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Commentaires :
Correspondant |
RAFLES... suite"Est
ce que je suis en prison ? je veux retourner à l'école ! " Répondre à ce commentaire
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Correspondant 31-05-07
à 17:00 |
Re: RAFLES... suitejeudi 31 mai 2007 13h Le cauchemar se termine pour Neli, 8 ans, et ses parents La famille AL KHALILI devrait être libérée dans laprès midi du centre de rétention de Marseille après deux nuits passées enfermée.
Trimballée en voiture depuis Toulouse dans la journée du mardi 29 mai, cette famille sans papiers dorigine russe avait été raflée dans son hôtel à 6h du matin. Depuis, aussi bien à Toulouse quà Marseille, une vigilance extrême et une mobilisation spontanée se sont développées. Ce matin, tout comme la veille, une cinquantaine de personne se rassemblait devant le centre de rétention de Marseille à loccasion de laudience devant le Juge des Libertés et de la Détention (JLD) Finalement la Juge a décidé de rendre la liberté à Neli et ses parents pour diverses irrégularités dans la procédure darrestation et de mise en rétention : - absence de signature de la préfecture de Haute Garonne saisissant le JLD - arrestation déloyale et douteuse le 29 mai à Toulouse car la PAF de Marseille était prévenue dès le 25 mai de larrivée de cette famille ! -
non justification du transfert vers Marseille alors que le centre de
rétention de Toulouse pouvait (malheureusement) enfermer cette famille
(attestation de la Cimade de places libres), ce qui a porté atteinte
pendant plus de 7h aux droits de la défense En toute logique, puisque la famille est désormais libre, les avocats de la famille Al Khalili vont demander lannulation de laudience au TA de Marseille vendredi 1er Juin (appel contre lOQTF pris en urgence suite à larrestation de cette famille qui na plus lieu dêtre car la procédure vient dêtre cassée). La
famille Al Khalili doit passer devant le TA de Toulouse le 26 juin pour
contester lOQTF pris antérieurement contre elle. Elle doit donc
retourner à Toulouse au plus vite et Neli retrouver ses camarades de
classe dès demain. Répondre à ce commentaire
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Correspondant 31-05-07
à 17:05 |
Re: RAFLES... suiteDERNIERE MINUTE :
12h23 le 31 mai
CHASSE A L'ENFANT : L'ESCALADE MISE EN ECHEC
La délégation LDH
présente à l'audience du JLD vient de nous faire savoir que la juge
Madame Mée a déclaré la procédure diligentée par le préfet de Hte
Garonne nulle pour deux raisons principales :
- la première raison
concerne la "douteuse" dénonciation anonyme reçue par la préfecture de
Hte Garonne alors que la famille est logée dans des locaux gérés et
contrôlés par la DASS
- le 2e moyen qui
justifie la nullité de la procédure concerne la situation de non-droit
pendant les 7 heures du transfert de la famille de Toulouse à Marseille.
La famille AL KHALILI et
leur petite fille de 8 ans vont retrouver leur liberté à 16h23, sauf si
le procureur fait appel, ce qui nous étonnerait compte tenu de
l'intervention de la LDH après de ses services. > Répondre à ce commentaire
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Correspondant 01-06-07
à 09:24 |
Re: RAFLES... suiteAprés le simulacre de justice le 31 mai au centre de rétention de
Cornebarrieu J'ai envoyé le texte ci-joint à la presse. Bernard Marquié
> Le Centre de rétention administratif de Cornebarrieu zone de non droit ! > Trois petites filles Séphora 3ans, Clémence 1an, Delphine 3 ans sont maintenues en prison depuis 3 jours au mépris du plus élémentaire respect de la personne humaine et du droit des enfants. Elles sont nées en France et leurs parents sans papiers risquent leur vie s'ils sont renvoyés dans leur pays le CONGO (RDC) > A l'origine de l'affaire une rafle organisée par la préfecture avec la complicité de la DDASS. En effet, mardi 28 mai 2007 à 6 heures la police est venue arrêter 3 familles dans les hôtels où elles étaient logées par la DDASS qui leur avait promis pour les jours suivants des logements en appartements. Les arrestations étaient planifiées de longue date puisque pour une famille des places avaient été réservées au centre de rétention de Marseille des vendredi dernier. Les 2 autres familles ont été avec leurs enfants enfermées au centre de Cornebarrieu et aujourd'hui 31 mai 2007 elles comparaissaient devant le juge des libertés Monsieur OULES. > C'est la première fois que j'assistais à ce genre de séance que je ne peux pas qualifier d'exercice de justice. > Monsieur OULES juge des libertés (le mal nommé) avait quinze dossiers à examiner dossiers d'origines et de causes toutes différentes. > Tout d'abord un juge des libertés qui trouve normal de siéger derrière des barbelés avec un policier armé dans son dos ne me parait pas qualifié pour juger de la liberté. La démonstration des avocats que de multiples infractions aux procédures s'étaient produites (infractions qui ont d'ailleurs justifié la remise en liberté de la famille envoyée à Marseille), la présence d'enfants en bas âge qui comparaissaient devant lui sans avoir commis d'infraction et qui s'ils en avaient commis auraient bénéficié d'un juge pour enfants et d'une procédure spéciale , le fait que le père de Clémence et Delphine ait été emmené devant lui par les policiers alors qu'il n'avait aucun dossier le concernant et qu'il est maintenu en détention illégalement depuis plus de 48 heures ; tout cela ne l'a pas intéressé et il a rendu le même jugement pour tous les dossiers : maintien en détention. > > Une seule chose l'a perturbé : un coup de téléphone d'un officier de la PAF qui demandait rapidement la présence d'une interprète pour une arrestation en cours. Et là monsieur Oulés a interrompu sa délibération pour rendre rapidement 4 jugements qui nécessitaient la présence de ladite interprète. Que ne ferait-il pas pour aider la police. > > Monsieur Oulés n'est pas juge des libertés, c'est un auxiliaire de la préfecture ! > > En ce moment Mr le Président de la République fait beaucoup référence à Guy Moquet ; je me suis toujours demandé comment un gamin de 17ans avait pu être livré au peloton allemand par la justice, l'administration et la police française ; aujourd'hui j'ai compris. Dans le cadre des familles sans papiers on ne peut pas faire confiance à la justice de ce pays la solidarité doit s'affranchir de la légalité. > > Bernard Marquié Vice président du Conseil Régional Midi Pyrénées Répondre à ce commentaire
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à 17:33