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CQFD :
"Les deux chroniques qui suivent nous confirment des empoisonnements déjà anciens. Les toxiques sont connus, les pollueurs aussi. L’industrie ne s’est jamais souciée de la nature qu’elle prétend dominer à son seul profit. L’orchestration officielle du scandale, quand il éclate, noie les responsabilités dans une communication lénifiante et des procédures sans fin. « Plutôt tous crever que de lâcher le magot ! » Qu’il s’agisse de saloper encore un peu la planète au nom de la croissance, de faire de la plus-value en décontaminant ce qu’on a contaminé l’instant d’avant ou d’investir dans des remèdes « bio-industriels » qui se révèlent pire que le mal (voir les nécro-carburants), c’est une logique économique qui nous tue. Dans ce cadre-là, les nouvelles stars du « Sauvons la planète » ne peuvent faire mieux que nous concocter une dictature « verte » où les riches paieront pour avoir le droit de polluer et de manger bio, pendant que les pauvres hériterons d’un inframonde bardé de prohibitions, de pénuries et d’aliments synthétiques. Sauf à déboulonner leur menterie avec méthode !
AU FIL DU RHONE EMPOISONNÉLes poissons du Rhône transportent des polychlorobiphényles (PCB) en quantités jusqu’à quarante fois supérieures aux normes de l’OMS, ce qui les rend inconsommables. Voilà vingt ans que l’on connaît le principal responsable industriel de la catastrophe. Mais le concert des alarmistes, plutôt que de le désigner, semble vouloir noyer le gardon.
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