L'En Dehors

Lu sur : Indymedia.be « Ce qui se passe actuellement à l'ULB n'est que l'expression de ce qui se concrétise partout dans le monde depuis 2000 : la fascisation de la société moderne. La situation est grave, il est temps que les forces vives radicalisent leur action. Une révolte est nécessaire.

Appel est lancé à touTEs les étudiantEs et membres du corps académique de l'ULB pour imposer, par la force si nécessaire, des processus de gestion collective basés sur les principes de la démocratie directe, à savoir :

1. chacunE peut proposer une règle à la votation collective;

2. chacunE peut participer à toute votation.

L'actuel processus de gestion de l'ULB reproduit presque exactement celui des entreprises, il n'est donc pas démocratique. Le recours aux forces de police par les dirigeants de l'ULB pour faire évacuer le foyer autogéré le prouve : c'est une minorité qui impose ses points de vue par la force. Puisqu'ils s'y autorisent, alors il est encore plus justifié moralement qu'une majorité de membres de la communauté de l'ULB impose son point de vue par la force à cette minorité qui dirige actuellement l'ULB en violation des principes démocratiques (le système représentatif n'est PAS la démocratie car la démocratie ne peut être que directe).

La communauté de l'ULB est en position idéale pour démontrer au monde que si la démocratie directe fonctionnait dans la Grèce antique, il n'y a pas de raison qu'elle ne fonctionne pas plus de 2.000 ans plus tard. Concrètement, il faut installer au sein du réseau informatique de l'ULB un serveur de votation n'utilisant que des logiciels libres (afin d'éviter les manipulations comme celles ayant permis l'"élection" de GW Bush) et identifiant les votantEs par signature électronique (certifiée non pas par une autorité de certification mais par une chaîne de confiance).

Que l'ULB ouvre la voie de la révolte.

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