anonyme c'est parce qu'elle reprend la rhétorique victimiste qui n'est que trop connue : "Vous nierez sans doutes avec le meme aplomb toute les enquètes, tous les rapports faits par tous les instituts, universités, vous plaçant d'autorité au-dessus des chercheurs et chercheuses les plus compétents, dont les travaux aboutissent tous peu ou prou à la meme conclusion: partout, universellement, les femmes sont discriminées."
Je pense que la discrimination à l'égard des femmes existe mais qu'elle n'existe pas partout et qu'elle n'est pas non plus universelle. Les femmes en France par exemple sont discriminées en matière de temps partiel mais elles ne sont pas discriminées en matière de salaire dans la fonction publique. Je ne pense pas que les femmes de la bourgeoisie soient discriminées pas plus que celles de l'oligarchie. Les femmes en France ou en Europe sont beaucoup moins discriminées qu'en Iran par exemple, on ne peut donc parler de discimination universelle mais il faut examiner au cas par cas.
"Vous nierez avec la meme indifférence tranquile les gynécides, le déficit évalué à une centaine de million de femmes en Chine et en Inde." Je ne vois pas du tout pourquoi je nierais ce fait c'est absurde et je trouve particulièrement scandaleux ces infanticides en Inde et en Chine car la vie de bébés filles m'importe autant que celles de bébés garçons et c'est pourquoi je trouve étonnant qu'en France les mêmes qui dénoncent ces faits ne se soient pas interrogés sur la dépénalisation de l'infanticide depuis 1994 ce qui fait que l'on a plus aucune idée aujourd'hui du nombre de bébés ( filles ou garçons ) tués, car le rencensement a disparu ( crimes non politiquement corrects ). Alors oui je prétend que s'intéresser uniquement aux infanticides de filles en Asie et ne pas s'intéresser ici aux infanticides de filles et de garçons c'est du sexisme car je n'ai pas vu beaucoup de campagnes pour protester ici contre les infanticides filles ou garçons (  mis dans des congélateurs ou enterrés dans des sacs plastiques comme des faits récents l'ont montré ).
"vous niez la domination masculine érigée par le patriarcat, depuis des millénaires" absoluement pas je ne nie pas du tout la domination des femmes dans le patriarcat là ou il existe et est dominant, je nie que le patriarcat ait toujours existé et qu'il soit dominant partout. Je pense qu'à la suite de la lutte des femmes le patriarcat est bien chancelant en Europe occidentale et aux USA.
"Vous retournez meme les choses: à vous lire, il y aurait plus d'hommes victimes des femmes que le contraire". Je n'ai jamais dit cela, par exemple à propos des violences conjugales je penses que les femmes subissent bien plus de violences que les hommes. Je suis en complet désaccord avec les masculinistes.

Provisoire, pour te répondre : "j'ai eu le sentiment (très désagréable) qu'il y avait sur ce site un bon féminisme (celui qui t'agrée, celui qui va dans le sens de ce que tu penses) et un mauvais féminisme (celui qui ne va pas dans le sens de ce que tu penses)". Pourquoi n'aurais-je pas le droit de donner mon opinion sur le féminisme ? Pourquoi n'aurais-je pas le droit d'être d'accord avec Emma Goldman et pas avec les féministes radicales-victimistes? Pourquoi n'aurais-je pas le droit de dire que je suis d'accord avec Iacub ou Badinter ou Virginie Dépentes et pas avec Sysiphe ou les Chiennes de garde ? Le féminisme est un sujet tabou ? Il faut être d'accord avec tout ? Il faut être d'accord quand il invente des histoires comme les légendes urbaines sur les 40.000 prostituées au Mundial, sur la chômeuse obligée de se prostituer en Allemagne ou sur les fausses chasses de femmes aux USA ?
Pour moi, comme anarchiste individualiste, le féminisme, c'est comme l'écologie, je fais le tri, je critique. Sur l'écologie par exemple les critiques vont loin puisque Pelletier va jusque considérer que l'écologie est fille de Hitler et du fascisme. Ma critique de certains courants du féminisme est donc très modérée en comparaison.

" J'aimerais savoir si tu considères que les inégalités homme/femme existent et subsistent". Bien sur que je considère qu'il y a des inégalités, j'en ai cités quelques unes, la plupart des inégalités en France sont en défaveur des femmes mais il en existe quelques unes en défaveur des hommes : en matière de garde d'enfants lors des divorces ou de retaites ( pour la validation des enfants ), en matière de stigmatisation criminelle aussi comme je l'ai montré plus haut puisque l'on décompte les violences conjugales (là où les hommes expriment le plus leur violence-je ne conteste pas ce décompte ) mais on ne décompte plus les infanticides ( là où les femmes expriment le plus leur violence) : processus d'invisiblisation de la violence féminine.


" J'aimerais savoir si la lutte contre la domination patriarcale a un sens pour toi et éventuellement lequel". Je suis contre toute forme de domination patriarcale ou matriarcale, ce qui est logique avec ma position anarchiste individualiste et je combat donc le patriarcat là ou il existe : le viol, la violence contre les femmes, les comportement machistes des hommes, les rapports de domination des hommes dans le couple ( bien que je considère que les hommes ne dominent pas toujours et qu'il faut y regarder de près au cas par cas dans chaque couple ). Je considère qu'en France le patriarcat est représenté par l'oligarchie qui est complètement patriarcale et qui domine la société et l'économie, dans le reste de la société la situation est plus complexe et l'oligarchie a concédé des pouvoirs aux femmes dans certains secteurs et domaines, le féminisme en tant que tel n'est pas dangereux pour l'oligarchie car il est réformiste et ne le remet pas en cause, comme avec les syndicats il compose quand ça l'arrange et finance même une partie du féminisme que l'on peut appeller féminisme d'Etat et qui vit de subventions.


" J'aimerais donc savoir si, dans la question des inégalités homme/femme, tu considères qu'il y a bien un rapport dominant/dominé". Si tu parles des relations inter-individuelles, je considère que les hommes dominent plus que les femmes mais qu'on ne peut définir une règle absolue, en disant que tous les hommes dominent et que toutes les femmes sont dominées : il faut regarder chaque couple pour voir qui domine, il y a aussi des situations d'égalité ( mon but comme anarchiste ).


