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Quelques réflexions sur le primitivisme et le communisme
--> par Morris
Lu sur troploin La révolution communiste est un spectre qui a hanté le monde pendant longtemps. Aujourd'hui, la question d'une révolution ne semble plus se poser. L'effondrement économique et social prédit et attendu n'a pas eu lieu. C'est dans le pays le plus avancé de la planète, les Etats-Unis, celui où jamais ne semble s'être posé le problème de la révolution, que depuis une quarantaine d'années un certain nombre d'individus se réunissent sous la bannière de ce qu'on appelle le primitivisme, ensemble plus ou moins structuré de doctrines, de réflexions et d'actions individuelles "radicales". Les polémiques dans ce milieu très restreint ne cessent de prendre de l'ampleur dans l'ensemble des pays anglo-saxons. La parution de traductions en français de livres de Zerzan en est un écho lointain et tardif [1]. En fait, le débat sur le primitivisme est, à un niveau et dans des modalités très différentes de ce qu'on connaît ici, un débat sur ce qu'est le communisme.

Les primitivistes rejettent un ou plusieurs aspects fondamentaux du capitalisme, en particulier le progrès technique. Plus précisément, la question centrale qui est à la racine de ce qui les préoccupe est la suivante : la société future peut-elle "utiliser", "récupérer" une partie du potentiel technologique de la société ? Ou encore : peut-on éliminer les "mauvais" aspects de la technologie pour ne garder que les bons et, ainsi, améliorer la société contemporaine ? La technologie est-elle "indépendante" du mode de production capitaliste et jusqu'à quel point ? Le simple fait de poser cette question est une remise en question d'un aspect important de la pensée de Marx (et de ses successeurs) qui voyait dans l'augmentation de la production (qualitative et quantitative) la clef du communisme.

Les primitivistes les plus conséquents rejettent sans ambiguïté la possibilité d'utiliser la technique existante –globalement ou partiellement- dans une société future. Ils appellent de leurs vœux une société qui soit le contraire de ce qu'est le capitalisme. Ils prennent donc tous les aspects négatifs de ce qu'ils voient autour d'eux et cherchent à promouvoir une société qui serait le négatif de ce négatif. Mais il ne s'agit pas à proprement parler d'utopie car l'Histoire, ou ce qu'ils en savent, leur suggère un type de société qui possède ces caractéristiques : les chasseurs-cueilleurs ou encore ce qu'on appelait autrefois les sociétés communistes primitives. Les diverses descriptions qu'en ont données certains ethnologues et certains théoriciens des sociétés primitives vont dans leur sens : pas d'échange marchand, pas de pouvoir centralisé, pas de chef (Clastres), travail minimum (Sahlins), vie totalement intégrée à la Nature (Lee et les divers spécialistes des !Kung-Boshiman), etc. Les nuances entre les diverses tendances sont innombrables car chacun tend à privilégier un aspect particulier de la société idéale. Cette société idéale doit advenir soit pour des raisons "morales" (sauver un monde dominé par le Mal, restaurer une vie saine du point de vue alimentaire ou psychologique ou autre, etc.), soit par nécessité (survie du fait de la détérioration des conditions de vie). Ce n'est pas le fonctionnement économique et social du capitalisme -censé mener à la chute de cette société- qui est leur préoccupation mais ce qui remplacera cette société. Alors que Marx avait cherché à montrer l'inéluctabilité de la Révolution, eux cherchent à penser -sinon à imaginer- une société meilleure. Néanmoins, un aspect essentiel dans leur vision ou, du moins, dans l'analyse de certains d'entre eux (F. Perlman par exemple) est que le capitalisme est un tout cohérent et qu'il ne peut être question de garder une partie de ce tout et de rejeter le reste, de rejeter le travail salarié par exemple mais de garder l'usage de la voiture pour se déplacer. Ils rejettent donc en bloc l'ensemble des produits et moyens de production et affirment que, dès le renversement de la bourgeoisie, il faudra arrêter la production de voitures, d'électricité nucléaire, d'engrais chimiques, etc. Ce à quoi les anti-primitivistes comme Murray Bookchin ou Ken Knabb répondent qu'il ne saurait être question de faire cela tout de suite, ou même pour tous les biens produits ou pour tous les moyens de production, que le monde existant est tellement intégré qu'il est impossible de ne rejeter qu'une partie de celui-ci, qu'il est impossible de revenir en arrière, de passer du tracteur au bâton à fouir, etc.

