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« J’ai vu ton film « Un homme ». Je ne le commenterai pas, parce que, de même que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur, sans la liberté de louer, il n’est point de critique honorable.» C’est ainsi que Saint Jean commence sa diatribe. Un refus de commenter un film hagiographique sur un négationniste et ses idées, suivit d’une éloge de la liberté d’en faire l’éloge : ça promet !
« Ni les compétences, ni le temps, ni l’envie de discuter » les thèses négationnistes
Le texte qui s’ensuit est un long pensum dans lequel Saint Jean explique que n’étant pas historien, il ne peut se positionner – ni ne le souhaite – sur le « sérieux » des « travaux » de Faurisson. De la part d’un intellectuel qui ne cesse de s’exprimer par ailleurs sur nombre de sujets pour lesquels il n’a aucune espèce de compétence (il est physicien) ni de légitimité – ou du moins pas plus que le commun des mortels – en science politique, sociologie, droit, et même histoire, il est tout de même notable que le seul sujet concernant ces domaines sur lequel il prétend ne pas avoir ou ne pas pouvoir avoir de jugement est celui des thèses négationnistes. Venant d’un intellectuel aussi reconnu, soucieux de sa responsabilité d’intellectuel et encore classé à gauche malgré ses nombreuses prises de positions antérieures douteuses, c’est presque un blanc-seing accordé aux négationnistes. Car il pourrait, à la rigueur, expliquer qu’il défend la liberté d’expression des négationnistes comme celle de tout un chacun mais qu’il trouve leurs idées détestables – position qu’on peut discuter mais qui paraît défendable – mais non : il franchit un pas dans l’acoquinage en refusant de condamner leur thèses et en choisissant de n’en rien dire[2]. Les négas doivent adorer !
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