Un samedi en enfer… (ou la mise en péril d’une jonction « intermittents-précaires », sur Alès, dans le Gard)
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Atheneo du Puy de Dôme : "Un samedi en enfer… (ou la mise en péril d’une jonction « intermittents-précaires », sur Alès, dans le Gard)
Pour une fois, on était resté maître de notre enthousiasme. On a attendu que la loi sur les accords de l’UNEDIC soient votés pour voir si l’invitation des travailleurs de la culture à les rejoindre, n’était pas que du bluff.
Pour bon nombre d’entre nous : hors de question de se refaire cocufier par des gens de « gauche » comme lors du mouvement contre la réforme des retraites !
Cette fois-ci, nous avons été d’une amabilité sans borne. Les travailleurs de la culture nous invitaient sur des assemblées générales. Il s’agissait de parler d’une résistance commune aux accords de l’UNEDIC. Nous avons respecté nos hôtes en leurs habitudes et nous les remercions de cette invitation…
Nous nous sommes rendus à leurs AG. Nous avons respecté les règles de ces AG. Nous avons fait des AG de 5 à 6h où les travailleurs de la culture ne parlaient que d’eux. Nous avons distribué leurs tracts et tenus leurs banderoles. Nous avons écouté leurs interminables palabres sur leurs « spécificités », sur les moyens et finalités d’une grève. Nous avons supporté des « artistes » aux égos démesurés. Nous avons consolé des techniciens dégoûtés des titres de journaux qui présentaient la grève comme une « grève pour de rire ».
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