D'une certaine façon, on rejoint là un vieux débat - réforme ou révolution - et cela non par la possibilité de passer graduellement à la société communiste sans révolution mais par la dichotomie entre ceux qui envisagent de conserver (au moins pendant une phase qu'on pourrait qualifier de transitoire) des éléments du capitalisme (techniques, outillages, produits, infrastructures, …) et ceux qui veulent tout rejeter en bloc, quitte à tout reprendre à zéro. Encore une fois, il ne s'agit pas d'un corps de doctrine bétonné et les nuances sont infinies des deux côtés. Les "réformistes" vont des écolos plus ou moins radicaux aux diverses tendances "révolutionnaires" du marxisme classique ou de l'anarchisme (trotskystes, anarcho-syndicalistes, anarchistes du type Bookchin, etc.) très ancrés sur le productivisme. Les "révolutionnaires" présentent un "spectre" aussi large ; certains, par exemple, envisagent le retour à une société sans agriculture, voire même sans écriture ni arithmétique (Zerzan) alors que d'autres n'hésitent pas à prôner la destruction d'une (grande) partie de l'humanité afin de pouvoir restaurer l'unité et la santé de la Nature (fraction extrémiste de Earth First!).

Une pensée "rationnelle" ne peut que pencher vers une solution réformiste ; c'est ce que fait partiellement Ken Knabb dans sa polémique avec Filiss. Car à supposer qu'il y ait une révolution (conçue alors souvent sous la forme d'un immense mai 68) sans destructions massives (de biens et d'hommes) [2], la terre sera habitée de 6 milliards d'individus au bas mot qu'il faudra habiller, nourrir, loger, chauffer, soigner, … Même si les communautés se reforment et vivent, selon le rêve de certains, de manière plus ou moins autonome, le problème de la nourriture et du logement, pour ne parler que de ceux-là, se posera avec acuité. On sait qu'actuellement l'agriculture ultra-productiviste suffit à pourvoir chaque être humain de la planète du minimum physiologique. Tout retour en arrière, aussi bien au niveau de la quantité d'engrais agricole que de celui de l'utilisation de l'eau ou de la recherche scientifique ferait immédiatement chuter la production [3]. Or l'engrais nécessaire à la production végétale est une production industrielle. Qui va vouloir continuer à travailler dans des usines d'acide sulfurique, convoyer cet acide sur des camions qui seront entretenus par qui ? Ces questions "naïves" posées par les anarchistes posent évidemment le problème de la "dictature du prolétariat". Mais cette question ne peut se poser aujourd'hui de la même façon qu'au début du siècle. Certaines questions restent en travers de la gorge… D'où l'échappatoire évident : il n'y aura plus besoin de forcer qui que ce soit, les machines feront le travail ; autrement dit, on passe directement au communisme tel que l'envisageait Marx. Enfin, pouvoir immédiatement "vivre sans entrave et jouir sans temps mort"…

Tout cela est bien banal , aussi bien les arguments des uns que les contre-arguments des autres. Le rationnel des uns qui prévoit ce qui sera à partir de ce qui est selon une logique simple et qui finalement ne peut aboutir qu'à une amélioration de ce qui existe – et c'est le réformisme ou son aspect contemporain et moderniste, le citoyennisme – ou l'irrationalité des autres en ce qu'elle cherche à rompre avec la logique existante de la manière la plus radicale, en prenant systématiquement le contre-pied de ce qui existe. Si les premiers peuvent se prévaloir de ce qui existe, les seconds s'appuient sur ce qui a pu exister de radicalement différent et que révèlent les recherches ethnologiques sur certaines communautés primitives et particulièrement les chassseurs-cueilleurs ou les indiens d'Amérique. A ce qui existe, et qui, comme du temps de Marx, est donné pour éternel (bien que perfectible), les primitivistes opposent des sociétés qui ont existé, ce qui donne du corps à leurs "utopies". Aux arguments "raisonnables", ils opposent une fin de non cohérence, faisant valoir que c'est la logique même de ce qui se fait qui est à remettre en question et que la conservation d'aspects partiels est, par conséquent, incohérente.

