Souscription suite à la condamnation du porte-parole de Robin des Toits.
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Samizdat.net : "La lutte que nous menons depuis plusieurs années pour faire appliquer le Principe de Précaution en matière de téléphonie mobile rencontre un écho croissant. C’est certainement pour cette raison que plusieurs opérateurs tentent aujourd’hui de nous réduire au silence. Suite à une interview parue en novembre 2003 dans le Journal du Dimanche, la société Bouygues Télécom a intenté un procès en diffamation contre notre Porte Parole Etienne Cendrier.
Les propos incriminés visaient à alerter l’opinion publique sur la dangerosité de la téléphonie mobile pour la santé. Le tribunal de grande instance de Paris vient de diffuser le texte d’un étonnant jugement. Etienne Cendrier est condamné pour diffamation à verser 5 000 euros d’amende, plus des frais divers, le montant total étant de 9 000 euros.
Encore plus surprenant, malgré la décision d’Etienne de faire appel, cette somme doit être versée dans les plus brefs délais. Rappelons que Bouygues Télécom réclamait la modeste somme de 200000 euros. Nous ne pouvons considérer comme acceptable cette décision. En effet, nous ne trouvons pas dans le texte de termes qui établissent clairement que le jugement est fondé en droit.
La condamnation nous parait donc manquer de références. Il est alors d’autant plus admirable qu’elle soit assortie d’exécution provisoire. Le journal Le Canard Enchaîné en juin 2005 soulignait l’acharnement dont fait l’objet le « lanceur d’alerte » Etienne Cendrier de la part des trois opérateurs de téléphonie mobile. Le jugement qui vient d’être rendu risque d’être le premier d’une longue série.
Tous les scandales de santé publique, de l’amiante aux éthers de glycol, en passant par la vache folle avaient débuté de la même façon : une poignée de personnes appelait au Principe de Précaution. De leur coté, les lobbys industriels et financiers tentaient par tous les moyens de les réduire au silence.
En « tapant » les associations et leurs militants au porte monnaie, les opérateurs tentent d’étouffer ainsi ce qui a toutes chances de devenir demain un scandale majeur de santé publique. L’association Robin des Toits n’est pas subventionnée. Soucieuse de son indépendance, elle ne reçoit aucun don d’aucune entreprise ou administration. Elle vit du montant des adhésions de ses membres et d’un vigoureux bénévolat.
Pour pouvoir continuer notre action nous devons rassembler le plus rapidement possible la somme de 9000 euros, et peut-être plus. Nous n’avons pas d’autre possibilité que de nous tourner vers vous. Les petits ruisseaux constituant souvent les plus grands fleuves, nous sollicitons votre générosité selon vos capacités financières. Remplissez le bon de soutien ci-dessous et renvoyez-le à l’adresse indiquée. Cela nous permettra de continuer notre combat, et d’éviter d’être contraints dans quelques années de dire : « nous savions, et nous n’avons rien pu faire. »
Nous comptons sur votre soutien,
Bien cordialement,
Robin des Toits
Je soutiens l’association Robin des Toits
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Je verse la somme de (chèque à l’ordre de « association Robin des Toits »)
A renvoyer à « L’association Robin des Toits »
55, rue Popincourt 75011 Paris
