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Confédération nationale du travail - Union régionale des syndicats d'Ile-de-France
33, rue des Vignoles, 75020 Paris - Tél. : 01 43 72 09 54 - Mél : br.rp@cnt-f.org
Permanences : le soir de 18h à 20h en semaine
Site Internet : http://cnt-f.org
ABROGATION DES ORDONNANCES VILLEPIN
MANIF MARDI 4 OCTOBRE 14h30 REPUBLIQUE - Pour les droits des travailleurs / Abrogation des ordonnances Villepin
RASSEMBLEMENT JEUDI 6 OCTOBRE 18h30 FRANCE-TELEVISIONS (Villepin à l'émission A vous de juger sur France 2)
RÉUNION PUBLIQUE SAMEDI 8 OCTOBRE À 17H
DROITS DES TRAVAILLEURS : état des lieux
Histoire - enjeux - quelles luttes pour nos droits ?
ILS SONT TOUS EN CNE...
Fatia a enfin obtenu le travail qui lui permettra d'emménager avec Jérémie. Le travail en usine est dur, mais le patron, sympa, lui a expliqué que les 2 ans de période d'essai étaient une formalité. Six mois plus tard, Fatia attend un bébé. Le jeune couple profite de son nouveau bonheur. Mais M. Sarkozy, son patron, sait comment ça se passe avec les femmes. Le congé maternité, l'enfant malade, les retards... Il a employé Fatia en CNE, il n'est pas obligé de justifier le licenciement.AU REVOIR, FATIA !
Ahmed travaille dans le restaurant de M. Seillière. Il est très content. C'est son premier boulot. Il veut s'acheter un scooter. Mais le banquier lui refuse son prêt : en période d'essai pendant 2 ans, il pourra être viré du jour au lendemain. Ahmed voulait louer un studio... pour les agences, il n'a pas d'emploi stable ! Villepin a dit qu'Ahmed pourra bénéficier de réductions d'impôts. Mais Ahmed s'en fout. Son salaire est trop faible, il n'est pas imposable.DOMMAGE !
Sandrine est vendeuse. Elle a été embauchée en CNE depuis 3 mois. Sa patronne, Mme Parisot, lui fait effectuer régulièrement des heures sup non rémunérées. Elle n'avait pas osé se plaindre jusqu'à la semaine dernière, lorsque la patronne lui a demandé de venir finir un travail le samedi matin ! Elle a refusé. Le recommandé qu'elle a récupéré après le boulot, ce soir, lui indique que son contrat est rompu. Dans 15 jours, la porte. Elle pleure et regrette de n'avoir pas su se taire et obéir.QUE FAIRE D'AUTRE ?...
Braquage sur le droit du travail
Le Contrat nouvelle embauche pour
les entreprises de moins de 20 salariés (extension déjà envisagée) :
nouvelles embauches en période d'essai de 24 mois, pendant laquelle on
peut être licencié par son employeur sans motif ! C'est la soumission
et la précarité totale pour 2 ans qu'on impose aux travailleurs !
Toutes ces « nouvelles » mesures sont censées « lutter contre le chômage » ! Mais elles ne font que généraliser la précarité et la flexibilité pour tous les futurs travailleurs embauchés. C'est du travail sans droits qui s'impose comme seule issue pour les privés d'emploi. Du chômeur pauvre au travailleur pauvre, sans aucune sécurité de l'emploi, c'est la misère qu'on réserve aux salariés !
Le MEDEF proclame que les ordonnances Villepin « vont dans le bon sens ». Mais le bon sens patronal est toujours une voie sans issue pour les travailleurs ! Les dirigeants politiques et économiques détruisent méthodiquement le droit du travail.
Contre le diktat patronal et gouvernemental cherchant à nous « mettre au travail » sans droits, nous devons défendre les droits collectifs acquis par les travailleurs au cours des luttes passées et les étendre grâce aux luttes futures.
Par la lutte syndicale !