Lu sur
le Devoir : "Dans le nouvel épisode de la polémique féministe autour de «la
prostitution», l'Alliance féministe solidaire pour les droits des
travailleuses et travailleurs du sexe, qui regroupe des individus et des
groupes militant pour la reconnaissance des droits des personnes qui
travaillent dans l'industrie du sexe, croit opportun d'ajouter au débat
canadien un éclairage historique.
L'épisode récent ressurgit cette fois à l'occasion du jugement
récent de la Cour d'appel de l'Ontario, entérinant, sauf en matière de
sollicitation, le précédent jugement Himel (septembre 2010), qui aurait
eu grosso modo comme effet de décriminaliser le travail du sexe entre
adultes consentants. Cet éclairage historique s'adresse tout
particulièrement aux opposantes à la décriminalisation de «la
prostitution», plus spécifiquement aux féministes qui se sont exprimées
publiquement en ce sens, et notamment au Conseil du statut de la femme.
Il s'agit de mettre en parallèle les positions d'hier et celles tenues
aujourd'hui sur le même sujet. L'exercice se révèle instructif.
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