L'En Dehors

Lu sur Hacktivist news service : "Animations en cours de journée par le groupe VAMOS
- A partir de 11h00 : Accueil devant le Tribunal, place du marché aux fleurs (carrefour Avenue de l'Europe et Avenue de Saint Cloud)
- 12h00 : Animation, restauration et prises de parole
- 13h00 : Manifestation
- 14h00 : Entrée des prévenus au Tribunal
- 15h30 à 18h00 : Débats (sous chapiteau)
- 20h00 : Spectacle : « Chansons iiiirréalistes » par le groupe Le Chameau (entrée gratuite)

Deux débats sont prévus : la répression anti-syndicale, la lutte contre les OGM en plein champ ; les enjeux de la loi prévue sur la coexistence des filières OGM, conventionnelles et bio.

Juillet 2003, José Bové est emprisonné depuis un mois à Villeneuve-les-Maguelones, suite à des actions syndicales anti-OGM menées collectivement. Le moratoire sur l'autorisation de mise en culture commerciale des plantes génétiquement modifiées, décidé depuis 1998 par la Commission européenne, est sur le point d'être levé, malgré l'absence d'études suffisantes sur les risques liés à l'utilisation et à la diffusion des OGM.

Pendant ce temps, à Guyancourt, sur les terrains de l'INRA, le GEVES (Groupe d'Étude et de Contrôle des Variétés et des Semences) réalise, en plein air, les essais visant à l'homologation et l'inscription au catalogue des semences, en vue de la mise en culture commerciale de maïs génétiquement modifié BT11 (résistant à la pyrale, chenille parasite du maïs, par l'introduction des gènes d'une bactérie) pour le compte de la société Syngenta, du Mon 810 pour Monsanto et du T 25 pour Pioneer (résistance à un herbicide). Le 22 juillet, une cinquantaine de personnes (paysan-ne-s, élus, membres d'associations, ...) se rendent sur le site afin de neutraliser le maïs génétiquement modifié. Neuf personnes sont interpellées et placées en garde-à-vue : huit paysans tous membres du Comité national de la Confédération paysanne ; Hubert Caron (Secrétaire général), Nicolas Duntze (Porte- parole), Guy Harasse, Michel Laurent, René Louail, Pierre Machefert, Léo Mertens, Geneviève Savigny et un salarié, Dominique Macé.

Face à la lutte acharnée des firmes qui tentent, coûte que coûte, d'imposer les OGM aux consommateurs et aux paysans qui n'en veulent pas, les enjeux d'un tel procès sont capitaux : l'État doit maintenant transposer en droit français la directive européenne de 2001/18, qui vise à réglementer les essais de recherche et de développement et la co-existence entre cultures conventionnelles, bio et OGM. Les défenseurs des OGM, firmes multinationales et agriculteurs dévoyés de l'AGPM et consort, pressent le gouvernement pour obtenir une loi laxiste, au mépris de l'intérêt général et du droit de l'Homme à un environnement sain.

Votre présence nombreuse à Versailles montrera que les citoyens sont massivement opposés à la diffusion des OGM dans les champs et dans leur alimentation.

http://www.9deguyancourt.org/