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Les animaux tués pour devenir de la nourriture représentent près de 99% de l’exploitation animale, soit notamment 64 milliards d’animaux "de boucherie" tués par an dans le monde (sept millions trois cent mille par heure) auxquels s’ajoutent des centaines de milliards d’animaux aquatiques.
C’est dire l’extrême importance de la revendication d’abolition de la viande et de la lutte pour la populariser dans le monde entier.
Crédit :Abolir la viande
Cette Semaine Mondiale d’actions pour l’Abolition de la Viande du 22 au 29 janvier 2011 - la première de cette année - a été une réussite. Des événements très divers (actions de rue, cercles de silence, opérations "barquette de viande humaine", marches de protestation...) ont été organisés dans plus de 70 villes, essentiellement en Europe, mais aussi en Afrique du Sud, dans les deux Amériques, en Inde ainsi qu’au Japon (cf. la liste ici). Ils ont donné lieu à de très nombreux retours de la part des médias.
crédit : nea
Tout au long de cette semaine, de très nombreuses personnes de par le monde, en multipliant les événements locaux, nationaux et à l’échelle mondiale, ont exprimé de façon forte et explicite l’idée que nos sociétés doivent abolir le meurtre des animaux pour la consommation de leur corps.
Même si nous nous situons dans la même perspective, nous ne faisons pas ici la promotion du végétarisme ou du végétalisme, nous ne tentons pas de convaincre chaque personne de changer individuellement son régime alimentaire. Nous nous efforçons plutôt de porter au niveau politique la question de la légitimité de la production et de la consommation de chair animale et de leur abolition légale.
Il s’agit de s’adresser à l’ensemble des citoyennes et des citoyens et d’engager un débat ouvert, sans tabou, sur cette question au sujet de laquelle la société tout entière doit prendre position. Ce débat devrait mener vers la décision politique de l’abolition de l’élevage, de la chasse et de la pêche.
C’est la raison pour laquelle sera organisée fin mai 2011 une seconde Semaine Mondiale d’actions pour l’Abolition de la Viande suivie d’une autre semaine fin septembre, et ainsi de suite.
crédit : Cleda, L214, AVF, DDA
Lien : http://meat-abolition.org (en construction)
Des textes courts, d’introduction :
http://abolitionblog.blogspot.com/
Pour approfondir : brochure "Abolir la viande"
Contact : contact(at)meat-abolition.org
Fichier.Communiqué.doc :CP_02=2011.doc
Commentaires :
libertad |
Le texte provenant sans doute d'un site sous SPIP, tous les liens ne sont pas passés, merci d'indiquer l'adresse de la page copiée pour faire les corrections
Répondre à ce commentaire
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yvesbon 15-02-11
à 07:03 |
Re: lien vers site....Salut Libertad !
merci beaucoup pour la mise en lien ! oui, effectivement, les liens ne sont pas passé ; je pourrais peut-être poster à nouveau le texte en mettant les liens moi-même ? en tout cas, voici le lien vers le texte original : http://grenoble.indymedia.org/2011-02-11-CP-Premiere-Semaine-Mondiale-d Merci, en tout cas ! yves Répondre à ce commentaire
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libertad 15-02-11
à 19:19 |
Re: lien vers site....C'est corrigé mais plusieurs liens ne fonctionnent pas même sur Indymédia
Répondre à ce commentaire
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PatrickMignard 16-02-11
à 10:03 |
Re: lien vers site....Je ne peux pas prendre très au sérieux toute cette campagne « contre la viande ».
Il y a je pense deux dimensions bien distinctes dans cette affaire : le fait de manger de la viande et les conditions de sa production.
J’entends tout à fait les critiques émises à propos des conditions scandaleuses des élevages et abattages industriels. Purs produits d’un système fondé sur la rentabilité, ils sont, à n’en pas douter, à dénoncer et condamner…. Et cette dénonciation passe par la dénonciation de ce système. Sur le fait en lui même de manger de la viande, je comprends difficilement sa condamnation. L’homme est un animal omnivore. Il mange, pour se nourrir, indifféremment des animaux et des végétaux… comme bon nombre d’autres animaux. Pourquoi les uns plutôt que les autres ? A moins de donner une raison philosophique particulière (la croyance en la réincarnation par exemple, et encore !…), je vois difficilement ce qui peut justifier une telle abstinence de viande.
On peut s’en passer me rétorquera-t-on ! Certes, mais allons nous faire l’inventaire de tout ce dont on peut se passer pour vivre et… effectivement s’en passer ? Fonder une philosophie sociale sur cela n’est pas très sérieux.
Je participe à un réseau de production et de distribution de viande, et je puis assurer qu’il n’y a rien de scandaleux dans tout cela. Et le fonctionnement même de ce type de réseau fait en sorte que l’on mange finalement moins de viande – question de rythme naturel de production – ce qui, effectivement sur le plan santé est bien meilleur.
