Témoignage d'un lycéen (lycée Montaigne)et Récit de la journée du 11 avril 2005...
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Indymédia Paris : "Ce matin à 8h30 environ 300 lycéens et militants en majorité jeunes ont occupé le lycée Montaigne à Paris. Des policier attendaient à l'entrée, nous avons donc penetré dans l'etablissement puis refermé les portes, bloquées avec des bancs. Nous avons ensuite fait une AG avec les rares lycéens présent n'étant pas sortis. Le lycée à été fermé par le proviseur. Au moins 10 cars de CRS se sont presenté sur les cotés du Batiment.
Nous nous sommes ensuite divisés en 2 groupes, environ une vingtaine groupé dans la cours assis, les autres sont monté au 2° etage ont bariquadé les escaliers avec les tables et les chaises certaint lycéen sont montés sur le toit. Les CRS sont arrivé vers 11h30 par l'arriere du lycée sur le toit en face de celui sur lequel etaient les lycéen, ils ont encerclé les insurgés dans le couloir. Nous avons fait une mélée pour les enpecher d'avancer. ils nous ont alors gazés au lacrymogene, certains se sont refugié dans une salle de classe d'autre sont aller rejoindre ceux qui etaient deja present sur le toit. Les CRS ont ensuite enfoncé la porte de classe et délogé les lycéen présent à l'interieur et majoritairement en piteux état. A l'heure actuelle, certains lycéen sont encore sur le toit et les CRS bloquent l'entrée du lycée tout en étant abondament bombardé d'oeufs et autres projectiles dont des fleurs.
romaPoursuite du mouvement lycéen : la police s'essouffle...Vers 18 heures, les manifestants sont parvenus à s'introduire dans la
Sorbonne par une sortie de garage, malgré la violence du personnel
administratif présent. Ayant rassemblé un très important déploiement
policier sur les lieux, les occupants et les manifestants massés aux
portes de l'université se sont retrouvés et ont poursuivi le blocage de
la circulation depuis le boulevard St Michel jusqu'à Strasbourg St
Denis, renversant les poubelles sur leur passage. Les barrières du
palais de justice, de l'Hôtel de ville, et de la bibliothèque de
Beaubourg ont servi de barricades, tandis que la police et les CRS
tentaient de suivre le mouvement. La dispersion a été violente, entre
insultes, coups de trique, gazage. 3 personnes ont été interpellées, et
rapidement relâchées.