Lu sur
quand l'autruche éternue : "Tirant tête hors du trou, qu’entends-je ? Sale temps pour les comiques que celui où nos médiacrates s’usent à refondre les programmes, et les bien-nommées grilles de rentrée. Sur la sellette, Didier Porte, Stéphane Guillon, qui n’ont guère l’heur de plaire au guide suprême Kim-Il-Val, directeur de France Inter. Les deux clowns en ont, certes, rajoutés cette saison dans la provocation et les attaques, pas toujours drôles, mais enfin ils ne font que leur métier de bouffons, et plus ils le feront crassement plus ils seront en phase avec leur époque. Quoi qu’il en soit, les voilà tout près de la sortie, et les raisons de la hargne que leur porte Philippe Val sont, peut-être, à chercher ailleurs que dans la défense du bon goût et de l’humour gaulois. A grand renfort d’avertissement et de lettre recommandée, Monsieur le Directeur tient particulièrement dans son collimateur Didier Porte, ancienne plume du défunt Siné Hebdo. De là à y relever comme une relation de cause à effet, il y a un pas que personnellement je franchis volontiers. Il y a nettement plus inquiétant : c’est que Val, depuis quelques années, arpente dans l’allégresse les allées du pouvoir, ami de la première dame de France et de quelques caïds du Sarkozystan libéré. De telles accointances ont un prix. Aussi Val n’est-il pas totalement sourd (euphémisme) aux lamentations de certains, régulièrement étrillés par Porte. On examinera donc avec la plus grande attention de quelle très élégante façon le carlabruniste Philippe Val va se débarrasser de l’empêcheur de copiner en rond.
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