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L'En Dehors


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réflexion personnelle sur l'inutilité et la dangerosité des négociations et des compromis avec l'état.
Depuis les grandes gréves générales de 1936 et 1968 ayant permis de bloquer la machine économique capitaliste et au regard des événements actuels, il apparaît aujourd'hui comme irréfutable que négocier avec l'état et les possédants fut avant tout une forme de collaboration, ayant permis au pouvoir de se renforcer par le rallongement provisoire de la chaîne de notre exploitation mais jamais sa suppression.
En effet dans les moments de crise, tout ce qui nous est accordé par l'état et les possédants n'à pour objectif que de maintenir l'expansion et la stabilité économique mondiale d'un système oppressif et liberticide au service d'une minorité possédante.
Tout d'abord il faut savoir que d'un point de vue historique la nature même de l'état n'à jamais été et ne sera jamais de servir l'interêt commun général, prétendre le contraire est un mensonge criminel envers la majorité des individus exploités. La fonction véritable de l'état étant avant toute chose la défense de la Propriété qu'elle soit noble ou bourgeoise, privée ou étatique, c'est à dire que celle ci soit entre les mains d'une minorité possédante industrielle ou issue d'une minorité issue d'un parti politique à la tête de l'état et ayant nationalisé cette propriété.
Ainsi les fameux « acquis » accordés par l'état en 1936 et en 1968 et qui aujourd'hui nous montrent qu'ils n'ont jamais été autre chose que des cadeaux provisoires, nous confirment que l'endormissement des consciences et la désolidarisation des forces de luttes lié à l'obtention de ces cadeaux, à certes améliorié les conditions de vies des populations situées dans ce que l'ont peut nommer « la base arrière industrielle de l'expansion mondiale du capital », mais à surtout permis aux possédants de continuer à utiliser notre force de travail grâce à notre dépendance au salariat, afin d'élaborer de nouvelles technologies répressives leurs permettant non seulement de supprimer tout équilibre dans le rapport de force qui les oppose aux exploités, mais leur permettant aussi un jour ou l'autre de récupérer ce qu'ils nous ont accordés, nous faisant ainsi contribuer malgré nous à notre propre futur asservissement et à la restriction de nos libertés, mais aussi à celle des pays les plus pauvres par la fabrication d'armes et l'entretien des armées nationales dont le rôle est avant tout de protéger les possédants contre l'ennemi intérieur (nous), mais aussi de participer au déclenchement des conditions du chaos dans le monde entier. Ainsi pour le prolétariat, lors des périodes historiques ou le rapport de force et la solidarité des exploités contre l'état et les possédants capitalistes était à peu près égale, et aurait permis l'autogestion de l'ensemble des moyens de productions par les individus eux mêmes sans hierarchie, ni pouvoir autoritaire, des charlatans prônant un capitalisme à visage humain et dont les partis furent intégrés stratégiquement par l'état dans le jeu éléctoral, et dont l'un des objectifs à toujours été de préserver le pouvoir étatique afin d'y accéder eux mêmes, fovorisèrent l'illusion démocratique, ainsi que le maintien de l'ignorance des populations sur le véritable rôle de l'état et sur la capacité de corruption qu'exerce le pouvoir hiérarchique en général sur les individus. Car n'oublions pas que celui qui monte dans la hiérarchie d'un parti ou d'un état c'est avant tout celui qui se soumet à l'autorité déjà en place ayant la capacité d'ouvrir les portes du pouvoir aux prétendants.

Baccata.
Ecrit par baccata, à 22:30 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  satya
02-02-08
à 12:13

ou de l'inutilité ett la dangerosité de l'état français ;)

bonjour,
franchement, je crois qu'il  serait intéressant d'aller un chouya plus loin. la véritable question serait d'effectivement poser quel est le rôle de l'état afin de démontrer qu'il n'est pas nécessaire.
- en effet, sous le regard public, sarko a ouvertement dit ses impuissances face au pouvoir d'achat, face à des caisses vides, face à la rupture avec les contrats sociaux qui ont créés  la sécurité sociale et les protections sociales.

le rôle présumé de l'état est bien d'avoir des élus représentatifs qui "centralisent" avec le travail des fonctionnaires, les taxes et impots et organisent la redistribution entre autres des solidarités nationales et des richesses.

or, il est clairement exprimé que la pensée  unique de la mondialisation capitaliste requiert la libéralisation et la privatisation maximale des outils de santés et de protections sociales qui doivent être abandonnés pour le travail, et la croissance indéfinie des bénéfices des entreprises.

donc, l'état de sarkozi s'est désengagé des valeurs de solidarité nationale y compris en montant les gens les uns contre les autres, les riches contre les pauvres, les jeunes contre les vieux etc..
quel rôle reste -il donc à cet état actuel?
uniquement deux roles:
- le role répression et nous avons donc sous nos yeux le développement d'un état pénal
- le role de représenter et défendre non pas la population mais les profits des entreprises, nous avons donc un état patronal du médef qui sert  uniquement à défendre les propriétés privées des plus riches d'où l'instauration et l'installation d'une justice à deux vitesses où les manifs sont automatiquement criminalisées alors que les crimes financiés sont valorisés si ce n'est applaudits.

au travers de sarkozi, l'état profite des bénéfices des milliardaires fançais et les conflits d'intérêts pour mr sarkozi qui n'hésite pas à accepter les dons largement offerts par les bollorés et autres ne se pose même pas la question car cela ne fait pas partie de ses conceptions et l'éthique est un vain mot.

nous avons donc un état qui en plus est entré en guerre non pas contre le chomage mais contre les chomeurs, non pas contre la pauvreté mais contre les pauvres.

le role dudit état de protection de la santé publique est largement bafoué et l'état à totalement soumis aux entreprises qui n'en ont rien à faire de polluer, tester leurs mauvais médicaments, détruisent la terre et l'eau qui sont des éléments primordiaux à la survie alimentaire de la population.

voici les questions et les faits que je constate aujourd'hui.
il est d'ailleurs intéressant de voir comment la décentralisation se retrouve complètement manipulée en suggérant de faire disparaitre des départements uniquement pour soulager les frais de l'état !!

depuis de très nombreuses années cet état signifie clairement des abus de pouvoir nombreux et multiples, la population doit travailler à moindre cout pour les profits des entreprises, c'est clairement exprimé; aucun espace ne serait-ce que de droit à participer et réfléchir, apprendre à avoir une place civique dans la société, sinon toute la population aurait au moins une demi-journée par semaine de participation civique concernant la cité et la société dans laquelle nous vivons.
non, l'état aujourd'hui possédé par un petit  homme ambitieux caractériel et avec de fortes tendances dictatoriales ne sert absoluement plus à rien à la population française.

c'est une remise en question profonde de l'état qu'il faudrait questionner aujourd'hui amha.
les anarchistes devraient avoir une place importante dans cette remise en question et dans cette expression car amha ils/elles ont surement le plus de réflexions sur le sujet ;)
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  baccata
03-02-08
à 08:57

Re: ou de l'inutilité ett la dangerosité de l'état français ;)

salut,

en gros, pour achever la construction de "babylone" ou façonner le "meilleur des mondes" totalitaire le plus rapidement possible dans un monde en proie au chaos écologique et social, il leurs faut reprendre tout les cadeaux qu'ils nous ont accordés, quand à nous il nous faut nous endetter à vie et continuer à compenser notre frustration dans la consommation, histoire que nos chaînes d'esclaves soient si lourdes qu'elles empêchent tout volonté de révolte.
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