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Pendant 25 ans, ce fut une lutte de chaque instant...
1976, le nouveau-né arraché à sa mère, Sara emprisonnée, torturée, trimballée, sans nouvelle. Puis la fin de la dictature et le combat, la recherche remplie d’espoirs de désespoirs, d’illusions et déceptions...
2002, les retrouvailles d’une mère et de son fils volé, séquestré, élevé par d’autres, des militaires... et devenu un jeune homme.... Sara a retrouvé Simon.
Au delà de l’histoire personnelle et à travers ce récit, sobre, vrai, pudique, les dictatures du "cône sud", leurs complices du "plan Condor", la violence, la torture, la mort... et la "guerre sale" : rapts et disparitions d’enfants, vol de leur identité et dans bien des cas assassinat de leur mère, tout cela nous saute à la figure avec une réalité impressionnante.
S’il en était besoin, le courage et la ténacité de Sara, comme le travail accompli parles "Mères de la place de mai", la solidarité internationale qui pallie l’incurie des gouvernements mis en place après les dictatures, nous rappellent qu’en ce monde barbare, seule la lutte peut nous sauver.
Le vécu, et nul discours, c’est ce que nous allons trouver dans ce livre. L’auteur a travaillé avec Sara Méndez - comme elle nous l’explique dans la préface de cette édition française - d’abord comme un journaliste, n’oubliant aucun élément important pour la compréhension de cette histoire véridique, mais aussi comme un ami, respectant ses silences, ses angoisses et le rythme de ses souvenirs..
Écrit en deux temps dans la version uruguayenne, puisque le premier fut édité avant les retrouvailles et complété par une nouvelle parution en 2002, il est remanié en un seul récit pour cete édition française.
Carlos Amorin est un journaliste engagé. S’il n’a pas exactement la même histoire que Sara, il a vécu les mêmes évènements, la dictature et l’exil, participé à la lutte et la recherche des disparus, et ne cesse aujourd’hui de témoigner de l’injustice sociale qui domine ce monde. Né en 1954, il débute en 1971 dans le quotidien "Ultimas Horas". En 1972 commence l’exil : au Chili de Savador Allende, qu’il fuit en 73, après le coup d’état de Pinochet. Il s’installe à Buenos-Aires jusqu’en 75, se réfugie en Europe, en Suède puis à Paris, où il restera 10 ans comme réfugié politique. En 1984 il rentre en Argentine et en 85 en Uruguay. Depuis 1986 il fait partie de l’équipe de l’hebdomadaire "Brecha", dont il a été rédacteur en chef de 1993 à 97. Actuellement il est spécialisé dans les problèmes sociaux, l’environnement et les Droits de l’Homme, couvrant toute l’Amérique latine. Ses articles sont fréquemment traduits et diffusés par les presses étrangères, faisant de lui un reporter de notoriété internationale.
Publié par l’Association pour l’Art et l’Expression Libre,
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