Lundi 6 février, le Premier ministre et les deux ministres-présidents ont rencontré les patrons de Mittal Steel et d’Arcelor dans le cadre de l’OPA hostile qui oppose les deux géants de l’acier. Ils attendent l’avis d’une banque d’investissements. La voix des travailleurs n’est, elle, toujours pas sollicitée. Ni entendue : la Centrale des métallos FGTB se débat en plein divorce linguistique.
Ni pour ni contre, bien au contraire... Ce lundi 6 février, le Premier ministre Guy Verhofstadt, le ministre-président Elio Di Rupo et son homologue néerlandophone Yves Leterme, ont décidé de ne pas se prononcer sur l’offre publique d’achat (OPA) lancée le 27 janvier par le sidérurgiste Mittal Steel sur Arcelor. Histoire d’analyser les plans économiques et les propositions des deux groupes, respectivement numéros 1 et 2 du secteur de l’acier.
Plus précisément, un avis sera demandé à une banque d’investissements, chargée d’analyser l’OPA. L’opinion des travailleurs n’est (comme toujours) quant à elle pas sollicitée. C’est la version capitaliste de la démocratie : pas d’actions, pas de voix...
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A voix autre