Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Pas loin de policiers, il est dangereux de passer un coup de fil
Lu sur Rebellyon : "Une personne de Villeurbanne ne s’attendait pas à subir, sans raison, de telles violences de la part d’un policier. Elle fait passer son témoignage par l’intermédiaire de l’association TÉMOINS.

A Villeurbanne, le dimanche 8 Janvier vers six heures du matin, pour terminer la nuit ensemble, quatre copains avaient l’intention d’aller boire le café chez un ami rue Flachet. Après avoir garé leur voiture rue de Pressensé, ils ont entendu des hurlements ; par curiosité ils sont allés voir ce qui se passait. Arrivés sur les lieux ils ont vu quatre véhicules de police et un véhicule de pompiers, et des policiers en train de tabasser violemment une personne à terre.

Aussitôt, brutalement et sans raison valable, Karl, lui aussi, a été pris à partie agressivement par un fonctionnaire de police pensant qu’il filmait la scène avec son portable ; ce qui n’était pas du tout le cas. Karl lui a expliqué qu’il était en train d’appeler l’ami chez qui ils se rendaient, la porte étant fermée. Alors les policiers ont fait un contrôle d’identité suivi d’une palpation. Karl, ainsi que ses copains ont présenté leur papier d’identité. Seule, une personne n’avait pas ses papiers sur elle.

Après des paroles peu amènes de la part des policiers, deux autres fonctionnaires de police ont traversé prestement la route. Aussitôt l’un d’entre eux, armé de son tonfa, a fait sans raison une forte pression à la gorge de Karl. Cette réaction a entraîné les protestations justifiées de tous, et en particulier celle de Karl, et de deux autres de ses copains.

Suite à quoi, les policiers ont décidé d’amener ces trois personnes en garde à vue pour ivresse publique manifeste, cela alors même que ceux ci n’avaient quasiment pas consommé d’alcool, et sans qu’aucun alcoolotest n’ait été pratiqué. Sur ce, ils ont été menottés et ils ont été obligés d’aller vers trois voitures de police différentes. Karl a été pris en charge par un fonctionnaire de police agressif qui l’a projeté au sol, les mains attachées dans le dos, parce que soit disant il lui aurait dit "qu’il était con et qu’il faisait le malin parce qu’il avait un uniforme", alors que ces paroles n’ont même pas été prononcées.

Ne pouvant se rattrapper avec les mains menottés dans le dos, la chute brutale de sa tête sur le trottoir lui a provoqué une ouverture au visage nécessitant une hospitalisation et un gros hématome au genou, sans compter des douleurs à l’épaule. D’autre part, Karl portant des lunettes, outre le fait qu’elles étaient cassées, s’est retrouvé avec des morceaux de verres plantés à quelques millimètres de son oeil droit.

Suite à cela, une des personnes menottées, interrogeant un fonctionnaire de police sur les raisons de cet acte inattendu malgré une attitude respectueuse de leur part, s’est vu signifier que dans le cas contraire il aurait eu lui aussi - texto - : « la gueule en sang ».

Tout a été fait de manière incompréhensive. Deux des personnes menottées ont été relâchées. Tandis que, seul celui qui avait le visage ensanglanté, Karl, était, lui, conduit au commissariat de Villeurbanne, malgré la présence des pompiers sur place qui auraient pu le prendre en charge tout de suite.

Aussitôt les trois autres personnes se sont rendues au poste de police afin de porter plainte, ce qu’ont refusé de manière très agressive les agents présents au commissariat de Villeurbanne. Tout juste ont-ils accepté de remplir une main courante après que l’Officier de Police Judiciaire de l’hôtel de police Marius Berliet, que ces trois personnes ont contacté, les en est obligé.

Karl fut enfin transporté aux urgences de l’hôpital de Grange Blanche, toujours menotté. Là, on lui a fait des points de sutures, toujours menotté et toujours accompagné de deux fonctionnaires de police qui, au vu des blessures, étaient, eux, très gentils. Mais, tout de suite après, il a été conduit en garde à vue à Marius Berliet. Arrivé sur place, on l’humilie, on le met nu complètement, on lui fait une fouille intime, alors que rien ne l’exigeait, et après, on le place dans une cellule où une odeur insoutenable s’y dégageait et où il faisait très froid. On lui a donné une couverture qui sentait encore pire que la cellule.

Avant d’être emmené en cellule, un des policiers qui étaient sur les lieux à Villeurbanne lui a dit que même lui n’avait pas compris ce qui s’était passé : "il discutait avec lui, puis il a tourné la tête ayant entendu un bruit et quand il s’est retourné à nouveau, Karl était par terre la tête en sang".