"J'aimerais savoir si tu considères que, en ce qui concerne les rapports de domination et d'exploitation, le point de vue du dominé et le point de vue du dominant peuvent ou non être placés sur le même plan, ou renvoyés dos à dos. Si oui, j'aurais besoin que cette position soit un peu étayée et explicitée". Comme je l'ai expliqué au-dessus, il n'y a pas pour moi de point de vue du dominant et de point de vue du dominé car si on considère que les femmes sont globalement dominées dans la société, elles peuvent dominer dans leur couple, dans leur travail ou leurs enfants dans ce cas elles ne peuvent parler au nom des dominés puisqu'elles dominent aussi. Idem pour les hommes. Pour moi il n'y a que des individus égaux qui peuvent exprimer leur idées et analyser les situations, leur point de vue n'a pas plus de valeur, je me détermine en fonction de l'analyse pas de la personne qui l'émet.
Pour donner un exemple concrêt, je n'écoute pas plus Ségolène Royal parce qu'elle est une femme et ferait donc partie des dominées, son point de vue n'a pas plus de valeur qu'un autre, y compris sur la question des femmes. J'écouterai plus par exemple le point de vue de Virginie Déspente.
D'autre part il n'y a pas un point de vue des dominées qui serait représenté par le féminisme radical et auquel il faudrait dire amen comme beaucoup le font chez les anars, ce que dénonce Vanina dans un texte publié sur ce site et que dénonçait en son temps Emma Goldman.
Je ne renvois pas dos à dos dominants et dominés, je prend le parti des dominés (femmes ou hommes : victimes d'infanticides garçons ou filles par ex ).


"J'aimerais savoir si tu considères que les femmes peuvent s'exprimer en tant que femmes et selon leurs propres modalités d'expression et de revendication, ou s'il faut d'abord qu'elles aient l'agréement des hommes".Je ne vois pas où j'aurais dit que les femmes ne peuvent pas parler et dire ce qu'elles veulent, je combat simplement d'un point de vue politique les idées dans le féminisme que je considère comme contraire à l'anarchisme.


"Quelle signification a le fait que dès lors qu'il est question sur ce site des violences faites aux femmes tu cites des rapports officiels mentionnant les infanticides ?" S'agit-il pour toi de créer une émotion ? Dans ce cas, dans quel but ?". Que les choses soient claires, je ne nie pas du tout les violences faites aux femmes, je conteste simplement la présentation qui en est faite pour susciter l'émotion et la peur ( le sentiment d'insécurité si bien utilisé à des fins politiques et dans le cas présent par un lobby victimiste ) car les violences ne concernent qu'une partie très minoritaire ( et heureusement des femmes ) : 2,6 % des femmes déclarent avoir été frappées ou blessées au cours des 12 derniers  mois ( sont décomptées toutes formes de violences et pas seulement conjugales ) donc l'écasante majorité des femmes ne risque pas de violence, par contre une campagne destinée à celles qui risquent, est tout à fait légitime mais créer la peur chez la majorité des femmes c'est comme créer la peur de l'immigré dans les petits patelins pour le vote le Pen.
En parlant des infanticides, je ne cherche pas à créer la peur ( je ne suis pas financé par un ministère, tout le monde ne peut endire autant chez les victimistes et la droite et l'oligarchie sont devenus victimistes puisqu'ils reprennent l'enquête partiale ENVF) je veux juste montrer que la violence n'est pas le fait d'une sexe mais qu'elle est le fait de tout le monde ( et qu'elle résulte d'un rapport de domination) , y compris des femmes, qui a la naissance ont un rapport de toute puissance sur le bébé ( la domination est totale à ce moment ) : l'écrasante, pour ne pas dire la presque totalité des femmes utilisent ce pouvoir pour la survie du bébé mais une petite minorité tue, comme une petite minorité d'hommes tue leur compagne : il ne faut pas invibiliser un crime pour en promouvoir un autre. Or c'est qu'on fait actuellement. La violence est le fait d'un rapport de domination ( avec d'autres facteurs ) : domination de l'homme sur la femme ou domination de la femme sur le bébé.Si on est pas sexiste cette évidence ne doit pas poser de problèmes.

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  ibubolo
19-03-07
à 11:55

olivier bonobo, la phrase que tu reprends d'une de mes interventions, sur les intentions et les capacités critiques de libertad était une sorte de petite pique pour rappeller que des idées différentes ne s'opposent pas forcément... donc, je ne suis pas d'accord avec l'interprétation condescendante que tu as émis...   mais, c'est juste pour préciser, y a pas de mal.


Sinon, Libertad, quand je dis que je connais des personnes qui courent librement au salariat, il s'agit de cynisme, rien de plus. Librement consentie.... la prostitution s'embourgeoiserait-elle ? le libre arbitre ? le libre choix ? la liberté ? Arretez un peu de traire les chimères...
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  Anonyme
19-03-07
à 15:49

La prostitution librement consentie remède au chomage

Trop drole, le sondage de BVA publié par l'Express, un hebdomadaire anarchiste comme chacun sait.

Allez donc dire aux chomeuses de chez Moulinex que pour remédier à leur poblème, ele n'ont qu'à aller se prostituer et revendiquer le statut de "travailleuse indépendante2 pour l'exercice de cette "profession libérale" afin de ne pas subir la violence du salariat, et par la meme occasion de mettre leurs filles sur le trottoir pour faire leur apprentissage. Vous nous parlerez de leur réaction, d'accord? Si en réponse elles vous arrachent les yeux, vous ne viendrez pas pleurer.
 
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  Anonyme
19-03-07
à 20:43

Anarchisme, mais patriarcal

Quand vous dites combattre simplement d'un point de vue politique les idées dans le féminisme que je considère comme contraire à l'anarchisme, vous ne combattez pas ce qui est contraire à l'anarchisme mais ce qui est contraire au patriarcat, et vous adoptez pour ce faire certains arguments des masculinistes dont vous prétendez ne pas etre. 

Ainsi par exemple vous niez que les femmes soient  partout et universellement discriminées en allègant qu'elles ne le sont pas partout de la meme façon et que certaines le sont plus que d'autres. C'est exactement le discours des masculinistes. Le fait que certaines le soient moins que d'autres ne signifie pas qu'elles ne le soient pas. Et dire qu'en Amérique du nord et en Europe occidentale le patriarcat soit chancelant correspond exatement aux dires des masculinistes selon lesquels l'Amérique du nord serait désormais en passe de devenir des gynocraties, ce qui est faux. Les capitaux, la gestion de l'économie et le pouvoir restent aux mains des hommes, et d'hommes comme Bush qui n'ont rien de féministes. Dans les pays occidentaux, les femmes ont simplement résussi à obtenir plus de droits qu'ailleurs par le biais de leurs associations que vous appelez lobbies et que vous critiquez, dénigrez et villipendez systématiquement, comme les masculinistes canadiens francophones par exemple. Vous me permettrez de vous dire que les femmes sont tout de meme les mieux placées pour savoir si oui ou non les activités de ces associations leur viennent en aide de manière efficace, puisque ce sont les premières à en ressentir les effets positifs dans leur vie, leur vie à elle et pas la votre, qui n'etes pas une femme. Or si ces associations existent, c'est parce que les femmes s'y sont rassembler pour lutter et obtenir des droits outre que pour d'abord se défendre d'abus (d'abus qu'ELLES subissent en tant que femmes), pas parce que je ne sais quelle propagande les y aurait poussées, comme vous cherchez à le faire accroire en parlant systématiquement de "lobbies victimistes", ce qui rapelle la théorie du complot. Les femmes ne complotent rien, elles veulent le respect de leur droits et de leurs acquis et l'égalité de traitement avec l'autre sexe. Et c'est vraiment faire preuve de misogynie patente que de les prendre pour des imbéciles manipulées qui n'auraient pas meme la capacité de se regrouper en associations.

