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Commentaires :
CNT63 |
le 14/07 : Prisonniers révolutionnaires au CNO. (Georges Cipriani y est depuis le 22 juin), Régis Schleicher, Max Frérot et... aussiIls ont déjà x fois posé leur demande de libération. Ils ont connu les diverses évolutions des lois sécuritaires. A chaque fois les conditions se sont durcies. Cela a été en dernier lieu la création de la juridiction spéciale qu'ont connu Nathalie, puis Jean-Marc. Juridiction qui s'appuie comme d'habitude sur l'antiterrorisme et qui a centralisé à Paris les audiences. Nathalie et Jean-Marc cependant sont sortis. (Ne l'oublions pas, en semi-liberté ... ) Et aujourd'hui, les conditions changent à nouveau. C'est la loi Dati, non applicable mais dont on applique cependant un article. Alors depuis juin, les prisonniers révolutionnaires doivent affronter cette nouvelle procédure: le passage par le CNO. (Georges Cipriani y est depuis le 22 juin) Ce qui signifie revenir à Fresnes, dans ce qui a été pour certains leur première prison. Où ils ont connu l'isolement et les conditions extrêmes. A Fresnes qui dans l'ordre si peu humain des prisons est parmi les plus inhumaines. Ce qui signifie revenir après plus de deux décennies de prison, à des conditions de maison d'arrêt: les parloirs réduits, l'impossibilité de téléphoner. Se retrouver sans livres, sans rien pendant des heures et devoir construire l'attente. Etre confronté à des fouilles incessantes et en elles-mêmes violentes. Se voir confronté au monde que l'on refuse: les médécins et les psy. Et devenir objet d'études! Pour qui? Et jouer là dans ce monde clos et hostile, sa liberté. le 14/07 : en savoir un peu plus sur les CNO http://liberonsgeorges.over-blog.com/ Alors restons vigilants, attentifs et solidaires. Mobilisés Répondre à ce commentaire
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CNT63 19-07-08
à 11:46 |
NATHALIE MENIGON BIENTOT EN LIBERTE CONDITIONNELLENathalie Ménigon, militante d'Action directe, a obtenu le 17 juillet, une libération conditionnelle qui doit prendre effet le 3 août 2008. La durée du régime de conditionnelle a été fixée à cinq ans. Les contraintes sont étendues, ainsi l'assignation à résidence dans un seul département. Jean-Marc Rouillan est placé en régime de semi-liberté depuis 7 mois. Il n'y a aucune raison pour qu'il n'obtienne pas, lui aussi, une libération conditionnelle après une année de semi-liberté. Après avoir été jugés par des tribunaux d'exception et avoir été emprisonnés pendant une durée excédant de plusieurs années la peine de sûreté assortie à leur condamnation, les militants d'Action directe ont réussi, jusqu'au bout, par leur résistance et leur ténacité, à conserver leur identité révolutionnaire. Parmi les militants toujours incarcérés, Georges Cipriani et Régis Schleicher ont été, eux, envoyés à Fresnes pendant six semaines pour subir l'expertise du Centre national d'orientation (CNO) qui est appelé à statuer sur leur "dangerosité". La psychiatrisation de l'engagement politique est une des pratiques les plus dangereuses que mettent en place des sociétés sécuritaires comme la France de 2008. Soumettre des militants révolutionnaires à cette expertise après plus de 21 ans de prison, c'est tenter une fois encore de les briser psychologiquement par la succession d'intervenants médicaux, sociaux et pénitentiaires, et le retour aux conditions de détention particulièrement sévères d'une maison d'arrêt. Pour nous, il ne fait aucun doute que Georges Cipriani et Régis Schleicher doivent sortir de prison tout comme le militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah qui s'est vu notifier une convocation au CNO à partir du 10 août prochain. Il est essentiel donc que nous continuions à nous battre pour la libération de tous les prisonniers d'Action directe et les militants politiques révolutionnaires emprisonnés et pour dénoncer les législations d'exception auxquelles ils ont été et sont encore en butte depuis les années 1980. Collectif "Ne laissons pas faire !" Paris le 18 juillet 2008
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libertad 19-07-08
à 22:45 |
réponse de linterNous vous remercions pour la publication des articles de linter
sur la libération conditionnelle de Nathalie et sur le CNO. Cela a
permis à
plus de personnes de visiter le blog et de connaître le travail que
nous
faisons pour garder la cohérence de nos choix et de nos engagements.
C'est
extrêmement important dans la situation actuelle et très difficile.
Nous voulions aussi apporter une
précision qui permettra peut-être de donner
des éléments de réponse aux questions dont témoigne le commentaire sur
l'article sur le CNO et la nécessaire solidarité avec Régis.
Car linter a une histoire particulière, liée à l'histoire de ses animateurs. Le blog "linter" s’est créé autour du projet porté à l'époque par le journal l'Internationale et tout naturellement autour du soutien au collectif des prisonniers d'Action directe, d'où la référence régulière à Joëlle Aubron, Georges Cipriani, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan qui le constituaient. Pour nous, dans notre histoire, le combat collectif de ces camarades, leur identité politique a revêtu et revêt toujours une dimension importante. De même, cela nous amène face à la multiplication des attaques menées par le pouvoir contre les forces révolutionnaires et à l’évolution du capital à publier à un moment telle ou telle information qui résonne plus étroitement avec l'histoire dont témoigne le blog. Car le combat contre le capitalisme, l'impérialisme et tout ce que les Etats mettent en oeuvre pour imposer cette politique restent pour nous central. linter est un blog de solidarité, c’est aussi un blog de réflexion, un blog politique. Parce que comme l'indiquait Joëlle Aubron en 1992 : "Nous pensons que cette expérience révolutionnaire ne peut être dépassée que par une nouvelle expérience révolutionnaire, capable de prendre en compte, mieux qu'elle, les intérêts généraux de toute la classe, parce que nous savons à partir de quel patrimoine nous avons nous-mêmes expérimenté des voies nouvelles, parce que rien dans la réalité ne nous indique un changement de la donne, barbarie ou communisme, parce que jamais les "projets" d'un "capitalisme à visage humain" n'ont paru aussi vains, nous n'avons aucune raison de renoncer." Répondre à ce commentaire
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CNT63 22-07-08
à 10:04 |
Re: réponse de linterRépondre à ce commentaire
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CNT63 03-08-08
à 11:39 |
C'est pour Nathalie le 1er jour de libération conditionnelle.La nuit en prison. Et aujourd'hui pas de retour en cellule C'est pour Nathalie le premier jour De libération conditionnelle. Que dire? Si ce n'est avoir en souvenir Sa quotidienne résistance pendant vingt ans. La nécessaire attention puisque la libération conditionnelle est Un aménagement de peine. Une pensée pour Joëlle qui a accompagné Nathalie durant ces vingt ans D'emprisonnement Une pensée pour le collectif des Prisonniers d'Action directe Qui a maintenu en prison, une identité et un engagement, Dont le pouvoir voulait effacer Toute trace Une pensée pour tous ceux qui rebelles ou révolutionnaires Continuent leur combat pour Sortir en toute conscience Pour tous ceux qui par le monde Ici et ailleurs savent que rien n'a changé Dans la nécessité de lutter. Répondre à ce commentaire
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à 11:16