Lu sur
Vincent Cespedes weblog :
«
Si une lettre d'amour n'est pas porteuse des enjeux politiques les plus élevés, elle n'est rien. Partir par amour, se transformer par amour, cela est politique. Le reste n'est que sensualisme ou conformisme. » Ces mots de Kafka, les comprend-on encore ? Depuis les essais avortés des années 1970 pour faire de l'amour une expérience révolutionnaire, la politique de l'amour aujourd'hui, c'est celle du chien crevé au fil de l'eau. Couples jetables, vaines tentatives pour rafistoler la famille, triomphe du porno et nunucherie affective, etc.
La société crée dans une large mesure la façon d'aimer. Or la logique
même de la postmodernité, c'est l'impossibilité de prendre en charge le
long terme. Dans ces conditions, maintenir le fantasme de
l'amour-toujours fabrique des générations entières de névrosés.
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