Nier d'une part la valeur d'une enquète comme celle de l'ENVEFF et présenter en réponse un sondage BVA publié par l'Express, c'en est ridicule tellement c'est de bas niveau. De meme que donner en contre-partie des gynécides en Asie le meutre de quelques nourrissons mis dans les frigos pour faire ressortir la violence féminine me parait d'une mesquinerie assez vile. Dire que les infanticides existent et qu'ils sont probablement plus nombreux qu'on ne le pense et qu'on ne le fait savoir est une chose, en France et dans le monde occidental en général, mais recourir à un fait divers marginal pour contre -balancer un déficit de 100 millions de femmes, c'est une démarche absurde. On n'y perçoit que la seule volonté de décrier à tout prix une violence féminine qui existe mais qui reste cependant infiniment inférieure à celle qui est perpétrée partout par les hommes, vaine tentative de noyer le poisson, de faire oublier ces violences masculines en grossissant démesurément celles qui le sont par les femmes.

Cette toute puissance des femmes qui écraserait (le terme meme est révélateur d'une manière de penser) le nouveau né me fait sourire. Vous voyez à ce point là je ne sais quelle étouffante créature dans toute femme? C'est une sorte de phobie qui doit avoir une explication en psychologie. Le fait est qu'un homme peut très bien s'occuper d'un nourrisson aussi bien qu'une femme. Si cette activité est traditionnellement dévolue aux femmes, c'est du à une construction culturelle patriarcale, pas à une prétendue nature féminine qui ferait que par un coup de baguette magique, une femme serait plus apte à changer des couches ou donner des biberons. On ne peut cependant pas dire que les hommes se précipitent sur les congés parentaux pour le faire bien que la loi le leur permette désormais. Ils sont donc malvenus de venir dire ensuite que les femmes écrasent les nouveaux-nés de leur toute puissance! Il est vrai que les entreprises ne les y encouragent pas et que prendre un congé parental a une incidence négative sur la vie professionelle, incidence qui afflige d'ailleurs principalement les femmes. Mais le pouvoir dans l'entreprise est très largement détenus par les hommes dans les pays occidentaux où soit-disant le patriarcat serait en perte de vitesse, n'est-ce pas?

Disons qu'il est un peu moins arbitaire  et écrasant qu'ailleurs, et surtout moins immédiatement visible et perceptible. Car pour en revenir à la prostitution, dans les pays occidentaux ou elle est légalisée, elle est désormais aux mains de proxénètes reconvertis en "honnètes hommes d'affaires", comme d'ailleurs la pornographie. C'est à dire aux mains des hommes. Et vous n'allez pas venir me sortir le contre-exemple de quelques maquerelles sous-fifres subalternes exécutantes aux ordres comme les maitresses et autres sous-maitresses des bordels d'autrefois reconverties aujourd'hui en exportatrices de filles de l'est ou d'ailleurs comme vous m'avez sorti quelques nourrissons d'un frigo.

Les légendes urbaines que vous signalez ne dénotent pas, selon moi, je ne sais quel complot fémino-victimites, mais bien davantage la peur, l'angoisse réelle des femmes de perdre des pans de libertés acquis et conquis par la lutte durant des dizaines d'années, la peur d'un retour en arrière et d'une remise sous tutelle toujours possible si l'on est pas viglilantes. Le résultat des pays où la prostitution est légalisée par contre, n'est pas une légende urbaine. En allemagne, un an après, cette légalisation n'a pas entrainé une réduction de la prostitution, de meme qu'elle n'a pas permis aux femmes d'etre mieux traitées ni d'avoir un meilleurs accès aux équipements sociaux et sanitaires, pas plus que de gagner davantage qu'avant, seules les chefs de ces entreprises du sexe on vu leurs bénéfices augmenter. Par contre, dans ces pays là, c'est meme un risque pour les autres femme, car puisque la protituion est "une profession comme une autre" (ce que vous voulez), une hotesse de l'air ou une vendeuse au chomage peuvent se voir proposer un job d'hotesse dans un hotel de passe, et se voir supprimer leurs allocations chomages si elles refusent.

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  Vladimiryapadchef
19-03-07
à 21:57

Re: Anarchisme, mais patriarcal

""car puisque la protituion est "une profession comme une autre" (ce que vous voulez), une hotesse de l'air ou une vendeuse au chomage peuvent se voir proposer un job d'hotesse dans un hotel de passe, et se voir supprimer leurs allocations chomages si elles refusent.""

Yo ! J'ai ptet le droit également d'être défavorable à cette mesure. Même si je suis un homme. Si, si, j't'assure. Et j'peux faire ça tout en souhaitant écouter ce que les prostituées concernées par l'article aient à dire. Si, si, j't'assure.

Bon. Ce sont des maquerelles pour toi dernière Anonyme. J'ai mal compris ce passage autrement :

""n'allez pas venir me sortir le contre-exemple de quelques maquerelles sous-fifres subalternes exécutantes aux ordres comme les maitresses et autres sous-maitresses des bordels d'autrefois reconverties aujourd'hui en exportatrices de filles de l'est ou d'ailleurs comme vous m'avez sorti quelques nourrissons d'un frigo.""

Si j'ai bien compris, plutot grave comme accusation. T'as des preuves ? Ou bien tu fais comme ces policiers du 12ème arrondissement qui concluent à des affaires de racolage sans jamais chercher le moindre proxénète, non pas protégé parce qu'il est un "honnête homme d'affaire", mais tout simplement parce qu'il n'est pas recherché, qu'une histoire d'affaire déclanchée/affaire élucidée sert de nombreux arguments électoraux ?? D'ailleurs, tu sais le moins marrant ? Bé quand ces prostituées sont himiliées durant leurs fouilles, c'est des femmes policières qui, naturellement, se livrent à de tels abus. La plaque de police qu'on porte et les pouvoirs qu'elle attribue se différencient rarement au regard du sexe de celui qui le transporte. Ha mais c'est vrai qu'elles sont soumises au sein de leur métier à dee graves discriminations machistes... J'me demandais... Ptet pas celles-là justement...
Oserai-je aborder toutes ces juges, tantôt d'instruction, tantot des affaires familiales, tantot des mineurs, tres souvent femmes qui n'hésiteront pas à utiliser leurs pouvoirs, parfois même à l'encontre d'enfants de 14 ans. Et peu importe si les prisons sont la honte de la République, hin... On va quand même pas jouer les humanistes à deux sous !

