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Planète sans visa : "Je ne sais combien de personnes auront défilé ce jeudi. Pas assez. Mais sans doute davantage que ce qu’espérait ce gouvernement de brigands et de margoulins. Moi, pour des raisons diverses et variées, je n’ai pu participer au défilé parisien. Mais je vous jure que je serai du prochain. Et j’espère bien que nous finirons par être des millions. Ce n’est pas si compliqué, la politique et l’économie. Qu’ils aillent se faire foutre, tous. Ceux de droite, ceux de « gauche » comme Strauss-Kahn. Qu’ils aillent se faire foutre. Ce monde qui sent la poudre des explosions, il a été bâti par des armées de prolétaires à gapette et gamelles cachées dans des sacs en toile pendus à l’épaule. Je le sais, je l’ai vu. Mon père.
Ces merdeux, ces pommeux qui osent intervenir sur une question aussi essentielle que le droit à stopper la machine, je les vomis en bloc. Bon Dieu ! que me soit un moment donnée la liberté de dire ce que je pense vraiment. Et qu’on me traîne ensuite en prison, car c’est là que certains mots et gestes conduisent tôt ou tard. Faites ce que vous voulez. Moi, j’y serai.