Lu sur
Actualité de l'anarcho-syndicalisme :
"Nous sommes des hommes sans dieu, sans maître et sans patrie" aimait à rappeler Fernand Pelloutier, un des fondateurs du syndicalisme français. Nous ne pratiquons pas l’idolâtrie fut-ce envers l’un des nôtres, aurait-il pu ajouter. Militante réputée du mouvement libertaire espagnol, Fédérica Montsény (12/02/1905 Madrid-14/01/1994 Toulouse) joua dans "l’histoire officielle" un rôle de premier plan. C’est pourquoi une allée de Toulouse, où elle vécut longtemps, lui a été dédiée. Mais, pour nous, elle est avant tout une militante. Ni plus ni moins que chacun des centaines de milliers de militants que l’anarcho- syndicalisme a compté. Le chemin militant est parsemé d’embûches. Poussées par les circonstances, les structures nationales de la CNT et de la FAI commirent une erreur tragique que Fédérica Montsény, avec trois autres compagnons, acceptèrent d’incarner en prenant chacun un ministère dans le gouvernement de la république espagnole. Fédérica Montseny eu le courage de reconnaître cette erreur. Elle continua le combat au sein de la CNT et de la FAI jusqu’à son dernier souffle, restant toute sa longue vie cette femme pétrie des idées de liberté, de solidarité et de justice sociale à travers qui vibrait l’idéal libertaire.
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à 11:52