Le problème des primitivistes est qu'ils n'ont pas une analyse et une théorie globale qui étaieraient ce qu'ils affirment. Dans le cas de Fredy Perlman ou de David Watson –qui sont ceux qui ont la conception la plus élaborée- des éléments de théorie marxiste et anarchiste ne suffisent pas à avoir une vue d'ensemble et encore moins une perspective. En particulier le manque de théorie ne permet absolument pas de comprendre ce qu'est cette société "idéale" qu'ils appellent de leurs vœux (et que nous appellerons communisme) et comment ils comptent y parvenir. Quand les primitivistes [4] parlent de société primitive c'est pour donner des traits de cette société par référence aux sociétés primitives actuelles telles qu'elles ont été analysées par les ethnologues. Ils présentent des faits indéniables sur les aborigènes d'Australie ou les !Kung du Kalahari. Mais pas plus en cette matière que dans toute science il n'y a de fait en soi. Le même "fait" prend des significations différentes, sinon opposées, dans divers modes d'interprétation et un ethnologue va opposer son interprétation à un autre ethnologue concernant les relations sociales chez les Boshiman. A ma connaissance, il n'y a eu qu'un seul ouvrage qui ait tenté de donner une vue globale de ce qu'est une société communiste primitive, en dépassant le jeu puéril d'une société faite d'une combinaison d'aspects épars de sociétés disparates : le livre d'Alain Testart Le Communisme Primitif, un des livres les plus importants par son ampleur et l'importance de sa recherche et qui est, scandaleusement (mais significativement) passé quasiment inaperçu. Ce n'est ni le lieu ni le moment d'analyser ce livre essentiel mais sa lecture montre de façon élaborée en quoi ce type de société est tout aussi cohérent que la nôtre et pourquoi il est évident qu'il est tout à fait impossible d'envisager un seul moment de pouvoir recréer une telle société. Ce livre montre ce qu'est effectivement une société primitive ; c'est loin d'être l'idéal que chercheraient à atteindre la majorité des citoyens du monde ; il montre ce qui a été et qui ne pourra plus être.

La réification est une des caractéristiques fondamentales du mode de production capitaliste. Sous la forme du fétichisme de la marchandise elle est indissociable de sa phase initiale, marchande ; mais depuis deux cents ans elle s'est développée pour toucher tous les aspects de la vie quotidienne, à l'instar du capitalisme lui-même. Elle implique une pensée "rétrécie", partielle, incapable de considérer l'ensemble des aspects de la société [5]; d'une certaine façon elle marque un éloignement de plus en plus accentué de la société communiste. Cette dernière ne peut se concevoir sans une pensée dialectique qui est l'opposé de la pensée réifiée. D'où ce paradoxe que d'un point de vue psycho-social plus on s'éloigne de la société communiste, plus on est susceptible de s'en approcher. Contrairement à ce qu'on a dit, mai 68 n'est pas une révolution même avortée [6]. S'il y a une chose qui a été frappante à ce moment, et pendant peu de temps, c'est la quasi-immédiateté avec laquelle une conscience nette de ce qui était en jeu s'est imposée à un certain nombre de personnes qui n'étaient en rien préparées à cela (par exemple des adeptes de Krishna). Ceci laisse entrevoir la possibilité d'une modification brutale de la conscience dans le processus révolutionnaire et non, comme le laisserait penser la conception habituelle, son évolution nécessairement graduelle [7]. Mais, quoi qu'il en soit, ceci implique nécessairement notre inaptitude à prévoir aujourd'hui concrètement ce que sera la société communiste, son organisation et son fonctionnement.

Cette inaptitude crée nécessairement une certaine angoisse devant l'inconnu et cette angoisse conduit à rejeter, d'une façon ou d'une autre, directement ou indirectement, un tel saut.

Les gens [8] ne feront pas la révolution pour avoir des conditions de vie plus naturelles ou pour toute autre raison loufoque (et ce qui est loufoque à un moment peut être tout à fait raisonnable à un autre) mais parce qu'ils n'auront pas le choix. Ce n'est que dans ces conditions qu'un saut vers l'inconnu est envisageable : lorsque les vaisseaux sont brûlés et qu'il est impossible de faire machine arrière. C'était bien la pensée classique : feront la révolution les prolétaires car ceux-ci n'ont plus rien à perdre.

C'est là une des contradictions apparentes de la révolution communiste – expression de la libération de l'Humanité - que de n'être faite que sous la contrainte, que tant qu'ils le pourront les gens s'y opposeront d'une façon ou d'une autre.

Les démons qui ont hanté les révolutions passées n'ont pas disparu ; il ne s'agit plus aujourd'hui de savoir si on veut l'électricité plus les soviets mais de savoir si un monde sans électricité est possible et si un monde avec l'électricité est vivable ; il s'agit peut-être même de savoir si ce monde de plus en plus gangrené n'est pas déjà en phase terminale ou proche de l'être. Ce qui se pose aujourd'hui n'a qu'un rapport lointain avec les questions que se posaient les sociétés peu développées – Commune de Paris, URSS, etc. - du temps passé. Les enjeux sont considérables ; le débat sur le primitivisme n'en est qu'un faible reflet.

