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L'En Dehors


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Répression contre des anarchistes en Italie

Lu sur Indymédia Paris : [Le 7 juin 2004, sur mandat du procureur de Bugno, les carabiniers ont effectué une dizaine de perquisitions à propos de l'enquête sur les C.O.R. (cellules d'offensive révolutionnaire, groupe marxiste-léniniste). Dans la ligne de mire, en fait, ce sont les activistes du cercle anarcho-écologiste « Il Silvestre ». Les COR ont démenti quelques jours après dans un communiqué tout lien avec les compagnons]

" Les mandats de perquisition prévoyaient initialement une arrestation et cinq mises sous enquête [« avviso di garanzia »], mais au cours des opérations des carabiniers, quatre autres personnes ont été arrêtées, en plus du premier, qui n'étaient pas inculpées et ont eu la mauvaise surprise d'assister à la perquisition dans la maison d'un des inculpés.

Nous voulons affirmer ici clairement et sans crainte d'être démentis que nos compagnons sont entièrement étrangers aux faits et ont été uniquement frappés parce qu'ils n'ont jamais eu peur d'exprimer leurs idées de solidarité à quiconque décide en son nom de s'opposer de ce système assassin, y compris par l'action directe.

Ces arrestations sont uniquement le sommet d'une campagne de presse de criminalisation et de répression contre le cercle de Via del Cuore.

Les journalistes et les dirigeants de tous les partis sont les mandants d'une opération répressive comme il y en a eu dans le passé et comme il continuera certainement à y en avoir.

Face à cette énième attaque répressive, nous avons peu de choses à dire, mais clairement : tout d'abord une accolade très forte à Alessio, Leo, Betta, Gioacchino et Alice, nos compagnons dont nous voulons la libération immédiate.

Nous réaffirmons que ce ne sera pas une manoeuvre répressive, aussi stupide qu'absurde, qui touchera notre volonté et notre engagement à lutter pour une société meilleure contre une civilisation toujours plus conformiste et obéissante qui s'alimente de dévastations environnementales, d'industries criminelles légalisées, d'usines de mort, de fabriques d'armes. A celle-ci, nous ne voulons être ni maintenant ni jamais les complices résignés.

Solidarité avec tous les rebelles ! Liberté pour nos compagnons ! Liberté pour tous ! Feu aux prisons !

Groupe écologiste "Il Silvestre" "Gruppo Anarchico Incontrolados" [Groupe anarchiste Incontrolados]

Rassemblement national de solidarité samedi à 15h (jardin derrière le Don Bosco) Tous les jours, initiatives de solidarité Passez donc au n°1 de la via del Cuore "

***********

[Le 11 juillet 2004, des affrontements ont eu lieu devant le centre de rétention de Lecce, dans lequel est parti ensuite une révolte et une tentative d'évasion. Un compagnon a été arrêté]

"Après deux jours de rétention dans la prison de Lecce, le GIP [ Juge de la détention] Vincenzo Scardia a concédé aujourd'hui 13 juillet 2004 les arrestations domiciliaires à notre compagnon arrêté dimanche dernier, 11 juillet, pour « violences à agent assermenté », au cour d'un rassemblement devant le CPT [centre de rétention] Regina Pacis de San Foca. Lors de celui-ci, les immigrés enfermés ont lancé une révolte en détruisant les structures intérieures ; puis à partir des fenêtres arrachées au premier étage, nombre d'entre eux se sont rassemblés sur le grand balcon adjacent. L'un d'eux a sauté dans la cour en contrebas pour s'enfuir, mais a été bloqué par les gardiens alors qu'il cherchait à escalader le grillage métallique. Le compagnons présents ont alors tenté de le libérer des mains des matons et c'est à ce moment-là qu'est partie la charge des carabiniers en tenue anti-émeute. Deux compagnons ont été arrêtés et ont subi un contrôle d'identité (l'un enfermé dans le CPT jusqu'à 22 heures tandis que nous avons réussi à garder l'autre avec nous), et Salvatore a été entraîné au loin de force (ce n'est qu'après plusieurs heures que nous avons appris qu'il était incarcéré à Lecce). Une compagnonne s'est fracturé un genou. Il paraît que deux carabiniers ont été blessés à la tête.

La réaction des touristes qui peuplaient la plage adossée au lager a été honteuse : habitués à détourner les yeux, ils n'ont pu éviter dimanche de s'apercevoir de la violence des uniformes et du désir de liberté des immigrés enfermés, ils se sont rangés ouvertement du côté de la flicaille. Agacés par une journée de vacance méritée désormais ruinée (ils payent des impôts), ils ont applaudi la forte répression et refusé d'aider ceux qui avaient reçu des coups de matraque. Mais il n'y a probablement là rien de bien étonnant. L'arrestation et la mise en cause de Salvatore est avant tout une vengeance contre un compagnon actif et connu, contre un parcours de lutte qui énerve probablement les gardiens de la paix sociale sur laquelle l'ordre du présent est fondé, entendant par paix sociale non pas cohabitation pacifique entre les personnes mais plutôt la cohabitation pacifique entre dominants et dominés, exploiteurs et exploités, dirigeants et exécutants, au profit des premiers et de la sauvegarde de leurs intérêts.