C’est plutôt dans ce sens
que l’on devrait s’orienter en matière de production et consommation de viande
que vers une « prohibition » morale qui n’a aucune chance de succès. Patrick MIGNARD Répondre à ce commentaire
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Didier56 16-02-11
à 20:55 |
ReJe souscris entièrement à l’opinion de Patrick. J’ai quelques poules pondeuses en "co-propriété" avec un voisin. Lorsque nous renouvelons nos 4-5 poules, nous nous faisons une poule-au-pot inter-familiale. Nos poules ont vécu une vie de poule, passé à vagabonder dans nos jardins. Ceci est "naturel" au sens premier du terme. Cet état "naturel" est malmené de deux côtés. Le premier, scandaleux, est la forme de production animale avec comme seule fin le plus grand profit possible, élevage en batteries, etc...Le second est une approche théorique de la condition animale, en particulier, et de la condition de "nature", qui est pour moi totalement erronée. J’ajouterai que aucune cause fondée sur un aspect moralisateur et culpabilisant n’a de grande chances de réussite. S’interroger sur la place de la viande dans l’alimentation humaine est une approche qui me semblerait plus productive – et remettrait en cause certaines méthodes d’élevage. Prôner "l’abolition" de la viande me semble injustifié, moralement et intellectuellement Sans esprit de polémique, j’ai du mal à comprendre le raisonnement de Yves. "nous ne faisons pas ici la promotion du végétarisme ou du végétalisme, nous ne tentons pas de convaincre chaque personne de changer individuellement son régime alimentaire." Et plus loin : "Ce débat devrait mener vers la décision politique de l’abolition de l’élevage, de la chasse et de la pêche." C’est pire. Il s’agirait, non plus d’un choix personnel, mais d’une décision politique imposant le végétarisme à des populations entières. Au nom de qui ? Au nom de quoi ? Répondre à ce commentaire
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libertad 18-02-11
à 23:57 |
Re: ReJe ne jouerai pas ici les puristes en matière de végétarisme car même si je mange assez peu de viande, il m'arrive d'en manger.
Mais je conseille la lecture d'un livre fort instructif et passionnant à lire de Fabrice Nicolino : "Bidoche : l'industrie de la viande menace le monde". Alors certes il vaut mieux un élevage bio qu'un élevage industriel, un circuit court de distribution que l'achat en supermarché mais je ne crois pas que cela dispense d'un réflexion plus globale sur la place qu'à pris la viande dans notre alimentation et sur ce que cela induit en matière industrielle pour en manger autant, sur les dégâts écologiques et sur la santé. Dans une société urbaine manger de la viande n'est plus rattaché à un animal, parmi les urbains combien seraient capables de tuer ou même de voir tuer un animal pour le manger ? A mon avis dans le contexte d'une société urbaine si toutes les personnes qui mangent de la viande devaient avant visiter un abattoir ou tuer un poulet avant de le manger, le nombre de végétariens augmenterait significativement :-) La visite d'un abattoir est souvent instructive et pour en avoir visité, le goût de la viande est un peu amer quand on en ressort. Loin de moi l'idée de vouloir imposer quoi que ce soit en matière alimentaire mais je crois que globalement au niveau de la planète la consommation de protéines animales est un immense gâchis et qu'il vaudrait mieux consommer plus de protéines végétales. Je crois aussi qu'il ne faut pas tomber dans l'extrême et refuser de manger les protéines animales comme les oeufs et les laitages, bien que nous en consommions aussi trop pour ce qui est des laitages. 4-5 poules qui donnent des oeufs dans un petit élevage individuel pourquoi pas ça semble une bonne solution écologique que tout le monde pratiquait à la campagne. Répondre à ce commentaire
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Didier56 19-02-11
à 07:17 |
Re: ReNous sommes bien d’accord. Ma seule opposition concerne le terme "abolition". Abandonner encore à une autorité une parcelle de liberté, ce que l’on met dans nos assiettes. Et je ne comprends pas l’approche de la campagne, contre productive à mon avis. Ses premières réussites rassemblent un petit noyau de convaincu(e)s. Ensuite, elle va se heurter à un mur, y compris à celles et ceux qui partagent un certain nombre de points d’accord. Répondre à ce commentaire
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PatrickMignard 19-02-11
à 11:38 |
Re: ReJe suis bien d'accord également !
Répondre à ce commentaire
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yvesbon 20-02-11
à 12:32 |
Re: Re : pourquoi vouloir l'abolitionAu fait, Libertad, j'ai remis l'article en ligne avec les photos et autres, parce que je n'avais pas vu que tu avais refait tout le boulot ; merci beaucoup ! du coup, il s'y trouve deux fois...
