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« Vous venez ? On s’en va chez un ami paysan de mon coin. Il cultive en bio et est aussi apiculteur… il fait un hydromel excellent ! ». C’est ainsi que Denis nous emmène chez Yves Castera de la Ferme de la Fée dans la région de St-Georges en Beauce. Nous sommes au sud-est du Québec.
Sur la route, nous devinons l’étendue des champs de maïs et de soja… génétiquement modifiés [1] , le paysage défiguré par la monoculture et les bâtiments d’élevage de porc industriel. En matière d’OGM [2], le Canada figure dans le peloton de tête, devancé par les États-Unis et l’Argentine. Denis et Yves font partie de l’Union Paysanne, mouvement de la société civile qui défend l’agriculture paysanne et qui dénonce les dégâts écologiques et sociaux de l’industrialisation de l’agriculture québécoise. Comme d’autres agriculteurs que nous avons eu l’occasion de rencontrer, Yves est vraisemblablement l’un des derniers gardiens de l’âme des paysans du Québec.
Les temps ont bien changé depuis l’époque pionnière de la Nouvelle-France. C’est au 17ème siècle qu’a vraiment commencé la colonisation autour du fleuve St Laurent. Les terres agricoles ont été réparties en rangs, des bandes de terres parallèles au fleuve, elles-mêmes subdivisées en grandes parcelles longues et étroites sur lesquelles vit encore une importante partie de la population rurale du Québec et la plupart des « petits agriculteurs » que nous avons rencontrés tout au long de notre périple.
Au 20ème siècle, la société québécoise jusque là majoritairement agricole et de tradition catholique, bascule rapidement dans la modernité. La crise entraîne les québécois vers l’exode rural et pour tenter de répondre à la désertification des campagnes, l’église favorise la création d’un syndicat agricole et la naissance de mouvements coopératifs. En 1960, la fusion de nombreuses coopératives locales, soutenue par le gouvernement québécois, a facilité la « modernisation » des usines et des techniques de mise en marché. Mais l’exode rural bat son plein. Les enfants des cultivateurs désertent les campagnes pour trouver un emploi en ville. En 1951, il y avait 623 000 fermes au Canada. Au début des années 1980, le nombre a été réduit de moitié. En 1983, 750 des 40 000 fermes du Québec fournissent le quart de la production. Aujourd’hui, on dénombre 30 000 fermes au Québec et l’agriculture est presque totalement industrielle.
A la fin de notre voyage, trois d’entre nous ont pu rencontrer Maxime Laplante, le président de l’Union paysanne qui nous a chaleureusement accueilli chez lui. Au souper, il nous raconte comment l’agriculture s’est industrialisée au Québec. En 1972, l’Union Catholique des Cultivateurs devient l’UPA (Union des Producteurs Agricoles) et elle acquiert la représentativité exclusive dans la profession par une loi de reconnaissance syndicale : la Loi sur les producteurs agricoles [3] . « Aujourd’hui elle compte environ un millier d’employés permanents ! », s’exclame Maxime. Ce syndicat est devenu l’unique interlocuteur du gouvernement québécois, il définit les politiques agricoles et contrôle le marché, les subventions et les crédits agricoles. On peut parler d’un véritable monopole aux pratiques mafieuses qui s’efforce de prôner l’industrialisation et le productivisme durant les trois dernières décennies du 20ème siècle.
Vous avez dit « problèmes » ?