Suis je un masculiniste qui m'ignore ou me cache ? En tous cas, il ressort de tes propos que si je suis un homme, alors je dispose dans cette société d'un pouvoir patriarcal. Suis-je seulement réduit dans ce pays occidental à moins accentuer ma domination, être moins écrasant, moins arbitraire qu'ailleurs ?

Suis-je de ces pères qui ne se précipitent pas sur les congés parentaux ? Blabla, j'ai arrêté de travailler pour élever ma fille. J'trouve que 10 jours ne suffisent pas pour qu'elle reconnaisse qu'elle a une mère et un père. C'est perso, et n'engage que moi. Jen'le fais pas seulement pour rendre nulle ce qui aurait été la "principale incidence", celle visant la femme qui je vis. J'ai même pas envie de comparer avec l'incidence sur ma fille ou sur moi-même, et me dire qu'il y'en a une principale. Tu vois pas c'que j'veux dire ?? Pô grave...
Mais j'aimerai comprendre d'où tu sors cette vision du monde que d'un côté il y a les hommes ( vague ça ! tous ensemble ?? ) qui exercent l'écrasante majorité du pouvoir ( idem, vague... ) et de l'autres les femmes ( tout aussi vague... ) qui en sont réduites à conquérir l'égalité entre les sexes ? Pourquoi ??

"pour d'abord se défendre d'abus (d'abus qu'ELLES subissent en tant que femmes),".
Sérieux, quels abus subit Mme Bush ? abus supérieurs à celui de n'importe quel ouvrier américain... noir ou latino-mexicain par exemple ? Masculinistes ces ouvriers, n'ont que ce qu'ils méritent ? Ca serait comme ça que tu verrais la chose toi ?

J'aimerai aussi comprendre jusqu'à quel point ton combat inclut les hommes et qu'il anéantit tout regard aux travers des antagonismes de classe ?

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  libertad
19-03-07
à 23:56

Re: Anarchisme, mais patriarcal

Anonyme votre discours m'amuse car le masculinisme vous sert trop bien à justifier vos arguments, votre rhétorique est exactement la même que celle des masculinistes : pour vous les hommes sont les dominants, pour les masculinistes ce sont les femmes. Pour vous les femmes sont victimes des violences des hommes, pour les masculinistes les hommes subissent les violence des femmes.On peut vous renvoyer dos à dos, vous êtes des communautaristes victimistes, vous êtes alliés car vous vous servez de repoussoir. Il suffit de visiter vos sites d'ailleurs pour s'en apercevoir, vous ne cessez de dénoncer les masculinistes et eux ne cessent de vous dénoncer, vous êtes les deux faces de la même médaille victimiste.

"Les capitaux, la gestion de l'économie et le pouvoir restent aux mains des hommes", c'est exactement ce que j'ai dit
"Dans les pays occidentaux, les femmes ont simplement résussi à obtenir plus de droits qu'ailleurs par le biais de leurs associations"Si vous me lisiez c'est exactement ce que j'ai dit, c'est grâce au mouvement des femmes que ces avancées ont été obtenues. Malheureusement le mouvement des femmes qui était un mouvement social important jusque dans les années 80 a perdu toute assise populaire ( la plupart des groupes femmes ont disparus ) et il ne reste plus aujourd'hui que quelques lobbys, très bien structurés et qui ne vivent que des subsides de l'Etat et qui ne sont pas du tout dangereux. Ces groupes de pressions ne font en rien avancer le sort des femmes ils le font régresser car ils vivent du "malheur" des femmes, c'est pourquoi ils ont besoin de caricaturer la situation et de l'exagérer pour obtenir des subsides de l'Etat, c'est une exploitation de la situation des femmes et ils ont même intérêt à ce que le sort des femmes ne s'améliore pas car sinon ils perdraient leur raison d'être. Ces groupes n'ont auucne légimité et ont contribué a faire du féminisme un repoussoir ce que je regrette car la lutte des femmes est légitime.
Dans les années 70-80 il y avait des groupes femmes dans tous les départements et les moindre petites villes, le mouvement avait une base populaire, tout cela a disparu aujourd'hui. Combien de manifestantes le jour du 8 mars cette année malgré le nombre de groupes squelettiques ayant appellé à la manif ?
Le sondage a autant de valeur que l'enquête ENVEFF car elle n'interroge que les femmes sur les violences alors que le sondage montre bien ( en interrogeant hommes et femmes ) que les violences psychologiques sont le fait des deux sexes, ce qui ne vous arrange pas. Par ailleurs l'enquête ENVEFF, fait l'amalgame entre violences psychologiques et violences physiques pour grossir le chiffre et arriver à 10%. J'aimerais que vous m'expliquiez comment il peut y avoir 10 % de femmes subissant des violences physiques alors que le baromètre santé de 2000 indique que 2,5% de femmes subissent des violences physiques ( en comptant celles qui subissent des violences en dehors du couple ). On voit que votre victimisme multiplie par quatre le nombre de femmes victimes de violence en y incluant abusivement, les violences psychologiques qui sont largement partagées par les deux sexes comme le montre la seule enquête à ma connaissance ayant interrogé les deux sexes.Comme si les femmes ne subissaient pas assez de violences, vous en rajouter pour vous rendre indispensables et avoir vos entrées dans les ministères et recevoir des subventions sur le dos des femmes que vous prétendez défendre.
Sur la questions des infanticides en Asie vous ne vous y interressez dans votre démarche sexiste que parce qu'il s'agit de filles et vous ne faites rien en France sur ce sujet sur lequel vous pourriez agir plus qu'en Chine parce que les infanticides sont principalement le fait des femmes ce qui vous dérange dans votre démarche victimiste, le fait que les infanticides ne sont plus décomptés depuis qu'ils ont disparus comme crimes spécifiques permet de minimiser la question.Combien faut-ils d'infanticides en France pour que la question vous intéresse ?
"On n'y perçoit que la seule volonté de décrier à tout prix une violence féminine qui existe mais qui reste cependant infiniment inférieure à celle qui est perpétrée partout par les hommes, vaine tentative de noyer le poisson, de faire oublier ces violences masculines en grossissant démesurément celles qui le sont par les femmes"
A quel moment ai-je grossi les violences féminines ? Je ne nie pas les violences masculines et question de noyer le poisson vous êtes assez forte :-)
"Cette toute puissance des femmes qui écraserait (le terme meme est révélateur d'une manière de penser) le nouveau né me fait sourire. Vous voyez à ce point là je ne sais quelle étouffante créature dans toute femme? C'est une sorte de phobie qui doit avoir une explication en psychologie"
Je vous remercie pour votre analyse psychologique dont je ne manquerai pas de tirer grand profit. Dois-je aussi vous analyser ?
"Par contre, dans ces pays là, c'est meme un risque pour les autres femme, car puisque la protituion est "une profession comme une autre" (ce que vous voulez), une hotesse de l'air ou une vendeuse au chomage peuvent se voir proposer un job d'hotesse dans un hotel de passe, et se voir supprimer leurs allocations chomages si elles refusent. ".Vous continuez votre campagne de désinformation lire Légende urbaine : la chômeuse obligée de se prostituer



