Arrêtés le 15 février 2010, nous sommes mis en examen dans le cadre d’une procédure correctionnelle et accusés de
« dégradations ou destructions volontaires graves de biens commis en réunion » et
« Dégradations ou destructions volontaires par l’effet d’une substance explosive, d’un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes ». Nous sommes pour l’instant placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de nous voir ainsi que deux autres camarades également mis en examen pour le premier chef d’inculpation uniquement. Ces quelques lignes ne sont le fait que de deux personnes, elles n’engagent donc que ces deux personnes. Les autres s’exprimeront ou non, selon ce que leur cœur leur dit, mais il ne s’agit en aucun cas de représenter qui que ce soit d’autre que nous-mêmes. Ce texte n’a pour seule valeur que l’information, car la répression de quelques-uns doit pouvoir servir d’expérience à quelques autres. Pas question ici de se plaindre à l’Etat ou à une quelconque « opinion publique ». Contrairement à nos intentions initiales, nous ne reviendrons pas sur les détails techniques de l’arrestation, de la perquisition ou de la GAV, puisqu’un
texte sorti récemment fait déjà cela très bien. Dernière chose, grâce à l’aide de quelques compagnons/nes, nous avons pu écrire ce texte sans entrer en contact.Lire la suite
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