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Indymédia Paris : "Arrêté mardi 30 novembre au petit matin dans le cadre de l'affaire concernant la location d'un logement à deux supposés membres d'ETA par un de ses frères et de sa belle-sœur à Salies de Béarn, Robert Arricau a été amené au commissariat de Bayonne.
Et depuis samedi matin, date de la fin de sa garde à vue à Bayonne et de son transfert à Paris, la famille et les ami (e) s de Robert Arricau, n'ont aucune nouvelle de lui.
Depuis quatre jours, la famille et ses camarades se heurtent à un mur.
Anaram Au Patac dénonce ce traitement digne des heures les plus sombres de la justice française.
La juge chargée de l'affaire, contactée par la famille n'a rien voulut dire, à part les rassurer sur son état de santé. Il n'y a aucune trace de Robert que ce soit au greffe du tribunal de Paris ou dans les prisons de la région parisienne.
Anaram Au Patac exige que la justice prenne contact avec la famille et lèvent le voile sur cette affaire et la disparition depuis samedi matin de Robert.
Anaram Au Patac appelle les ami(e)s de Robert et les personnes attachées au principe de justice et des droits de l'homme à se rassembler demain Mercredi 8 décembre à 18H30 devant la Préfecture de Pau pour demander ensemble :
Où est Robert ?
Les faits :
03 octobre 2004 : Arrestation de l'un des frères et de la belle-sœur de Robert à Salies de Béarn dans le cadre d'une affaire concernant la location d'un logement à deux supposés membres d'ETA.
Mardi 30 novembre 2004 au matin : arrestation de Robert à Pau. Transfert à Bayonne.
Mercredi : premiers articles dans la presse. Son nom, son adresse, son métier sont étalés sur la place publique. Négation de la présomption d'innocence.
Communiqué de presse d'AAP de soutien à Robert
Jeudi, vendredi : garde à vue
Samedi : Fin de la garde à vue. La Police dit à la famille que Robert est placé en détention administrative, ce qui est faux, cette mesure n'existant pas pour ce type d'affaire. La Police indique que Robert n'est plus à Bayonne, mais ne dit pas où il a été transféré. La famille apprendra qu'il est à Paris par la presse.
Dimanche : aucunes nouvelles
Lundi : Le greffe du cabinet de la juge d'instruction chargée des affaires terroristes, Marie Antoinette Houyvet, refuse catégoriquement de donner toutes informations à la famille sur l'état de santé de Robert et sur le lieu d'incarcération.
Mardi matin : même situation, même blocage.
Mardi après-midi : Aucune nouvelle de Robert. Ni le greffe du Tribunal de Paris, ni les secrétariats des différentes prisons de la région parisienne n'ont de traces de Robert. Vrai ou faux, cette situation laisse la famille et les ami-es de Robert dans un doute inacceptable, ne sachant rien du motif, du lieu de sa détention pas plus que de sa santé.
ANARAM AU PATAC - movement revolucionari de l'esquèrra occitàna