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  Anonyme
20-03-07
à 00:00

Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

Non, je ne me référe pas aux prostituées de l'article mis en ligne par Libertad quand je parle de maquerelles importatrices et autres subalernes des proxétètes devenus hommes d'affaires. Je n'ai d'ailleurs pas compris tout votre discours un peu abscons mais j'ai par contre parfaitement compris l'allusion de votre pseudo à un masculiniste notoire.

Oui bien sur, les hommes ont toujours et partout le pouvoir à tous les niveaux à l'intérieur de la meme classe sociale; le plus pauvre des hommes a toujours une créature plus pauvre que lui à avoir la possiblité de  maltraiter: une femme, une prostituée à humilier en échange de quelques sous. En revanche madame Bush n'a certainement pas le pouvoir de son mari; elle n'est qu'une subalterne privilégiée.

Parler de cas particulier ne m'intéresse guère; je ne pense pas comme Libertad qu'il faut voir au cas par cas parce que c'est totalement impossible. Il n'y a bien que le bon dieu à le pouvoir éventuellement au jour du jugement dernier, et franchement, ce n'est pas mon problème. Je pense donc qu'il faut des règles, des lois, parce que le paradis de l'anarchie, c'est pas pour demain, en attendant on à l'anarchie patriarcale et ce n'est pas exactement à mon gout. Et avec la légalisation de la prostitution, c'est à mon sens la porte ouverte à de plus grands abus que ceux qui existent déjà en ce que le risque couru d'avance est que les femmes au chomage, ou sans qualifications, se voient proposer un job comme je le disais au-dessus, à savoir "hotesse d'acceuil" dans un hotel de passe.

Or je n'ai jamais entendu une adolescente dire que la profession qu'elle envisageait plus tard soit la prostitution. Jamais. Vous dites vous etre arreté de travailler pour élever votre fille. C'est la profession que vous avez revé pour elle? Vous seriez heureux que ce soit sa profession? Ou bien c'est seulement bon pour les filles des autres?
 
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  Anonyme
20-03-07
à 02:12

Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

extrait de barometre sante de 2000 :
"La fréquence à laquelle les hommes disent avoir porté des coups (3,6 %) et en avoir reçu (4,2 %) les distingue des femmes - respectivement 1,3 % et 2,5 % d'entre elles sont dans ce cas. De plus, parmi les femmes, le lien entre frapper et être frappé n'est pas de la même nature que parmi les hommes : celles-ci sont rarement impliquées dans des bagarres. Dans 85,3 % des cas, elles sont l'objet de violence de la part d'une seule personne, alors que c'est seulement le cas de 57,6 % des hommes."

" Des observations de terrain, menées parmi les jeunes de quartiers d'habitat social [3], suggèrent que, par-delà les types familiaux et les principes ou postures éducatives adoptées par les familles, les normes locales de valorisation de soi et la structure des opportunités jouent un rôle important, qui interagit avec le type de famille et parfois supplante l'effet des facteurs mentionnés, ainsi qu'on le voit sur le Tableau V."

" Chez les garçons, les échanges de coups participent d'une affirmation de soi dont la sexualité, plus même que le flirt, est corollaire. En revanche, chez les filles, les coups donnés s'inscrivent parfois dans un cycle conflictuel, mais sont plus souvent des réponses à une agression unilatérale. De plus, donner des coups n'est pas lié à l'expérience sexuelle ni au fait d'avoir un partenaire, au contraire. De ce point de vue, les hommes de moins de 26 ans sont rarement dans un rapport agresseur/victime, ils sont agonistes, alors que c'est souvent le cas des jeunes femmes."

"les normes locales de valorisation de soi etla structure des opportunités jouent un rôle important". Ces normes locales de valorisation de soi ne sont pas les mêmes pour les hommes et pour les femmes, c'est ce qu'on peut également nommer des déterminismes sociaux et/ou culturels, c'est à cela qu'on peut se référer également lorsqu'on parle de "domination patriarcale". C'est pour cela qu'il est inepte de considérer les choses au cas par cas... Je trouve même que c'est une attitude antipolitique, car elle renvoie chaque situation au cas particulier... Un des grands principes du mouvement féministe, qui s'est exprimé dans le fameux "le privé est le politique", a été de faire reconnaître que ces situations qui étaient vécues par de nombreuses femmes et qui étaient renvoyées au privé et au particulier, étaient en fait des situations politiques en ce qu'elles étaient communes et qu'elles révélaient des invariants. Pour cela, il a fallu que les femmes se regroupent et puissent partager entre elles leur vécu, leurs sentiments, qu'elles puissent faire sortir leur cas du cas par cas. Le cas par cas est d'ailleurs un des grands trucs libéraux dans la gestion moderne des ressources humaines, une bonne manière d'empêcher les salariés de se regrouper et de formuler des revendications collectives...

Par ailleurs, considérer que sous prétexte que les femmes fonctionnaires sont payées pareils que les hommes, du coup il y a moins de discrimination en France qu'ailleurs.... cet argument me laisse perplexe... A ce compte-là, on pourrait dire qu'après tout en France les ouvriers ont plus d'acquis sociaux qu'en Chine et que donc, la lutte des classes est moins urgente, etc... Et que donc, il faut voir au cas par cas, d'autant que parmi les ouvriers il doit bien y en avoir qui sont propriétaires et donc capitalistes... Je trouve que le raisonnement proposé est du même ordre, c'est-à-dire que c'est n'importe quoi.

