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Une nuit au wagon
--> par Djemila Zeneidi-Henry
Lu sur Le Passant ordinaire : "Ce soir pas question de dormir, allez en piste… Dansons ensemble au bal des vauriens Camera Silens, groupe punk bordelais, 1984 Si la vie appartient à ceux qui se lèvent tôt alors je préfère rester éveillé Zebda, groupe rock toulousain, 1997

Il est des nuits semblables à des plis, qui abritent des singularités, des étrangetés aux yeux des autres, des nuits qui déchirent le temps normé, le rythme socialement correct. La force de la nuit est d’autoriser des éclairages et des transparences que le jour interdit. La nuit dont il va être question ici est plus qu’un discours, elle est porteuse de lutte urbaine et révèle les éternels enjeux sociaux autour des modes de vie normatifs et alternatifs. Les acteurs de cette pièce nocturne sont des jeunes se revendiquant comme punks et qui squattent le site d’une friche industrielle à Saint-Brieuc.

Leur squat est devenu, à l’occasion de concerts organisés plusieurs fois par semaine dans ce lieu, un point de connexion de la zone. Pour ces alternocturnes relégués dans la société du jour au statut d’exclus, il ne reste plus que la nuit comme toile d’expression de ce qui ne peut se dire et se faire en dehors de cette temporalité précise, la nuit déclinée à chaque crépuscule comme une promesse de transgression. Saint-Brieuc, samedi 19 décembre 2003, traversée d’un centre ville désert. Quel calme ! On n’est pas loin des vertiges du prozac. La seule animation, c’est peut-être l’éclairage urbain, très réussi ! Le top de l’ambiance ! Il est 22h30. On s’éloigne du centre-ville pour s’enfoncer dans la nuit de la vallée du Couédic, direction le port du Légué. Ici, la signalisation disparaît, une centaine de voitures sont sagement rangées et l’on entend au loin, des oï ! oï ! (sorte de youyous punk). Nous sommes au squat du wagon. Un port, un wagon, des points d’ancrage pour des jeunes que les institutions appellent avec condescendance les errants. En plus d’être un point d’hébergement, cette plate-forme est une scène alternative underground qui fait ses preuves depuis 6 ans. En effet, depuis 1998, le squat du wagon, par le biais de l’association la « sauce aux gravos », anime régulièrement les nuits de Saint-Brieuc (à son actif 26 concerts durant l’année 2003).

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Ecrit par libertad, à 21:58 dans la rubrique "Culture".



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