Lu sur
Indymédia Grenoble : "Les sept inculpé-e-s de l'action de soutien à La Flibustière, squat non-mixte femmes aujourd'hui fermé expulsable pendant l'hiver 2004, pendant laquelle 4 personnes qui s'étaient enchaînées dans des manchons en PVC à un balcon de la préfecture, et 3 personnes venues en soutien s'étaient fait arrêtées et inculpées respectivement d'"organisation de rassemblement délictueux" (3 mois de sursis requis par la procureure) pour les unes, et de "participation à un rassemblement délictueux" (6 mois de sursis requis) pour les autres, ces sept inculpé-e-s sont donc relaxé-e-s. Chic.
Aucun espoir dans cette justice de classe cependant : pour d'autres affaires jugées le même jour, le tribunal a montré sa sévérité envers les plus démuni-e-s. Quand la cloche sonne pour annoncer l'entrée des juges, la salle doit se lever comme à la messe, et on ressort toujours écoeuré-e d'une salle d'audience. Pour preuve, S., arrêté au parc Paul Mistral le 2 février 2004, qui fait partie des trois personnes en garde à vue citées dans cet article, malgré la preuve apportée pendant son procès que la plainte était déposée contre lui sur la foi du même certificat concernant le même flic et la même arcade sourcilière que pour un procès précédent pour l'un des autres mis en garde à vue ce jour-là, S. s'est vu coller une amende de 150 euros.
Pour celleux qui croiraient encore en la justice, ou en sa prétendue neutralité...