Dire que nous vivons dans une société dans laquelle s'exerce une domination patriarcale ne veut pas dire que les hommes (celui-là, celui-là, celui-là) sont mauvais et que les femmes, pauvres victimes (moi, elle, celle-là, celle-là) sont bonnes. Cela veut dire qu'il y a un rapport dominant/dominé qui établit des rapports de pouvoir, qui s'appuie sur des modèles culturels et sociaux, sur des normes de valorisation des comportements, qu'on le veuille ou non. Ces normes, ces habitus, ces déterminismes, cette domination s'exerce, et s'exerce d'abord parce que ce sont des comportement intégrés et valorisés socialement... Qu'une poignée de personnes fasse comme s'il n'en était rien, il n'en reste pas moins que pour l'immense majorité cela se passe comme ça... Cela s'impose aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Le féminisme radical n'a pas bonne presse ici. Cependant une des remarques qu'il fait est celle-ci : en tant qu'hommes, que vous le vouliez ou non, que vous examiniez au cas par cas ou non, que vous soyez sexiste ou non, vous bénéficiez et bénéficierez des priviléges liés à votre position de dominant, et ce dans ce monde-ci, dans cette société-ci, depuis l'enfance, au point que certaines choses qui vous semblent naturelles et évidentes sont tout simplement inaccessibles aux femmes qui elles seront valorisées pour d'autres types de comportement. Réciproquement, il sera attendu de vous hommes que vous fassiez la preuve de vos qualités masculines valorisées, bref, que vous soyez des hommes, des vrais (ce qui ne doit pas être rigolo tous les jours). Cette domination patriarcale n'est donc souhaitable ni pour les unEs ni pour les autres. Peut-être alors est-il possible d'envisager que certains hommes puissent faire l'effort d'écouter les femmes quand elles leur signifient ce qu'elles éprouvent comme de la domination. Contrairement à ce que j'ai pu lire ici, je ne crois pas qu'on puisse placer sur le même plan le point de vue du dominant et le point de vue du dominé, pas plus dans le cas homme/femme que dans n'importe quel autre cas de rapport de pouvoir.

Le fait de parler de la domination patriarcale signifie avoir la volonté de parler de cette domination-là, des mécanismes qu'elle induit... Cela ne signifie pas nier que d'autres rapports de pouvoir puissent s'exercer, mais je ne vois pas ce que cela amène au débat, à part de la confusion... Bien sûr qu'il y a de la domination adulte/enfant, je me demande d'ailleurs pourquoi dans ce cas il est pertinent de distinguer les hommes et les femmes... Ou disons que ma lecture de ce fameux rapport de l'inserm souvent cité n'est pas le même que celui qui semble prévaloir ici... Je précise que j'ai également été choquée parfois par le registre sémantique utilisé dans ces colonnes pour parler de la situation des femmes...

Quant à la confusion, j'aimerais bien qu'on m'explique ce qu'est venu faire ici Pelletier et l'écologie... Le rapport avec ce fil me paraît très peu évident (mais bon, je suis miro, alors peut-être que...)

J'aime les gens qui doutent...
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  Vladimiryapadchef
20-03-07
à 02:38

Re: Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

Ha les joies du vouvoiement sur internet... Oki madame.
Je serais donc votre masculiniste notoire. Et je répond à votre première invective :

"Vous dites vous etre arreté de travailler pour élever votre fille. C'est la profession que vous avez revé pour elle? Vous seriez heureux que ce soit sa profession? Ou bien c'est seulement bon pour les filles des autres?""

Quel rapport entre ce que je fais maintenant, et qui n'est certainement pas définitif, certainement pas au sens de profession -- entre ce que je fais maitenant donc et ce que je souhaite comme profession pour ma fille, ainsi que pour les filles des autres ? C'est plus un masculiniste que je suis, c'est Satan là. Le grand front national qui voudrait les mères au foyer si vous préférez, lol.
Cette vision du monde amusante que vous me contez là :

"Oui bien sur, les hommes ont toujours et partout le pouvoir à tous les niveaux à l'intérieur de la meme classe sociale; le plus pauvre des hommes a toujours une créature plus pauvre que lui à avoir la possiblité de  maltraiter: une femme, une prostituée à humilier en échange de quelques sous. En revanche madame Bush n'a certainement pas le pouvoir de son mari; elle n'est qu'une subalterne privilégiée."

En le dessinant, ce serait une question de pyramides. Mais les votres sont érronées.
que ce soit Mme Bush, un pouvoir immense sur d'autres hommes, elle en a. Et, en tant qu'enfant, sur moi, ma mère en a. J'en ai de la chance, parce qu'elle n'aurait pas aimé que je finisse militaire... Mais... Et si... Y'en a bien à d'autres à qui c'est arrivé.
Dans ce dernier cas, ce "va mon enfant, je te jette dans les bras du patriarcat militaire", vous l'exliquez comment ?
Ha mais oui, c'est vrai gente avocate des droits de la femme, vous n'abordez pas le cas par cas. Et pour souhaiter entendre ces prostituées dont vous ne faisiez pas des maquerelles, je me retrouve à devoir faire comme vous, comme on prendrait 2 sacs pour les remplir. Certains, c'était les noirs et les blancs, d'autres le Bien et le Mal, d'autres les juifs et les aryens, Vous, ce serait mieux si c'était les hommes et les femmes. Vous êtes une "réglo" à vous lire. Le respect des règles, des lois, les combats pour en instaurer de meilleures, on le retrouve décrit chez vous.
Pardonnez moi d'insister, mais je ne plaindrai pas le sort de subalterne de Mme Bush. Mais puisque vous aimez les règles, comment se prémunissent-eles contre une simple inversion de vos pyramides ? Vous nous garantissez l'égalité ? Vivre dans une maison d'arrêt pour femmes est-elle l'incidence principale du monde carceral ?
Pardonnez moi z'encore, mais la question des réalités carcérales font parti du probème de votre non-légalisation de la prostitution. Pardonnez moi z'encore, mais j'ai bien peur de ne pas pourvoir garder le secret plus longtemps, mais en France, la prostitution est une activité légale. Et qui pour l'instant n'a souffert d'aucune obligation anpe que ce soit. Ouf, vous voilà soulagée ?
En revanche, les lois en vigueur favorisent le proxénétisme. Ca, ce n'est pas une théorie du complot, mais un syndicat de la magistrature qui l'explique tres bien dans un article déjà publié sur ce site. Je vous laisse vous demander si ce syndicat est tenu par les hommes, pour ma part, c'est une question qui ne m'interesse pas. J'y perdrais du temps à vouloir en tirer des conclusions sur 2 sacs.