Au début des années 2000, au-delà de 85 % des produits agricoles québécois sont mis sur le marché collectivement par l’UPA. Bientôt mêmes les acériculteurs [4] ne pourront plus contrôler leur commercialisation et devront se soumettre aux desideratas de l’UPA. Les lois de mise en marché [5] obligent les producteurs à vendre leur production à une agence de vente contrôlée par le syndicat. Sur base de simple suspicion, accusés de ne pas tout vendre à l’agence, beaucoup d’entre eux doivent faire face à des amendes colossales de l’UPA. La cabane à sucre (lieu traditionnel de stockage et de dégustation du sirop d’érable) du président de l’UPA, Laurent Pellerin, a même été incendiée tant le climat est tendu…
En 2001, plus de 4000 fermes au Québec sont jugées trop petites pour être reconnues par l’UPA. Ce sont des exploitations qui ont des ventes inférieures à 5 000 $ par an [6]. De plus, être membre de l’UPA est une condition indispensable pour avoir le statut d’agriculteur même si l’on ne partage pas la politique et les visions du syndicat. On est obligé de cotiser à l’UPA pour avoir accès aux programmes de soutien de l’État (remboursement de taxes, soutien du revenu agricole, assurances des récoltes, etc). Dans le modèle québécois, le syndicat unique devient le patron en contrôlant la mise en marché des produits agricoles et en prélevant un « pourcentage à la source » pour toute vente.
Ce monopole permet à l’UPA de poursuivre devant les tribunaux les agriculteurs qui refusent, pour des raisons politiques ou autres, de payer une cotisation à un syndicat qui ne fait aucun effort pour les représenter. Depuis 20 ans, plus de 5 000 producteurs ont été poursuivis par l’UPA. La plupart ont perdu leur cause ou ont fait faillite.
Tout n’est pas si bon dans le cochon
La production de porcs, par exemple, a atteint un tel point d’industrialisation que la société civile s’est lentement éveillée… Dès les années 70, les rivières sont tellement polluées par l’industrie porcine que les gens n’osent plus se baigner ni pêcher. Avant 1970, les fermes sont composées de divers animaux : vaches, chevaux, cochons. On compte alors en moyenne 5 à 20 truies par ferme. Dès 1977, les fermes se spécialisent, et l’élevage de porcs s’industrialise jusqu’à atteindre des porcheries de 700 places. Déjà en 1977, porcs et volailles polluent l’équivalent de 36 millions de québécois dans certaines régions, « or nous ne sommes que 7 millions de québécois sur un territoire trois plus grand que la France » nous rappelle Maxime.
« Au début des années 1990, les mégaporcheries sont partout. On y trouve 7500 porcs à l’engraissement qui en cinq mois produisent l’équivalent des eaux usées d’une ville de 80 000 habitants ! Les premières oppositions se font enfin sentir, les manifestations se multiplient. » [7], nous explique Maxime qui est encore une fois confronté à une tentative d’installation d’une porcherie non loin de chez lui. « Au début des années 2000, le cap des 7 millions de porcs par an est dépassé ! »
« Vous avez vu Bacon, le film ? », nous demande Maxime, « c’est là que tout a commencé pour nous ! ». En 2000, le documentaire-pamphlet qui jette un regard très critique sur les méthodes de l’industrie porcine et sur les politiques du gouvernement du Québec va contribuer fortement à réveiller les consciences. Les affirmations du cinéaste Hugo Latulippe dépassent presque l’imagination : plus du tiers des terres agricoles démontrent déjà des signes avant-coureurs de stérilité [8].
« Fin 2001, après avoir fait une tournée avec le film Bacon, on s’est rassemblé avec Roméo Bouchard et plus de 1000 petits producteurs et citadins solidaires pour fonder le premier syndicat citoyen, l’Union paysanne. Au niveau international nous avons rejoint le mouvement paysan international Vía Campesina [9] qui remet en cause les règles de l’OMC et les lois du libre marché appliquées à l’agriculture ».
Des alternatives en plein essor, mais fragiles
L’Union paysanne privilégie une agriculture paysanne durable, respectueuse de la nature, avec des fermes à dimension plus humaine qui permette aussi le développement de l’emploi en agriculture plutôt que de continuer à éradiquer les petites fermes.
Avec son nouveau président, Maxime Laplante, elle lutte pour le repeuplement des campagnes et pour une agriculture capable de nourrir la population québécoise dans le respect de l’environnement. Après cinq ans d’existence, l’Union paysanne est devenue une alternative sérieuse au secteur de l’agro-industrie et de l’agro-business et est parvenue à développer un véritable débat de société sur l’agriculture au Québec [10].
