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Revers légal pour Ulises Ruiz à Oaxaca

Lu sur Indymédia Paris : Continue la tension politique et sociale dans l'Etat mexicain, qui se trouve virtuellement paralysé depuis plus de cinq mois. La Justice a refusé un recours au gouverneur, tandis que ses gens ont de nouveau tiré sur les assembléistes.
Après la bataille de jeudi entre la police fédérale et les opposants au gouvernement, la ville d'Oaxaca s'est réveillée hier plus tranquille mais n'a pas été libérée de sursauts durant la journée. Tandis que des inconnus ont fait feu contre l'édifice de l'Université Autonome Benito Juárez d'Oaxaca (Uabjo), la Cour Suprême de Justice a refusé un recours interposé par le gouverneur traqué priiste Ulises Ruiz. De plus, l'Assemblée Populaire des Peuples d'Oaxaca (APPO) a demandé l'intervention directe du président Vicente Fox dans le conflit.

Des inconnus habillés de Noir et avec le visage couvert ont fait feu hier depuis une auto en marche sur l'antenne de Radio Universidad, qui est toujours entre les mains de l'APPO, et ont fait explosé deux explosifs près des installations de la station, sans qu'il n'ait été fait de blessés. L'attaque est arrivée dans la zone où jeudi un affrontement s'est produit entre opposants et centaines de membres de la Police Fédérale Préventive (PFP), qui ont déplacé une barricade sur l'accès principal au campus, où se maintiennent retranchés les manifestants qui en sont à plus de cinq mois de protestations. Les affrontements ont fait 70 blessés, la majorité légers, parmi ceux-ci trois photographes. "Mettre la police en face des étudiants c'est mettre le feu à l'essence et encore plus dans un problème aussi complexe qu'Oaxaca", a dit Flavio Sosa, dirigeant de l'APPO.

Pendant ce temps, dans la capitale du Mexique, le ministre de la Cour Suprême Sergio Valls a refusé un recours interposée par le gouverneur controversé du PRI pour le considérer "notoirement indu". Ruiz avait présenté un recours appelé controverse constitutionnelle, qui est une figure légale à laquelle un pouvoir d'Etat peut recourir quand il considère qu'un autre pouvoir a dépassé ses attributions. Ruiz Ruiz a interposé ce recours après que lundi dernier, les deux Chambres du Congrès aient approuvé, séparément, des documents, de caractère non obligatoire, dans lesquels ils l'intimaient de demander une permission ou de démissioner pour contribuer à une solution au conflit à Oaxaca. Le renoncement de Ruiz est la principale demande des groupes d'enseignants et de l'APPO pour mettre une fin à un conflit qui a fait plus d'une dizaine de morts, des centaines de blessés et des dizaines de détenus.

Après la dure journée de jeudi, l'APPO a demandé hier l'intervention directe de Fox. "Nous assignons le président de la République, Vicente Fox, pour qu'il s'occupe personellement du problème à Oaxaca", a dit le porte-parole de l'APPO, Florentino Lopez. Cette exigence de dialoguer directement avec le gouvernement fédéral conditionne, par ailleurs, les démarches que réalisent depuis mercredi quelques uns de ses membres pour que l'Église locale promeuve une instance de dialogue. L'archevêque d'Antequera-Oaxaca, Jose Luis Chavez Botello, a accepté que le dialogue se réalise dans l'espace de l'Archiépiscopat, à El Carmen Alto de la ville, à condition que les conversations n'aient pas de fin politique et que participent des groupes impartiaux, étrangers au conflit. Cependant, le prélat a signalé que pour le dialogue, qui commencerait lundi, il céderait seulement le siège de l'Archiépiscopat mais pas la Cathédrale.

Après la réponse de l'archevêque, le porte-parole du gouvernement de l'Etat, Miguel Angel Concha, a affirmé que le gouverneur Ruiz n'aurait pas d'inconvénients à se joindre à la table de négociations avec l'APPO. "Le gouverneur, depuis le début, a toujours été disposé au dialogue et je ne crois pas qu'il n'y ait de réticence", a-t-il soutenu. Mais Lopez, le porte-parole de l'APPO, a repoussé la possibilité de que le mouvement populaire admette la présence de Ruiz dans les négociations. "Non, parce que ce n'est pas un point d'équilibre. Nous serions disposés à nous asseoir à négocier avec le gouvernement fédéral, mais non avec celui de Ruiz. Cela est écarté", a-t-il dit. Le représentant de l'APPO a considéré, cependant, que le consentement de Chavez Botello à fournir un espace pour négocier configure une possibilité pour trouver une probable solution de fond au problème ou au moins pour aider à distendre les choses.

Pagina/12 (Argentine), 04 novembre 2006. Traduction : Fab, santelmo@no-log.org

Ecrit par libertad, à 15:49 dans la rubrique "International".



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