Concernant la prostituition, c'est le racolage qui est interdit. Aujourd'hui, c'est aux seules preuves... de la police que la chose est classée élucidée. Bienvenu dans mon monde où la séparation des pouvoirs n'est qu'un blabla inscrit sur un bout de papier. Et votre volonté d'interdire la prostitution n'y changera rien. Un monde où les règles existent et n'incluent aucune anarchie. Bienvenu dans mon pays encore où le dernier cas d'esclavage concerne un homme. Vous dites qu'il pouvait encore s'en prendre à quelle femme lui ?
Et plutot que de me demander si je compte faire de ma fille une prostituée plus tard, dites moi donc ce que votre union du genre féminin propose comme nouvelle interdiction de la prostitution alors ?
Au vu de comment ça se passe pour le racolage, y'a aussi du soucis à se faire. N'ayant pas moins d'incidences sur les conditions de vie de ces femmes.
Madame le Juge/avocate, voici cette prostituée, sans apiers de son état, que faire ? Expulsion ? Ou acceuil dans votre centres d'aide pour sortir de la prostitution ?
Mode sarkozy on : attention madame, vous êtes en train de me dire qu'être prostituée en France donne droit à des papiers français !! : mode sarkozy off ! Qu'envisage donc d'y répondre vos groupes de femmes ? Toujours sur le seul terrain des souffrances et discriminations exclusives au genre féminin ? Toujours moins d'incidences parce qu'on m'a appris à ne pas pleurer ?
Non, aucune concurrence des victimes chère madame. Votre enjeu n'en vaut pas la chandelle. Il n'invite personne à s'unir. Pas même les femmes.
Changer les hommes, un bon trip de femmes peut-être... Mais quand ça vient d'en haut :-(
Veuillez recevoir toutes mes... on connait la suite.
PS : pardonnez z'encore mon pseudo. Soyez certaines que si j'avais connu son existence je me serai renseigné sur son côté masculiniste. M'enfin... Pourriez vous me dire qui c'était ?



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  libertad
20-03-07
à 10:41

Re: Re: Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

"J'aime les gens qui doutent... " ... et qui doutent d'eux-mêmes et du féminisme radical ? :-)
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  Anonyme
20-03-07
à 11:38

Re: Re: Re: Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

Est-ce que ce dernier commentaire apporte quelque chose à la discussion ? Peux-tu développer ton point de vue ? Peux-tu expliquer en quoi mes propos dénotent un soutien inconditionnel à ce fameux féminisme radical (qui fait de plus en plus figure de repoussoir) ? Peux-tu expliquer en quoi mes propos montrent une absence de doutes ? Peux-tu expliquer à quel moment tes propos le long de ce fil ont fait montre de tes propres doutes ?

Douter, à mes yeux, c'est être capable de questionner ses certitudes et ses représentations, c'est être capable d'accueillir le point de vue de l'autre sans le rejeter a priori au nom de ses propres certitudes et représentations. Je vais donc consulter les liens que tu proposes, je lis les textes que tu cites en appui de tes propos... je prends tes propos au sérieux, je ne les décrédibilise pas a priori à coup de formule lapidaire comme tu le fais souvent (victimiste, moraliste, puritain...)... Seulement, je ne suis pas d'accord avec toi sur le plan des idées et je le dis. Je fais une distinction entre le plan des idées et les procédures employées : je désapprouve complètement ta manière de t'adresser aux personnes qui expriment leur désaccord. Cela aussi je le dis.

A ce jeu-là, on peut jouer longtemps... Pas très intéressant pour les lecteurs du site, ni pour les protagonistes du jeu, il me semble...

La même...
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  libertad
20-03-07
à 11:50

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

C'est de l'humour à propos d'aimer les gens qui doutent :-)

Douter du féminisme radical ( pas du féminisme et de la lutte des femmes ) oui ça serait pas mal vu que le féminisme radical est une idéologie sexiste, avant-gardiste et sectaire, effectivement elle mérite de s'y opposer , du moins sur un site anarchiste qui combat ce genre d'idéologie.

Pour ma part je n'ai jamais dit que je doutais, je m'amusais de ceux qui aiment les gens qui doutent ...mais ne doutent pas.

C'est vrai que comme anarchiste individualiste je n'ai aucun doute sur la justesse du combat contre le féminisme radical victimiste et ses diktats qui ne m'impressionnent pas :-)

Je répondrais plus longuement un peu plus tard, ne t'inquiète pas.

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  Anonyme
20-03-07
à 12:16

Re: Re: Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

@ Patchef, qui c'était? Qui c'est, il n'a pas l'air d'etre mort. Mais TU vas adorer et Libertad aussi puisqu'il parle de gynocratie occidentale tout-puissante.

Pour le reste je trouve ton message confus, tu mélanges un peu tout sans bcp de cohérence, tu mèles ton cas personnel dans un discour général, bref, pas trop envie de te répondre parce que je n'en vois pas trop l'intéret.

Sinon tout à fait d'accord avec la meme

L'autre.

 
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  L'autre
20-03-07
à 12:28

Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

@ Libertad, non je ne parlais pas du cas allemand mais hollandais, signalé entre par un lobby que vous détestez sans doutes, mais moi je suis contente qu'il existe (je ne vois pas pourquoi les femmes ne pourraient pas en avoir, les gays en ont de plus puissants et il ne m'apparait pas que vous les ayez jamais critiqué, curieux, n'est-ce pas?) parce que je sens que quelque part des femmes cherchent à se défendre et à défendre d'autres femmes et y parviennent. Vous verrez, c'est très éloquent, et puis les lecteurs ont bien le droit de savoir ce que pensent entre autre d'ex prostituées, non?
La prostitution librement consentie dans la joie et la bonne humeur
 
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  Vladimiryapadchef
20-03-07
à 12:58

Re: Re: Re: Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

"@ Patchef, qui c'était? Qui c'est, il n'a pas l'air d'etre mort. Mais TU vas adorer et Libertad aussi puisqu'il parle de gynocratie occidentale tout-puissante.

Pour le reste je trouve ton message confus, tu mélanges un peu tout sans bcp de cohérence, tu mèles ton cas personnel dans un discour général, bref, pas trop envie de te répondre parce que je n'en vois pas trop l'intéret."

Ha oui, c'est vrai, excusez moi, dès qu'on sort de vos 2 sacs c'est toujours confus pour vous.
Sinon, je ne vois pas le rapport entre mon pseudo et un dénommé patchef. Un problème de lecture ma bonne dame ?

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  provisoire
20-03-07
à 13:03

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

euh, pas compris "dès qu'on sort de vos 2 sacs" ??? Ni qui c'est le "vous" ??? (les aléas d'internet et des interlocuteurs et interlocutrices sans visage...)