Il y a aussi au Québec l’Agriculture Soutenue par la Communauté (ASC), un réseau remarquable de 100 fermes et d’environ 8000 familles adhérentes ! [11] La formule est pleine de bon sens, les citoyens sont invités à « soutenir leur fermier de famille ». En début de saison, des groupes de consommateurs s’organisent et s’engagent auprès d’un producteur à lui acheter une part de sa production de légumes sous forme de paniers bio. La solidarité, l’autogestion, la convivialité sont les garanties les plus solides de l’ASC. La formule s’étend progressivement à d’autres types de productions et certains parviennent à s’installer en agriculture biologique grâce à ce système de partenariat et de contrats locaux. Le résultat est double : les citoyens se réapproprient ainsi leur alimentation et les agriculteurs retrouvent leur dignité.
Et en Belgique ?
Au Québec comme en Belgique, la situation des agriculteurs est très délicate. La baisse des prix des produits de la ferme et la hausse des coûts associés aux normes d’hygiène provoque de nombreuses faillites. Les suicides aussi touchent de plein fouet la profession. Le stress, les problèmes financiers, la faible reconnaissance sociale et la lourdeur des tâches rendent donc le métier d’agriculteur de plus en plus pénible. Souvent, par fierté, les producteurs en difficulté s’isolent et font silence sur leurs tracas.
La voix paysanne en Belgique francophone est portée principalement par la FUGEA [12]. Face au syndicat agricole unique, la FWA (Fédération Wallonne de l’Agriculture), la FUGEA défend activement l’agriculture paysanne en Wallonie auprès des autorités régionales. Depuis deux ans, elle a ainsi obtenu une place d’interlocuteur de choix, au même titre que la FWA. Elle participe au développement d’un réseau alternatif avec les ONG belges et le monde associatif local pour alerter la population des dangers du libre échange et de l’industrialisation de l’agriculture. C’est ainsi que s’est formé notamment la Plate-forme Souveraineté Alimentaire [13].
Au niveau européen, la FUGEA est membre de la Coordination Paysanne Européenne qui s’efforce de contrebalancer l’immense pouvoir qu’a le lobby de l’agrobusiness auprès de la Commission Européenne et du Parlement européen à Bruxelles [14]. Le mouvement paysan international Vía Campesina, dont fait partie aussi la FUGEA et le MAP [15], remet radicalement en question la logique du libre marché qui démolit la paysannerie dans le monde en mettant en concurrence directe les gros industriels et les petits paysans. Ce mouvement a ainsi contribué à mettre en échec l’OMC [16] en organisant des contre-sommets à Cancún ou à Hong-Kong.
Alors que 75% des paysans ont disparu en Belgique en quarante ans [17], il devient urgent de se mobiliser, de développer les solidarités et de participer ou créer de nouveaux réseaux. Il existe, par exemple, un réseau similaire à celui de l’ASC au Québec. Il s’agit du Réseau des Groupes d’Achat Solidaires (ou AMAP, en France) qui entretient des partenariats locaux entre citadins et paysans. En un an, de manière totalement volontaire, 50 familles se sont ainsi organisées à Bruxelles ! Comme disait le vieux Bakounine , c’est finalement en créant et en participant à des initiatives citoyennes ou à la vie de collectifs autogérés que nous parvenons à retrouver toute notre puissance, notre solidarité et la rendre de plus en plus réelle, tout en préparant « les germes précieux de l’organisation de l’avenir » [18].
Creusez le fossé entre les citoyens et les questions politiques qui les concernent directement, et vous verrez s’installer rapidement une indifférence anesthésiante. Au contraire, en informant les gens, en combattant les intérêts des grands industriels et en ouvrant de nouveaux espaces d’engagement citoyen, les syndicats paysans, comme l’Union Paysanne au Québec ou la FUGEA en Belgique, participent à la dissolution de cette forme d’impuissance et d’indifférence généralisée.
[K.]