Sinon, pourquoi vouloir, non seulement la fin des élevages industriels, mais même de toute production et consommation de viande ? Tout simplement parce que les animaux sont des êtres sensibles comme vous et moi, et qu'il y a un mépris incroyable à mettre en balance ce qui pour nous n'est qu'un simple choix parmi d'autres (celui du bon goût d'une chair préparée d'un être sensible qui a été tué spécialement pour cela) et ce qui pour eux est fondamental : pouvoir vivre et vivre bien, ne pas souffrir et ne pas être tués. On met en balance ici des intérêts absolument disproportionnés... Et la décision ne peut s'expliquer que par tout un système social de déni des intérêts les plus cruciaux des autres êtres sensibles de la planète (c'est ce qu'on appelle la domination spéciste), au lieu de se sentir solidaires les uns des autres. Les animaux sont quelque chose d'infiniment plus que des végétaux : des êtres sensibles, sentients, qui ressentent ce qui leur arrive, qui de ce fait leur importe, auquel ils attachent de l'importance ; parce qu'ils sont sentients, ils ont des préférences, des intérêts, et il n'existe aucun argument rationnel qui permette de ne pas prendre leurs intérêts en considération. Les arguments donnés dans notre civilisation ne sont qu'une laïcisation du christianisme, à vrai dire, et n'entretiennent pas de lien logique avec la question de "comment on devrait traiter quelqu'un, quelle importance on devrait accorder à ses intérêts" : être ou non du même groupe biologique n'est pas un argument recevable (heureusement !), ni non plus la plus ou moins grande intelligence ou raison, ou liberté, etc. En fait, à partir du moment où un être est sensible, ou il a des préférences, il n'y a pas de raison valable de ne pas en tenir compte ! Pour ma part, je suis égalitariste : c'est-à-dire que je pense qu'on doit considérer les intérêts des autres au même titre que les nôtres propres, indépendamment de tous critères arbitraires (cela vaut pareillement pour des critères de race, de sexe, d'âge ou d'espèce, par exemple). Mais il n'y a pas besoin d'être égalitariste pour vouloir l'abolition de la viande : sa consommation à l'heure actuelle ne résulte de rien d'autre qu'un simple caprice de notre part, et il est "criminel" (c'est l'acte que je juge ici, et non les personnes) de continuer à faire vivre et mourir d'autres êtres par pur caprice (à ce niveau-là, je ne fais guère de différence, par exemple, entre manger de la viande et pratiquer la corrida...). Je pense qu'il s'agit d'ailleurs généralement de notre part, de façon plus ou moins consciente, d'affirmer que nous sommes les seigneurs de la terre, que nous avons une dignité distinctive, que tout de ce fait nous est permis, même faire tuer les autres pour des raisons aujourd'hui aussi dérisoires que le fait de les manger, de vouloir goûter le goût de leur corps, de s'en repaître collectivement et de communier véritablement autour de cette consommation. Ce n'est pas innocent du tout. bises ! yves Pour un changement de civilisation ; pour un monde sans dominations. Répondre à ce commentaire
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PatrickMignard 22-02-11
à 10:22 |
Re: Re : pourquoi vouloir l'abolitionIl faudrait tout de même m’expliquer pourquoi l’homme n’aurait pas le droit de manger de la viande, alors que tous les autres prédateurs le peuvent ?
Est-ce une question d’ « intelligence » ?,… mais encore faudrait-il savoir ce qu’est l’intelligence ?… où ça commence et où ça s’arrête. Les cétacés prédateurs qui « ont une intelligence » ou « une forme d’intelligence » n’hésitent pas à manger, pour certains – les orques par exemple - leurs congénères. Faut-il condamner une telle attitude, l’interdire ?
Est-ce une question de « morale »,… mais là aussi on se heurte à un problème de définition,… qui peut dire que les Orques n’auraient pas une « forme de morale » ? A moins de faire de l’Homme le seul détenteur de ces qualités… et de dénier à toutes les autres créatures la possession de ces qualités,… Alors pourquoi ne pas les manger ? Répondre à ce commentaire
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Semeur 07-03-11
à 03:19 |
Re: Re : pourquoi vouloir l'abolitionPersonnellement, je suis végétarien, car je n'aime pas l'hypocrisie. Je n'ai rien contre les gens qui mangent de la viande à condition qu'ils assument : êtes vous vraiment capable de prendre un couteau pour égorger une poule, un cochon, un mouton, un lapin ?... Moi je n'en suis pas capable... Si je mange des légumes et des fruits c'est parce que je suis capable de les arracher de terre. Je n'aime pas le militantisme. Militants, militaires... L'homme est un prédateur en effet... Moi je suis pour l'anarchie barbare, sans état, sans lois et sans morales ! Aucune interdictions... Chacun est libre de faire ce qu'il veut et pas seulement de manger de la viande... Lisez Sade... Répondre à ce commentaire
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à 18:33