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Lu sur Indymédia Paris : "Victime de comportements discriminatoires, chaque communauté, chaque minorité, chaque individu se réfugie instinctivement au sein de l’essence de son identité même. La tentation est alors grande de s’entourer de fortifications virtuelles ou réelles au risque de se rigidifier autours de cette identité et par là de la dénaturer à l’image du regard porté par ceux qui sont discriminatoires, de l’extraire de son sens premier. Certaines personnes, certains groupes ayant été confrontés à un tel degré de discrimination, de maltraitance et de violence, ont tendance à reproduire cela, s’érigeant d’apparence, en victimes éternelles. Cette « auto victimisation » amène ses groupes ou ses personnes à devenir eux même bourreaux. Ce disfonctionnement est de l’ordre de la reproduction comportementale. Un groupe humain est un organisme au même titre qu’un individu. Il est bien connu que lorsqu’un individu a subit des violences physiques et/ou morales et ci un travail psychologique d’appropriation et donc de deuil de cette douleur n’est pas entrepris, cette violence subie, l’individu va la retourner contre l’autre fantasmagorique. En l’occurrence celui ou ceux désigné(s) – à tord où à raison - comme fauteur(s) de cette souffrance et ce dans une dynamique perverse (au sens psychiatrique du terme). Se construisent alors des fortifications que l’individu perçoit comme protectrices mais qui en fin de compte se retournent contre lui, étouffant littéralement sa capacité à évoluer, à s’adapter. A partir de ce moment apparaît un emballement de la machine organisationnelle, menant au rejet systématique de celui (ceux) désigné(s) comme souffre douleur expiatoire dans une dynamique de déplacement du « mauvais objet ». Il est donc intéressant de faire un parallèle entre les disfonctionnement au niveau d’une société et ceux à l’échelle de la personne.
A un niveau sociétal, ce ne sont pas les européens responsable de la shoa qui sont désignés d’une façon épidermique en tant que mauvais objets par les diverses communautés juives, mais « l’arabe » ou plus généralement « le musulman » ; deux identités, elles même plurielles et qui ne se chevauchent pas nécessairement mais réduites dans le cadre de se rejet à un stéréotype caricatural. Par ailleurs il est intéressant de remarquer que la victime expiatoire, « l’arabe musulman » devient face à cet état de fait de plus en plus rigide et univoque. Al quaïda avec sa phraséologie manichéenne en est l’expression même comme à son tour cette Amérique ne s’exprimant qu’a travers la voix de ses extrémistes de l’ultra droite libérale.
A l’échelle individuelle, souvent l’enfant maltraité, une fois adulte ne se retournera pas contre l’adulte responsable de cette maltraitance mais fera subire les souffrances que lui même a vécu à son enfant ou à tout autre être plus vulnérable que lui, en en faisant le bouc émissaire de sa douleur.
Une fois se regard porté sur l’organisation humaine, il est plus facile de comprendre les violences perpétuelles que s’infligent les humains entre eux.
Le communautarisme n’est pas une protection face à cet état de fait mais, au contraire, l’un des moteur de la violence de par sa dynamique enfermante et excluante menant tout groupe ou individu à un mutisme suicidaire et assassin.
Pour essayer de briser ce cercle vicieux il n’y a pas de solution immédiate - dans la mesure ou le désir de simplification de nos esprits exige une solution - mais un travail de Sisyphe de débriefing généralisé afin de désamorcer de génération en génération les violences faites par l’être humain à l’être humain. La lutte contre le communautarisme est le combat le plus urgent, un combat contre l’enfermement qui passe par la valorisation de la personne en tant qu’individu et non en tant que sous ensemble d’une communauté. La conscience de ses racines, la valorisation des origines de la personne est essentielle afin que celle ci puisse se développer harmonieusement. Encore faut il que cette appartenance n’empêche pas l’individu de prendre son essor singulier, que la singularité soit reconnue comme une valeur positive et non comme une stigmatisation sociale, une marginalisation.
Nos sociétés mettent de plus en plus en avant l’écologie en tant que valeur essentielle de la vie. Seulement l’être humain de par son regard ethnocentrique oublie sa place au sein du créé, oublie qu’il ne peut être dissocié de celui ci. Il serait peut être temps que nous descendions de notre piédestal divin d’ordonnateur de la création, afin que nous portions à nous même et donc à nos semblables autant d’attention que nous portons envers le reste du vivant.
Alors, les mots tel que « racisme » (invention européenne du XIX° siècle), « Antisémitisme » (pléonasme) « Sexisme » et ses corollaires : « Machisme, Homo phobie, Hétéro phobie, Trans phobie etc... » peut être disparaîtrons au profit du seul terme désignant ses exclusions : « La xénophobie » autrement dit la peur de ce qui est différant parce que vu inconsciemment à travers le prisme enkysté de nos rigidités identitaires
Il faut donc que les comportements xénophobes soient reconnues comme symptomatiques d’une pathologie identitaire et à se titre, introduire la notion de soins pour les personnes et les groupes présentant ses symptômes, la xénophobie étant en soit une addiction à la destruction de l’autre et donc de soi. Ce sera enfin un premier pas vers la paix de l’être, vers un peu de lumière et d’espoir pour l’ensemble du genre humain.
Commentaires :
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thanking@yahoo.comYour blog is really very interesting.
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à 07:08