Vers 14h30, il a été entendu par un policier qui l’a obligé à signer un papier sans qu’il puisse le lire alors qu’il n’avait pas de lunettes. Il lui a dit que pour sortir de garde à vue il fallait qu’il signe, ce qu’il a fait rapidement tant les conditions de garde à vue étaient effrayantes. Ensuite on le replace dans la cellule. Vers 16h, il a vu un médecin qui était étonné qu’il n’ait qu’une chemise et un petit blouson, car il tremblait de froid. Ensuite on l’a replacé dans la cellule. Il a finalement été libéré à 17 heures.

Cependant, un médecin a prescrit à Karl 20 jours d’I.T.T., c’est-à-dire un arrêt de travail de 20 jours dans l’immédiat, ce qui est pénalisant car il travaille dans une petite entreprise. Il a la malléole qui est brisée, et ce sera long à guérir. Il a encore des douleurs en plusieurs endroits. De plus, il risque d’avoir à vie une cicatrice au visage, une fois les points de suture enlevés, et sans parler du traumatisme psychologique...

Le mardi 10 janvier, il a voulu porter plainte au commissariat de Villeurbanne, car il trouvait complètement anormal ces faits de la part de policiers. On lui a refusé sa plainte. C’est là qu’il a appris alors qu’il doit passer lui-même au tribunal de Lyon le 22 mars, et que c’est lui qui est inculpé d’outrage, rébellion et violences sur agents de la force publique !!!

Il s’agit dorénavant de réellement faire attention à ne pas téléphoner au cas où dans le coin se trouveraient des policiers, qu’ils soient en uniforme ou non...

Ne sachant que faire, devant ces pires tourments injustifiés, il a pris contact avec le réseau RÉSISTONS ENSEMBLE, puis, à Lyon, avec l’association TÉMOINS, et également avec la Ligue des Droits de l’Homme.

Il est scandalisé et ne veut pas en rester là, en effet, c’est le monde à l’envers : c’est lui qui est inculpé, alors que c’est lui qui a été blessé par un policier ! 
Ecrit par libertad, à 23:30 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Anonyme
29-01-06
à 12:36

vivre dans ce système nuit dangereusement à la santé

       Ce genre de choses est assez courante tu peux toujours penser à aller devant la justice. Un ami à moi qui avait voulu témoigner d'un passage à tabac sur d'autres amis (dont une femme enceinte e plus de six mois), s'est vu menacé de mort par un des policiers. il a cru bon d'en faire part au maire et aux différentes autorités ; averti c'est le policier qui a porté plainte contre lui pour diffamation ; comme par hasard à trois jours du proçès le flic à pris un avocat dans le même cabinet que mon ami, ce qui l' a privé de défense (il doit y avoir un vice dce procédure, enfin passons pour la suite). Au tribunal le juge à bien entendu donné foi au policier et mon ami a été interdit de parole sous menace de sanctions plus graves (j'ai eu la même chose il y a plus de dix ans, le temps passe, les méthodes restent). Le copain a voulu objecté que les policiers avaient jeté à terre et tabassé ces ami, dont un femme enceinte (pour en revenir a ce qui l'avait ammené là). Le juge lui a dit " elle l'a eu son gosse... (en effet l'enfant est arrivé à terme) ... bon alors, il n'y a pas de problèmes.
Le copain a été condamné à une amende symbolique et à du TIG. Comme quoi la justice peut être clémente.

Alors que faire, ainsi fini l'article... Soit on a les moyens où on se donne les moyens d'aller en justice en pensant que c'est le seul moyen de changer les choses ; perso je vous dis, autant voter ou pisser dans un violon, c'est la même.

Le système est profondemment inégalitaire et dans son cynisme n'a même plus peur d'être odieux envers ceux qui n'ont rien. Pire il y en a pour penser que tout chatiment est mérité, aveuglés par la démagogie et la  haine qu'instilent les politicards, tels un Sarkosy ou d'autres qui abusent de nos vies comme bon leur semble, les maîtres.

Alors franchement c'est plutôt à un autre système basé sur la justice sociale et l'égalité qu'il faut penser et de mettre à bas les manières d'exploiter, d'utiliser et de trtaiter les gens de ce monde comme de la merde avec l'aide de psychopathes haineux et vicieux assermentés. On peut leur opposer la solidarité et l'entraide, penser une autre manière de fonctionner en société qui rende impossible les formes de dominations insidieusement soutenues par une compétition qui nous fait plus nous entrebouffer que de nous émanciper....
Répondre à ce commentaire

  antoaneone
29-01-06
à 13:32

Re: vivre dans ce système nuit dangereusement à la santé

A partir de ce jour, sachez que vous avez le droit de refuser un contrôle d'alcoolémie pratiqué par la Police ou la Gendarmerie ! (decret paru ds JO du 05 - 01- 2006 )

 

En effet, il y a risque de contamination de l'embout par la grippe aviaire ,car ces contrôles sont effectués par des poulets en plein air dont les heures de sortie ne sont pas maîtrisées

Répondre à ce commentaire



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom