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Lu sur non-fides : "Il y a quelques décennies, lors des désordres qui ont éclaté à Brixton en Angleterre, il est arrivé à certains compagnons de se retrouver au milieu de la tempête. Les affrontements étaient en train de se dérouler juste devant chez eux. Que pouvaient-ils faire d’autre, sinon descendre dans la rue pour se joindre aux révoltés ? C’est ce qu’ils ont essayé de faire, sans y parvenir. De fait, les révoltés les ont repoussés plutôt brutalement. Des anarchistes ? Et c’est qui, ça ? Qu’est-ce qu’ils veulent ? Ils ne sont pas des nôtres, ils ne parlent pas la même langue que nous, ils n’ont pas notre couleur de peau, ils n’ont pas des vêtements comme les nôtres, ils n’ont pas les mêmes codes de comportement que nous. Face à l’explosion d’émeutes aveugles et inconsidérées, il ne suffit pas d’être anarchistes pour rester en première ligne.
Lire la suite ici
Ecrit par libertad, à 22:44 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  grouchodurruti
13-10-13
à 03:11

Ce texte est me semble un peu trop centré sur la situation de l'Europe aujourd'hui. La situation d'isolement voire de l'exclusion des anarchistes par le reste de la population révoltée n'est pas une généralité. L'Egypte, la Turquie, le Chili en offrent de nombreux exemples.
Un contre-exemple très récent : lors des manifestations qui ont eu lieu la semaine dernière au Brésil pour défendre l'éducation publique (soutenue par des centaines de miliers de manifestants) des anarchistes se sont joint au mouvement. Les syndicats d'enseignants n'ont pas critiqué leurs modes d'action radiaux et ont les même remercié de les avoir protégé des violences policières.  Des images ici :
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.596069027116124.1073741955.212020558854308&type=1

Par ailleurs si des 'anarchistes' sont perçus comme 'extérieurs' par les habitants de leur quartier ou les travailleurs de leur ville, on peut se poser quelques questions...  C'est très probablement que ces 'anarchistes' sont perçus comme étrangers parce qu'ils n'ont pas cherché précédemment à nouer des liens avant l'explosion sociale citée. A la place des dits 'anarchistes', je me poserai des questions sur cette incapacité.

On peut se demander si ce manque n'est pas dû à un mode de vie quelque peu séparé, voire à des résidus d'habitus qui relèvent plus du snobisme bourgeois et de la distinction sociale que du positionnement politique.

Quand le texte dit 'Parce que la rage, celle des anarchistes, ne provient pas de l’exclusion d’un monde qu’ils ne reconnaissent pas et méprisent, n’est pas causée par l’offre ratée d’une possible intégration dans la société ou par leur exclusion soudaine de l’économie.', il semble confirmer cette hypothèse. Ce passage suinte le mépris du prolétaire révolté, ici réduit à un aigri et un frustré du fait de sa non-réussite sociale (ce est un préjugé réactionnaire) et trahit la position prétentieuse et surplombante de celui qui serait supérieur à la masse du fait de sa 'nature individuelle' particulière (ce qui est un un préjugé bourgeois).

Les prolétaires révoltés ont probablement bien raison de se méfier de tels individus qui n'ont jamais daigné les côtoyer, qui méprisent leur mode de vie, qui ne comprennent pas que la transformation sociale est fondée sur des liens humains qui se tissent dans le temps, et qui transmutent toutes ces carences en une grotesque prétention à posséder un sens inné de la révolution.

Comme le souligne ce texte, les classes populaires de l'Europe d'aujourd'hui ne ressemblent probablement pas à celles de l'Espagne de 36, mais il y a aussi fort à parier que la plupart des anarchistes de cette époque ne ressemblaient en rien aux rédacteurs de ce texte, individus élitistes, et satisfaits de leur splendide isolement.
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