L'important est de ne pas se laisser intimider, de ne pas laisser les compagnons tombés dans les mailles de la « justice », être isolés (en refusant les fausses distinctions entre coupables et innocents), et de continuer à se battre chacun avec les moyens qu'il trouvera plus opportuns, pour se débarrasser définitivement des prisons et des tribunaux, des surveillants et des matons, des états et des gouvernements, des patrons et des exploiteurs.

Liberté immédiate pour Salvatore ! Liberté pour tous !

Individualités du Capolinea Occupato de Lecce.

Rassemblement samedi 17 juillet 2004 de 18 à 23 heures à Lecce, à l'angle de via Libertini et Piazza Duomo."

**********

[Mardi 20 juillet 2004, de nombreuses perquisitions ont eu lieu à Rovereto, petite ville du nord de l'Italie. Six compagnons anarchistes ont été immédiatement incarcérés et placés à l'isolement dans la prison de Trento. On trouvera ci-dessous un communiqué écrit par leurs compagnons :]

"La guerre est ici aussi, « guerre au terrorisme » et répression de la dissension, partout.

Mise à jour de la situation des 6 compagnons arrêtés la matinée du 20 juillet... peut-être les dates ont-elles également un sens pour les flics...

Depuis hier, 6 anarchistes de Rovereto -GIGI, TIBO, MARCO, MATTIA, MASSIMO, et LOLLO- sont détenus dans la prison de Trento, via Pilati 7, sous l'accusation de coups et lésions aggravées et en groupe, contre six nazifascistes de la région de Trento. Ce sont justement ces derniers qui ont porté plainte et procédé à une identification à la police contre les compagnons, en déclarant avoir été agressés par au moins 40 personnes. L'histoire est en réalité bien différente. Le soir du 4 octobre 2002, nous, anarchistes, avons organisé une soirée à l'université de Trento sur le thème de l'immigration, contre les expulsions et les lagers pour immigrés. L'initiative n'a pas plu aux fascistes qui nous attendaient un peu plus loin à la sortie de l'université pour nous faire la fête. Ils nous ont suivi jusqu'au parking S. Severino et là, forts du fait que nous étions une vingtaine dont une grande partie de jeunes, ils nous ont attaqués avec des masses, des ceintures et des chaînes. Mais ils se sont cassé les dents. Le lendemain, nous avons découvert dans les journaux que, l'embuscade s'étant mal passée, ils avaient décidé, d'un commun accord avec la police, de nous la mettre dans le cul d'une autre manière, en renversant les faits et en tentant de nous coincer. Mais revenons à aujourd'hui, vu qu'il n'y a rien de nouveau ni dans les embuscades fascistes, ni dans la collaboration séculaire entre les guignols à la tête rasée et la police. Cette rixe est évidemment un prétexte pour les arrêter, parce que les mesures adoptées contre les compagnons sont complètement disproportionnées par rapport aux délits dont on les accuse (si on devait arrêter tous ceux qui à quelque titre que se soit sont impliqués dans des bagarres nocturnes, doutons que l'on puisse encore rencontrer beaucoup de gens dans les rues). En plus de l'arrestation, le procureur Storari a imposé que les compagnons ne puissent pas communiquer entre eux, ni avec leurs proches ni avec leur avocat pendant au moins 5 jours, délai maximum de détention possible avant l'interrogatoire par un juge. Il s'agit d'une mesure qui est d'habitude utilisée pour délit de mafia et non pas pour rixe, ce qui signifie clairement qu'ils veulent exercer une pression psychologique sur les compagnons. De plus, le matériel séquestré au cours de la perquisition n'a rien à voir avec les accusations et, juste pour donner quelques exemples, des lunettes, des perruques, des piles, des bonbonnes de gaz de camping, de la cire, des pétards, des livres et des tracts ont été saisis. Le caractère politique de ces arrestations, qui s'ajoutent aux dizaines déjà effectuées dans le reste de l'Italie sur un mode similaire et qui s'ajoutent à d'autres mesures, aussi bien pénales qu'administratives qui ont plu ces derniers mois sur les têtes de tous qui tentaient de résister et de s'opposer à la misère qui nous est imposée toujours plus quotidiennement, est également clair. Qu'il s'agisse des initiatives contre la guerre, de celles contre les dernières réformes, de celles contre les centres de rétention, de celles contre la loi Bossi-Fini, contre les licenciements ou pour les augmentations des salaires, la situation sociale est toujours plus explosive et les flics n'apprécient pas que ceux qui soufflent sur le feu pour qu'il s'étende restent en circulation. La solidarité est une arme qui frappe à travers l'action ; soufflons encore plus fort ; cette société basée sur l'humiliation et l'exploitation de l'homme par l'homme et de la nature par l'homme ne peut être réformée, et doit être complètement détruite.

LIBERTE POUR TOUS, LIBERTE IMMEDIATE FEU AUX PRISONS

Un rassemblement non autorisé est prévu cet après-midi sous les murs de la prison de Trento.

Traduit de l'italien à partir de anarcotico.net, 21 juillet 2004"

 cettesemaine

Ecrit par libertad, à 11:05 dans la rubrique "International".

Commentaires :

  10
23-02-06
à 06:23

thanking@yahoo.com

Very useful blog. Thank you.
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