Lu sur
Contretemps : "Depuis la fin des années 1990 et jusqu'en 2008, les perceptions dominantes et la plupart des analyses concernant l'Europe de l'Est vantaient une « success story ». Elle était à la fois illustrée et renforcée par l'intégration de dix pays de cette région dans l'Union européenne (UE) en 2004 et 2007. L'envolée des taux de croissance (mesurés par le Produit intérieur brut, PIB) tranchait avec les faibles moyennes enregistrées en Europe occidentale, ce qui était décrit comme un « rattrapage » (supposé concerner le niveau de vie). C'était ignorer que le PIB n'est pas un indicateur de bien-être, et que la « grande transformation capitaliste » de l'Europe de l'Est (1) s'est traduite depuis les années 2000 par en endettement majeur et des dépendances financières envers les banques d'Europe occidentale, sans précédent depuis la décolonisation...
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