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On accuse la nature, mais c’est l’État qui tient l’arme
--> Sur le nucléaire et son monde
Lu sur la Base de données anarchistes ;

L’explosion à la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, nous remplit le coeur de rage. Si la nouvelle, parvenue rapidement, a été plus ou moins noyée dans le flot d’informations relatif aux dégats engendrés par le séisme et le raz-de-marée ayant touché ce pays, ce n’est pas tellement un hasard : le pouvoir et les médias qui travaillent pour lui ont tout intérêt à propager l’idée selon laquelle le seul risque (en encore, ils parlent toujours de risques potentiels) du nucléaire demeure dans des événements rarissimes, le plus souvent naturels, comme celui qui vient de se produire.

 

Ainsi, en dehors de menaces exceptionnelles , du type tremblement de terre extrêmement puissant, tsunami ou attaque terroriste, les risques seraient infimes, voir inexistants. Ce gros mensonge, colporté à toute occasion par les nucléocrates (c’est à dire les personnes ayant un intérêt économique ou autre à défendre, entretenir et développer cette énergie) est froidement démentie par la simple réalité. Réalité très peu perméable à la propagande et à l’idéologie capitaliste, puisque rappelons-le, il n’y a de nucléaire que dans la mesure où l’économie et ceux qui en profitent en ont besoin. L’ensemble des "incidents" nucléaires, pour reprendre le langage des apprentis sorciers qui en font l’éloge, ne sont pas dus à ces contextes naturels exceptionnels, mais bien à l’existence même du nucléaire, à sa normalité. Il n’est que d’évoquer les catastrophes de Tchernobyl ou de Three Miles Island, il suffit de parler du transport et du stockage des déchets nucléaires pour réduire en cendre cette idée de "risque minimal et rarissime".

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Ecrit par , à 17:59 dans la rubrique "Actualité".



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