A part ça, ton pseudo, moi j'avais compris que c'était une allusion à Netchaïev d'une part avec un jeu de mot sur "il n'y a pas de chef"... Mais bon si je suis à côté de la plaque, pas grave, de toutes façons, chacun fait comme il veut avec ses pseudos...
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  Vladimiryapadchef
20-03-07
à 13:24

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

Mon pseudo ça m'semble plutot une référence " ferme ta gueule Lénine, y'a pas de chef !!!"
La première fois que je l'ai vu, c'est en Belgique, le nom d'un petit groupe affinitaire dont le jeu de mots m'avait plu. En tous les cas, c'est une référence à "y'a pas de chef", et certainement pas à tous les vladimir ( machistes ou non ) de la terre.
J'utilise également le vouvoiement parce que c'est ce que madame anonyme a fait avec moi.
Les 2 sacs ? Voyons, les hommes et les femmes bien sur. Dès qu'on en sort et la confusion qui en découle : lire les propos de madame plus haut, elle l'explique tres clairement.
Autre chose ?
Ha oui, c'est certainement pas parce que des prostituées disent vouloir continuer à l'être qu'il fau remettre sur le trottoir les anciennes qui s'en sont sorties.
Autre chose bis. Votre madame anonyme évite soigneusement d'envisager la logique carcérale de l'interdiction de la prostitution, et surtout de la régularisation des étrangères. Je sais bien que toutes les femmes ne sont pas étrangères, que beaucoup ont des papiers, qu'une infime minorité sont des prostituées : mais quand même ! Ramener cela à de simples confusions mêlées à mon cas personnel ( c'est elle qui me pose des questions sur moi, je lui répond, c'est grave docteur ? ), c'est dire le niveau de naïveté de ses positions. On ne vit pas dans un monde de bisounours. C'est pas parce que la loi interdira la prostitution que leur nombre diminuera, bien au contraire, vous ne ferez que la rendre plus invisible. Pour moi, ce n'est même plus un discours victimiste, mais naïf.
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  Anonyme
20-03-07
à 14:49

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

Monsieur Padchef, je continue à trouver ta prose difficilement compréhensible et j'en conclue que tu ne sais pas écrire.

La question n'est pas d'interdire la prostitution, mais de ne pas la légaliser parce que cela ne donne rien aux prostituées et nuit globalement à toutes les femmes. C'est ce qui ressort clairement de la video du Women Lobby, et si tu ne comprends pas ce qu'elles disent (quand elles parlent dans une langue étrangère c'est sous-titré en français), ce n'est pas de ma faute.
 
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  Vladimiryapadchef
20-03-07
à 15:34

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Anarchisme, mais patriarcal

Je ne sais pas écrire. Mais sait parfaitement lire.
La prostitution est déjà une activité légale en France. Donc vos histoires que vos propos se résument seulement à une non-légalisation n'ont aucune réalité. Rendre non légal ce qui est aujourd'hui legal passe juridiquement par une interdiction.

Faits : malgré la légalité de cette activité, les prostituées restent victimes... non pas de clients crachant leurs "jouissances" en 3 minutes à peine, mais bien plutot des forces de l'ordre.
Ce que me semblent rappeler les femmes évoquées régulièrement par Libertad et ce site, c'est qu'il faudra bien un jour sortir de l'hypocrisie. Hypocrisie que vous entretenez en nous faisant croire qu'une légalisation auraient des conséquences encore plus dramatiques sur les prostituées. Je répète: la légalisation de leur moyens de revenus, c'est aujourd'hui que nous y sommes. Pas dans 4 mois, pas dans 5 ans, pas dans 10 ans : mais aujourd'hui !!
Donc, le baratin sur les offres anpe, à d'autres je vous prie.

Qui dit règle ( rendant non légal ou interdit, peu importe ) dit dissuasion. Sans ces dissuasions, votre discours de lois est inéfficace pour les objectifs qu'il se donne.
Quant à vouloir me faire croire que la légalisation pousseraient toutes les femmes, ou bien ferait exploser le nombre d'entre elles se prostituant, on voit bien que vous n'avez aucune connaissance de ce moyen de revenu, ni des aspirations féminines à faire autre chose. Le choix des femmes ne se résume pas à "maman ou putain !", même si ces choix sont légaux.

Vous nous parlez aussi de proxénètes, hommes d'affaires, dont je vous ait dit qu'ils n'étaient pas recherchés. Vous, c'est encore mieux, vous semblez connaitre leurs noms, leurs origines, leurs respectabilités.
Que vous le vouliez ou non,, rendre non legal quelque chose, c'est inviter les mafias à la table. Elles n'ont pas besoin direz-vous, mais c'est néanmoins l'aplication concrète de votre discours. Qui, quelque part, me semble tres proches des réthoriques sur l'interdiction des adoptions d'enfants par des parents homosexuels. Avec cette logique différente toutefois.
Vous faites des prostituées des victimes. C'est votre droit et beaucoup d'arguments vont en votre sens. Mais votre choix est de plonger ces victimes de la prostitution dans la non-légalité ( terme juridique pas vraiment définissable et qui ne ressemble pas moins à l'illégalité ).
De fait, beaucoup de masculinistes comme vous les appelez pensent exactement comme vous. A la différence près qu'ils appliquent leurs discours. Dont on constate les effets pervers aujourd'hui.
Alors oui, il me semble logique de demander ce qui différencie vos deux discours dans la pratique, celle de tous les jours, pas seulement dans les bonnes formules d'intention que tout le monde peut écrire pour faire semblant de se faire comprendre.

Z'cusez moi encore ma petite dame. Vrai que j'ai arrêté l'école après ma première année de BEP, et que le français des grandes écoles n'est pas ma spécialité. Mais vous cachez derrière vos confusions pour continuer de ne pas voir de quoi je parle m'indique bien comme la prostitution n'est pas votre problème, mais seulement un point d'appui à votre analyse erronée des rapports de pouvoirs dans nos sociétés.
Touours le même blabla, veuillez recevoir, etc...
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  ibubolo
20-03-07
à 16:19

mange tes couilles, ta cravatte ou celles de ton mari, banane...

"Monsieur Padchef, je continue à trouver ta prose difficilement compréhensible et j'en conclue que tu ne sais pas écrire."

aussi féministe soit la personne qui a écrit cela, c'est d'un bon c**p de p**d au c*l, qu'elle a besoin ; hiérarchiste !

Je suis le premier à décrier ce féminisme bourgeois qui nous dégoute, en tant qu'anarchistes...

Toutefois libertad, tu parles comme si tous les hommes de la planètes étaient critiques et toutes les femmes disposaient du libre arbitre... or rien n'est moins vrai.

Je pense que vos échanges sont stérilisés par de vieilles rengaines intériorisées et ruminées... et l'herbe ruminée ne profite qu'à la vache qui la régurgite.


Plutôt que de débattre comme des cosaques ou des amazones, je vous propose de dégager les thèmes qui font sens et de les dévellopper dans des interventions un peu plus concises et beaucoup plus sympathiques...

La prostitution, le patriarcat et l'envie d'en sortir... non ?



*voyelles : ouieu
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