--> Des parents menacés par l’éducation nationale parce qu’ils défendent leur liberté et celle de leurs enfants.
Sylvie Martin Rodriguez, auteur du livre
Les 10 plus gros mensonges sur l’école à la maison (éditions Dangles) et Régis Rodriguez, son mari, ont fait le choix d’instruire leurs enfants en famille.
Un choix parfaitement légal. La liberté d'enseignement est inscrite dans la déclaration universelle des droits de l'Homme (1) et de surcroît reconnue en France comme une valeur constitutionnelle (2).
Hors des murs de l’école, loin des méthodes scolaires, Tom et Lilou sont heureux et instruits dans le cadre de l’apprentissage informel(3), choix pédagogique effectué par leurs parents.
MenacesAujourd'hui, pour la seconde fois, l'éducation nationale menace les parents de signalement au procureur. La première menace, proférée par le même inspecteur d'académie, date de 2009. Les parents s'étaient alors défendus, les demandes de l’inspecteur n’ayant aucun fondement légal - les inspecteurs de l’éducation nationale ont une fâcheuse tendance à confondre « coutumes » et « loi ».
Pourquoi ce conflit ?L’éducation nationale est chargée d'effectuer le contrôle annuel de l’instruction des enfants instruits à domicile.
N’ayant aucune connaissance en matière d'apprentissage informel et refusant de s’instruire sur le sujet, les inspecteurs ont pour habitude d’interroger les enfants instruits à la maison par le biais de tests oraux et écrits. Tests que rejettent catégoriquement Sylvie et Régis en raison de leurs choix éducatifs et pédagogiques, confortés en cela par la loi qui stipule clairement que c'est l'
enseignement qui doit être contrôlé et non l'enseigné - art. L131-10 (4).
Ils acceptent de recevoir l’inspecteur, mais à
certaines conditions, au vu de l’absence totale de respect de leurs droits et de leurs choix pédagogiques lors du premier contrôle subi en 2009.
L'inspecteur d’académie refuse les conditions exigées par Sylvie et Régis qu’il considère comme « irrecevables et illégales » sans citer le moindre texte de loi pour étayer ses dires.
L’éducation nationale peut-elle tout se permettre ?L’éducation nationale peut-elle menacer cette famille sans raison valable ? Malgré les déboires de cette institution en terme d’échec scolaire, de violence et de discrimination et à l'heure où les inspecteurs n'ont plus le temps de se consacrer aux enseignants dont ils sont responsables (5), ils trouvent pourtant opportun de venir donner des leçons aux parents qui instruisent leurs enfants en famille.
Quel sera leur sort ? Que va-t-il se passer pour cette famille qui, jusque là, était heureuse, qui ne fait rien d’illégal et qui a pour seul tort de refuser d’obéir aveuglément à cet inspecteur ? Leur vie va-t-elle devenir un enfer parce qu’ils refusent de plier ? L’éducation nationale ira-t-elle jusqu’à tenter de les faire mettre en prison ?
Sylvie et Régis ne cèderont pas face aux tentatives d’intimidation et à l’abus de pouvoir de l’académie de Bourg en Bresse. Ils ont demandé un rendez-vous au Ministre de l’éducation nationale et lui ont proposé de se rendre chez eux pour constater par lui-même que leurs choix pédagogiques et l’instruction donnée à leurs enfants respectent les exigences de l'obligation d'instruction
Le dossier chronologique complet de cette affaire peut être fourni sur demande par courrier ou en pdf à l'adresse
presse@horsdesmurs.comPour voir la vidéo :
http://rodriguez-martin.horsdesmurs.com/
Pour télécharger le communiqué de presse
http://rodriguez-martin.horsdesmurs.com/(1)Les parents ont par priorité le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants » (article 26.3).
(2) « La liberté d’enseignement est un principe fondamental reconnu par les lois de la République, ayant donc valeur constitutionnelle (Arrêt du Conseil Constitutionnel du 23 novembre 1977).
(3)L’apprentissage informel se base sur les rythmes et les goûts des enfants, qui apprennent à leur rythme et de différentes manières, avec de multiples supports. Il n’y a pas de « cours » à proprement parler, chaque situation peut être l’occasion d’un apprentissage, à travers la discussion, les questions, la recherche, etc.. Pour en savoir plus, lire le spécialiste du sujet, Alan Thomas, auteur de plusieurs ouvrages (un article d’Alan Thomas est disponible dans le dossier complet).
(4)Article L131-10 […]L'inspecteur d'académie doit au moins une fois par an, à partir du troisième mois suivant la déclaration d'instruction par la famille, faire vérifier que assuré est conforme au droit de l'enfant à l'instruction tel que défini à l'article L131-1-1.[…]
(5)[...]Quant aux inspecteurs, ils ne sont pas assez nombreux pour assumer leur mission et sont contraints de déployer leurs activités en sacrifiant le plus souvent la formation pédagogique comme l'évaluation des enseignants.[...]
[...]Face à la charge de travail, les IEN ne peuvent plus mener à bien toutes leurs missions[...]
[...]Points de vue sur l'évaluation actuelle des enseignants du second degré : Un professeur de lycée d'enseignement général critique un système qui n'évalue que partiellement les compétences et l'implication des enseignants, et qui ne permet pas un suivi régulier. Il regrette que les inspecteurs n'inspectent un enseignant qu'en moyenne tous les trois à cinq ans au minimum,[...]
[..]Un autre responsable syndical considère que les inspecteurs ne sont pas assez nombreux, qu'ils n'inspectent pas assez souvent [...]
[...]Les IEN disposent de moins en moins de temps pour observer les enseignants face à leurs élèves, et le nombre des inspections individuelles et des réunions dans les écoles est en fort recul.[...]
Extraits des Rapport de l’Institut Montaigne et Rapport de la Cour des comptes.