Références au Québec
Union paysanne - http://www.unionpaysanne.com
Equiterre - http://www.equiterre.org
La ferme Cadet Roussel - http://fermecadetroussel.org
Le film, Pas de pays sans paysans - http://www.onf.ca/trouverunfilm
Greenpeace Canada - http://www.greenpeace.org/canada/fr
RHA (Reconstruction Harmonieuse de l’Agriculture) - http://www.rha-quebec.org
Références en Belgique
FUGEA – www.fugea.be
MAP –www.mapaysanne.be
Plateforme Souveraineté alimentaire - www.pfsa.be
Le début des haricots – www.haricots.org
Réseau des Groupes d’Achat Solidaires - gas-discussions@gas-bxl.collectifs.net
Les nourriciers, documentaire radio des objecteurs de croissance,
www.decroissance.info/Objecteurs-de-croissance-13-Les
Vlaams Agrarisch Centrum (VAC) - www.vacvzw.be
Wervel (Werkgroep voor een rechtvaardige en Verantwoorde landbouw) – www.wervel.be
FIAN (Food first Information and Action Network) – www.fian.be
[1] Selon Statistique Canada, les agriculteurs québécois ont mené à terme 175 000 hectares de maïs et soja génétiquement modifiés sur les 495 000 hectares consacrés à ces deux cultures en 2002, soit 35% en OGM.
[2] À la fin des années 1980, des expériences sont réalisées sur des plantes résistantes aux herbicides. Les géants de la chimie, fabricants d’herbicides, comprennent vite l’intérêt qu’ils peuvent tirer en liant l’achat de semences à celui de leur herbicide. Les multinationales de l’agrochimie se lancent à la conquête des sociétés semencières et investissent massivement dans la biotechnologie. Ils fusionnent avec les compagnies pharmaceutiques et se partagent le lucratif marché de l’alimentation mondiale.
[3] Le Québec est vraisemblablement le seul État occidental où il y a encore un monopole en syndicalisme agricole. Au Canada anglais, on compte une dizaine de syndicats agricoles et la France a aboli le monopole de la FNSEA en 1987.
[4] Producteurs de sirop d’érable
[5] à l’origine, ces lois étaient destinées à protéger les producteurs en régulant le marché
[6] Le volume de la production qui est échangé sous forme de troc ou qui sert à nourrir la famille paysanne n’est évidemment pas pris en compte dans ce critère d’attribution du statut d’agriculteur.
[7] La production est aux mains de six grands « intégrateurs », qui accaparent plus de 40 % de la production québécoise. Un intégrateur produit environ 500.000 porcs par an. En fait, il engage des fermiers sous-traitants auxquels il revend ses porcelets pour l’engraissement. Les premières années, les fermiers ont un prix garanti par l’intégrateur puis ils passent au prix du marché qui est généralement très bas et très fluctuant.
[8] Bacon, le film - http://www.onf.ca/launchers/ ?id=16
[9] Vía Campesina est un mouvement international composé d’organisations paysannes de petits et moyens agriculteurs, de travailleurs agricoles, de femmes ainsi que par des communautés indigènes d’Asie, d’Afrique, d’Amérique et d’Europe. http://www.viacampesina.org
[10] Mise en place des Etats généraux de l’Agriculture en 2007 et de la Commission de l’Agriculture.
[11] C’est l’ONG Equiterre qui a développé ce réseau depuis 1996.
[12] Fédération Unie des Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs
[13] La Plate-Forme Souveraineté Alimentaire (PFSA) est une coordination composée d’associations de développement, d’agriculteurs, de consommateurs, de protection de l’environnement. Leur mot d’ordre ? Le droit pour chaque Etat de choisir librement ce qu’il va produire, acheter, importer et consommer. Par souci d’intérêts collectifs internationaux, la PFSA veut promouvoir la souveraineté alimentaire pour tous. www.pfsa.be
[14] A ce sujet lire l’article Le lobby de l’agrobusiness à Bruxelles de Marita Wiggertale dans la revue Campagnes Solidaires, nº210, pp. 10-11.
[15] Mouvement d’Action Paysanne : organisation agricole qui l’agriculture paysanne en Wallonie. Le MAP est membre de la Coordination paysanne européenne et de Via Campesina.