Bibliographie
Fredy Perlman : Against Hi-Story, Against Leviathan (1983)
David Watson : How Deep is Deep Ecology (1989), Beyond Bookchin : A Preface to Any Future Social Ecology (1996), Against the Megamachine (1998)
John Zerzan : Element of Refusal (1988), Future Primitive and other Essays, Against Civilization (1999)
Ken Knabb : La joie de la Revolution (certaines parties sont publiées en anglais et en français dans son site) , site du Bureau of Public Secrets http://www.bopsecrets.org
Site ur http://www.primitivism.com
Jason McQuinn : Why I am not a Primitivist, article paru dans Anarchy (Spring/Summer 2001)

Notes
[1] La quasi totalité des ouvrages et textes existants est en anglais (voir une bibliographie très succincte page 5). Outre les traductions de Zerzan parues en France, on pourra trouver des textes en français dans le site de Ken Knabb.[retour]

[2] Hypothèse évidemment très forte ; dans le cas de destructions massives, l'éventualité d'une révolution communiste s'éloignerait quoi qu'en pensent certains "révolutionnaires" fondamentalistes.[retour]

[3] A cet argument on pourrait rétorquer ce qui suit : une partie de la production végétale sert aujourd'hui à fournir des fibres pour l'industrie textile servant à "sur-habiller" les consommateurs des pays riches ; d'autre part une grande partie de la production végétale sert à la production animale. Revenir à des modes vestimentaires plus économes et à un régime plus végétarien ferait économiser bien du travail et de la surface agricole. En fait, ce genre d'argument serait très pauvre : 1°) Les fibres végétales (coton surtout) représentent une partie seulement de la production textile, la partie essentielle provenant de l'industrie (fibres synthétiques) ; or, il s'agit justement d'arrêter ou de ralentir cette dernière, donc de pousser la partie naturelle… 2°) Il est vrai que la production animale requiert une grande partie de la production végétale mais il faudrait encore montrer qu'un régime quasi (ou totalement) végétarien est bien adéquat ; d'autre part, les terres dévolues aux pâturages ne sont pas nécessairement adaptées à la culture. Le gain évident à limiter la production animale sera d'économiser de l'énergie et du travail. Ceci étant, il ne faut pas oublier qu'une des revendications fondamentales des primitivistes (et de leur branche la plus modérée, les écolos) est de remplacer une nourriture de mauvaise qualité par une nourriture de bonne qualité ; or il est évident que cette dernière suppose plus de travail et un rendement moindre. Ce qui pose à nouveau les questions ci-dessus.[retour]

[4] Et pas seulement eux! Les situationnistes ont beaucoup glosé sur le potlatch comme moyen d'échange dans le communisme. Ils ont pris leurs désirs pour des réalités. On pourra consulter l'œuvre de Testart dont il sera question plus loin pour voir que justement, le potlatch est une des premières manifestions d'un échange non communiste, une des formes de la dissolution de la société communiste. Pour une erreur, il était difficile de faire pire. Nous laisserons à ceux qui voient dans les situationnistes la crème des théoriciens le soin de montrer que cela n'a pas été vrai seulement du potlatch (on pourra par exemple se pencher sur le conseillisme).[retour]

[5] Personne ne peut échapper à cette "maladie" de l'être, le physicien comme l'économiste, Unabomber ou moi-même. La différence entre individus n'est qu'une question de degré ; dans sa forme extrême, c'est la schizophrénie.[retour]

[6] Les quelques actions révolutionnaires qui ont effectivement existé ne sont certainement pas ce dont on parle ici ou là (le rôle éminent de l'IS ou celui de Cohn-Bendit par exemple.)[retour]

[7] Cette constatation souffre évidemment des mêmes critiques que celles que nous faisions plus haut à ceux qui imaginent donner des faits "objectifs" détachés de toute théorie ; la constatation d'un fait partiel ne peut se prévaloir du qualificatif de théorique.[retour]

[8] Évidemment, il ne s'agit pas des gens indifférenciés mais d'individus appartenant à des classes sociales. Seulement, c'est dans le processus révolutionnaire lui-même que se matérialise la distinction ! Il y a, dans le monde d'aujourd'hui, des catégories sociales complètement intégrées dans le "système" (classes moyennes et supérieures), qui sont faites par et pour ce système ; il y a aussi les catégories de laissés pour compte (chômeurs, sdf, ouvriers sans qualification et/ou à temps partiel, etc.). Dans le fonctionnement "normal" du capitalisme, ces dernières catégories n'ont qu'un but : rejoindre les premières ; il y a révolte lorsque ceci est impossible (par exemple les émeutes de Watts tant vantées par l'IS) ; mais révolte n'est pas du tout synonyme de révolution (les Noirs de Watts ne cassaient pas les télés, ils les emportaient chez eux pour mieux les regarder !)[retour]
Ecrit par provisoire, à 01:11 dans la rubrique "Pour comprendre".



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