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Lu sur Actualité de l'anarcho-syndicalisme : "Alors que le mouvement d’occupation des Facs semble s’étendre en France, les compagnons de la section Brésiliennes de l’AIT (COB-AIT) nous font parvenir en information sur le mouvement d’occupation dela fac de Sao Paolo auquel ils participent et qui résonne étrangement avec la situation française :
Compas,
Vous trouverez ci-dessous quelques textes relatifs à l’occupation en cours de l’Université de Sao Paulo (PUC-SP).
Nous lançons un appel à tous pour que vous appuyez cette Occupation, avec nos mots d’ordres :
Collectivisation de l’université, gérée par tous les travailleurs (étudiants, fonctionnaires administratifs et techniques et professeurs) ;
Autogestion sociale généralisée avec l’appui et la participation de toute la communauté urbaine (c’est à dire de la ville entière !)
Titularisation immédiate de tous les précaires !
Arrêt immédiat du payement des intérêts aux banques !
Arrêt des licenciements et readmission des travailleurs “démissionnés” suite à la crise de 2005/2006 et 2007 !
Saúde e Anarcosindicalismo !
FOSP/COB-AIT (Fédération Ouvrière de Sao Paulo / COB-AIT)
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Nous occupons le rectorat cette nuit afin de protester contre la manière avec laquelle le « remodelage institutionnel » de la fac, les licenciements et la question des bourses sont traités dans cette université Le verticalisme bureaucratique a maintenu toute la communauté universitaire à la marge de l’un des processus les plus importants dans l’histoire de cette Université. Ce sont nous, les étudiants, qui maintenant allons payer le pacte des politiques désastreuses de la gérontocratie universitaire.
Basta ! Ca suffit !
Nous n’accepterons pas l’intervention des troupe de choc policières dans cet acte politique, comme c’est habitude des puissants de la bureaucratie universitaire.
Basta ! Ca suffit !
Nous ne resterons pas silencieux, conformément à la volonté de ceux d’en haut !
Basta ! Ca suffit !
La démocratie se fait de manière directe, sans conseils fantoches, ni risette ni parlotte.
Assez de laboratoires délabrés et de frais de scolarité élevés.
Réellement, vue du sommet du Château (le Rectorat) la vue est splendide !
Nous sommes ici pour débattre avec chaque étudiant, en portes ouvertes, pour élaborer des opinions et concensus. Oui, le rectorat de l’univseristé catholoqie de Sao Paolo (PUC-SP) n’est plus un cloître, sous le contrôle de la Sainte Trinité (Pai, Cúria, Bradesco Santo).
Le mouvement étudiant de la PUC ne consentira a de telles mesures arbitraires. Nous proposons pour le moment :
Qu’il n’y ait que des négociations par le biais des résultats des Assemblées de Cours, et avec la garantie de n’avoir aucune forme de répression ni par l’Université ni par la Police,
Annulation du processus de « remodelage institutionnel ». Pour un processus réellement démocratique, construit par la communauté universitaire.
Pour la révocation de l’actuelle politique de bourses, qui interdit aux premières années ( ?) d’avoir accès à l’Université. Nous exigeons des bourses qui répondent aux nécessités réelles des étudiants et qui à l’ouverture de cette nouevlle année se fasse sous le contrôle des étudiants.
Aucune démission de professeurs ni de fonctionnaires. Arrêt des démissions !
Aucune punition contre les étudiants occupants.
Solidarité avec toutes les occupations du Brésil. Notre lutte est la même !
Demain, viendront des assemblées de toutes les universités pour discuter des demandes spécifiques de chaque cours face au processus de « remodelage ».
Não passarão ! Ils ne passeront pas !
Estudantes ocupados da reitoria da PUC-SP
150 étudiants de l’Université Pontificale Catholique de Sao Paulo (PUC-SP), une des université les plus traditionelle de cette ville, ont occupé le rectorat dans la nuit de lundi à mardi. La décision des étudiants s’est produite après une audience publique de la direction de l’université dans le Tuca, le théâtre de la PUC. L’objective annonçait était de discuter du "remodelage Institutionnel" de l’université, plan de réorganisation dont l’objectif, selon la direction, est "donner à l’université de nouvelles structures qui permettent des dynamiques plus agiles et intégrées pour la réalisation de ses ativités". Des étudiants opposés à cette mesure, néanmoins, allèguent que ce plan va augmenter la centralisation des décisions, va en finir avec l’autonomie des cours et impose une "logique de marché", privilégiant les cours qui produisent plus profit.
En affirmant que la direction de l’université n’a pas permis la discussion du projet dans l’audience, un groupe d’étudiants s’est réuni à la sortie du théâtre, dans une "assemblée d’urgence", et a décidé alors, d’occuper le rectorat en protestation. Sur la façade de l’immeuble, a été déployée une banderolle "Changement de Direction".
Aux alentours de minuit et demi, les policiers du GOE (Groupe d’Opérations Speciales, unité anti-émeute militaire) sont arrivés sur les lieux, pour d’essayer de négocier avec les étudiants, sans succès. Les policiers militaires, néanmoins, sont entrés dans les locaux. La direction de l’université n’a pas été souhaité commenter l’action des étudiants.