[16] Organisation Mondiale du Commerce
[17] Au rythme effréné de 2000 fermes qui disparaissent par an pour la période de 2000 à 2005. Il reste environ 50.000 fermes aujourd’hui en Belgique.
[18] Bakounine, « La double grève de Genève », l’Egalité, 3 avril 1869, cit. in Œuvres, tome V, Paris, 1911, p. 47.
Commentaires :
Rakshasa |
Quand les petits capitalistes sont en concurrence avec les grosEt dans tout ça, qu'est-ce qu'il en est des ouvriers agricoles. Que les producteurs (ici les patrons paysans) et les consommateurs s'y retrouvent, d'accord, mais qu'en est-il des ouvriers agricoles et de l'armée de saisonniers? Quid de ceux-là qui sont les vrais producteurs? Je trouve hallucinant ( j'en rage) que dans la question paysanne, il ne soit jamais, mais alors jamais évoqué le sort de la main-d'oeuvre, sa rémunération et ses conditions de travail. Ils sont où les manouches, les marocains, les teuffeurs, les étudiants, les permanents, les techniciens, les stagiaires, toutes ces personnes passées quelques mois ou toute l'année à la moulinette de la production agricole industrielle ou paysanne, payées la misère du smic agricole quand ce n'est pas réellement réduit en esclavage ? Où sont les vraies coopératives de producteurs, celles où la terre et la plus value n'appartiennent pas à une seule personne ou famille, mais à celles et ceux qui la cultivent? Quid de la volonté de créer une agriculture différente, où les fruits des récoltes sont répartis à juste valeur du travail fourni ? Pourquoi, alors qu'au moins dans une scoop on peut devenir associéE au bout d'un an, et ce quelque soit l'apport en capital de chacunE, on ne voit jamais cela proposé aux ouvriers agricoles chez les petits patrons qui se font appeler "paysans" ? Ne serait-ce pas parce qu'un patron, paysan ou pas, reste un patron et préserve son pré carré ? La "paysannerie" n'est pas une alternative à l'agriculture industrielle, c'est la semence éparpillée garantissant un renouveau de cette dernière ou mieux encore la paysannerie est un drageon sur la plante de l'agriculture arrivée au stade industrielle. Les deux sont en réalité des parties distinctes d'une même souche à des degrés différents de développement. Coupez l'industrie, elle repoussera par la paysannerie. Coupez les deux, là nous avons la place pour une alternative de production de nourriture. Alternative écologique peut-être, de consommation peut-être, mais absolument pas économique et sociale. On a affaire ici encore à de l'alter-marchand qui n'est que la forme d'un néo-poujadisme rural. Répondre à ce commentaire
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wing 30-05-07
à 01:44 |
Re: Quand les petits capitalistes sont en concurrence avec les grosBah, moi je chiale pas que lagriculture paysanne soit en essort au Québec, je peux au moins manger bio de chez nous et ... c'est pas toujours la classe dans tous les endroits du Québec pour trouver du bio dans les épiceries, dont lagriculture paysanne sans cheminement par l'épicerie AMEN! Et vive les jardins, c'est pourquoi je retourne men n'occuper tout suite!!!!! :P
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Rakshasa 30-05-07
à 18:55 |
Re: Quand les petits capitalistes sont en concurrence avec les grosManger bio, ça ne règle pas les problèmes de réseaux d'esclavage réels qui sévissent dans le milieu du bio.
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Anonyme 30-05-07
à 20:31 |
Re: Quand les petits capitalistes sont en concurrence avec les grosManger industriel non plus.
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Rakshasa 30-05-07
à 20:35 |
Re: Quand les petits capitalistes sont en concurrence avec les grosEffectivement, mais là on parle des réseaux bio.
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wing 05-06-07
à 02:42 |
Re: Quand les petits capitalistes sont en concurrence avec les grosbon je fesait allusion au réseau de équiterre, ont peut pas appeller sa de lesclavage.. les paniers bio
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Rakshasa 05-06-07
à 15:49 |
Re: Quand les petits capitalistes sont en concurrence avec les grosRépondre à ce commentaire
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à 01:13